Ca y est, j'ai eu ma dose après un an d'abstinence ... Ca fait du bien! En outre, agréable backstage avec Airey, Morse et Glover (un peu de smalltalk, pas d'infos brûlantes ...)
Je n'ai pas le temps de faire une review complète, mais en quelques mots -- et au risque d'en surprendre qques uns, je n'ai pas été subjugué hier: attention, c'était bien, no problème, du professionnalisme impeccable de bout en bout, et Gillan est en bonne forme vocale. Que demande le peuple ?
Ben je sais pas ... Du nouveau, par exemple ... Cette éternelle tournée de best of commence à s'essouffler, et celle-ci n'a guère de sens à quelques mois de la sortie du nouvel album (que Steve Morse affirme ne pas avoir encore entendu, Bob Ezrin étant "a real producer" qui prend les choses en main jusqu'au bout !). Les concerts de 2011, avec l'apport de l'orchestre, avaient relancé la mécanique. Là ... on revient en arrière, en gros à 2009 (setlist). En plus, on avait parfois l'impression qu'il manquait 10 %, ces 10% qui font la différence entre un bon concert et un moment extraordinaire (et à cet égard, mes six précédents concerts de DP répondaient à ce qualificatif): Glover pro mais sur pilote automatique, Airey pas très inspiré ... Dans ces cas-là, les grosses ficelles -- et il y en a toujours -- se voient davantage. Dernière remarque: j'adore The Mule (avec un beau solo de Paicey), mais enquiller la séquence solo de Morse avec celle de Paice à mi-spectacle, ça coupe l'élan du show (lancé sur les chapeaux de roue avec les 5 premiers titres).
Encore une fois, et pour être bien clair, c'était bien ! Mais il y avait un je ne sais quoi d'inachevé, presque un arrière-goût de crépuscule ... Bref, pas un très grand soir !
Donc: 7/10. Ni plus, ni moins.