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Helloween

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samcdc
 
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Re: Helloween

Messagepar samcdc » 08 Déc 2019, 18:49

et ca sera 56.40 Euros pour l'Olympia en prix le plus bas (en fosse). Pas bcp plus cher que Lyon !
Ca f’rait plein de jaloux / Qui n’en ont pas du tout / Ca f’rait plein d’envieux / Qui n’en ont pas chez eux / Ca f’rait plein de méchants / Qu’en ont pas de si grand / ca f’rait plein de badauds / Qu’ont rien vu d’aussi beau

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Judge Dan
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Re: Helloween

Messagepar Judge Dan » 23 Mars 2020, 17:06

Hé les gars... En plus, y a Dirkschneider en première partie :shock: 8) :brr: Un vrai concert de vieux, à l'ancienne, avec deux vrais groupes, pour ceux qui auront survécu au printemps 2020. C'est-y pas cool ?
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Re: Helloween

Messagepar blackice » 04 Déc 2021, 13:04

En attendant le concert de 2028, le premier LP studio avec Hansen et Kiske.

Je reste partagé, mais il y a de bons trucs. Même si ce n'est pas révolutionnaire, il y a du boulot. Peut-être trop parfois. Rigueur allemande. Ça manque un peu de folie à mon sens.

Il balaye un peu toutes les facettes du groupe depuis leurs débuts, le chant avec ces 2 cadors n'est pas déroutant, voire sympa.

Dans mon ressenti mitigé, j'arrive ici à trouver des morceaux de 5mn légèrement longuets, là où chez le grand frère I.M., un titre de 18mn peut me sembler un poil court :mrgreen:

Et pour la prod, à vouloir trop la lécher, bah je préfère la prod brute à l'ancienne du grand frère.

Pas taper :lol:
Ironie du moment. Alors que chez le patron, le cognitif a lâché, c’est l’affect de ses fans qui est mis à rude épreuve. C’était plus qu’un concert, c’était une plongée en chacun de nous. Et là, personne ne détient la vérité absolue. Arnukem.

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Re: Helloween

Messagepar blackice » 04 Sep 2022, 18:19

Lyon - Le Transbordeur - 31/08/2022.

Voili voilà, après une belle prestation au Hellfest, compte tenu du set réduit à 11 titres / 1h15, après maints reports (3), j'ai pu écouler mon avant dernier ticket acheté il y a si longtemps (3 ans il me semble ...).

J'ai eu du mal à digérer mon dernier concert (JP à Vienne), qui n'a d'ailleurs toujours pas publié de photo de ce concert sur son FB ... Une exception ... Ya eu un truc ce soir là ? Qui a provoqué un manque d’enthousiasme du groupe (un truc que j'ai ressenti en live). Bref, j'espère que ce soir, ça va me permettre d'effacer cette déception.

Pas de première partie alors que Powerwolf (de mémoire) était prévu, l'ami GDP gratte toujours et encore ... Même failli raté le début du concert, persuadé qu'Existance, annoncé un moment, n'est jamais venu. A noter que le concert était sold-out.

Du coup, pas méga bien placé visuellement car accès à la tribune foutu, j'ai seulement pu squatter le devant de la table de mix. Idéal pour le son, moins pour le visuel, pour ça, ya fallu feinter ! Et quel son ! Peut-être le plus beau depuis que je viens dans cette salle. D'ailleurs, j'ai le souvenir d'un son catastrophique lors de leur venue en 2011 ... Un équilibre entre puissance et netteté vraiment remarquable ! Bravo !

Pour le gig, 2h15 de musique, de la Happy Happy Helloween joie dans le public car concert très participatif, le groupe s'y emploie largement, le public répondant présent (pas exceptionnel dans l'absolu, mais pour Lyon, si :mrgreen: ). Une alternance Kiske / Deris, un intermède Walls of Jericho formidable et bienvenu, avec un Hansen qui a retrouvé sa voix, un Sacha à qui le groupe fait de la place, un Löble, perché sur sa grosse Pumkin', ultra efficace, un Markus avec son éternelle banane, un Weikath qui fait du Weikath, et bien sûr ces 2 énormes voix du metal, bref, tous les ingrédients étaient présents pour un show de très grande qualité. Du moins pour les afficionados. Ça a fait du bien.

Petit NB sur le Transbo : le petit parking au pied de la salle à fondu comme glacier sous la canicule. Mais pour le plus grand bien ! Un grand espace a pris place avec présence du food truck, d'un bar, de toilettes, de tables / bancs / chaises, et d'une mini scène ... Top !
Ironie du moment. Alors que chez le patron, le cognitif a lâché, c’est l’affect de ses fans qui est mis à rude épreuve. C’était plus qu’un concert, c’était une plongée en chacun de nous. Et là, personne ne détient la vérité absolue. Arnukem.

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Re: Helloween

Messagepar TofVW » 10 Sep 2022, 10:36

Helloween à l'Olympia (Paris), le 30 août 2022

L’été et les vacances tirent à leur fin, la vie a définitivement repris son cours normal, et au bout de ce mois d’août habituellement calme musicalement parlant (hormis dans une petite ville d’Allemagne), les concerts pointent le bout de leur nez.
C’est donc tout guilleret que je me mets en route pour Paris afin d’aller voir Helloween (toujours dans mon top 5 de tous les temps), armé d’un sac en papier contenant ma bouffe pour le soir ainsi que ma petite laine au cas où ; sac que j’oublierai comme un touriste dans le RER. Ajouté à ça qu’Ivo s’est pété le bras dans la journée et ne pourra malheureusement pas venir, j’arrive sur place dans une humeur bien plus morne qu’en partant une heure avant.
Heureusement je retrouve là-bas Vincent, le moral remonte et l’incident du sac oublié est assez vite mis de côté (dommage pour le gilet, fidèle compagnon de concerts et de festivals, qui ne sera jamais retrouvé).
Les portes de l’Olympia ouvrent à 19h, il faudra attendre presqu’une heure avant que les festivités commencent ; cela dit ça fait un moment que nous ne nous étions pas vus avec Vincent et le temps passe vite en nous racontant nos pérégrinations estivales.

Existance (19h58 – 20h30)

Point de concert de 3 heures sans ouverture comme la dernière fois au Zénith, la soirée commence traditionnellement avec une première partie, qui ne sera pas HammerFall comme sur le reste de la tournée européenne ; vraiment dommage (surtout qu’on ne sait pas pourquoi), cela dit c’est une agréable découverte que ce groupe français, qui me fait furieusement penser à Judas Priest, tant par le look tout en cuir et clous, que par le style musical, très typé Heavy traditionnel.
L’accueil est vraiment dingue, dès le premier morceau, et c’est tout à fait mérité. Je me demande vraiment pourquoi, dans les 40% de musique française obligatoire à la radio, on n’a jamais des groupes de ce genre !
Une petite demi-heure seulement, ils auraient mérité plus. Vincent me fait remarquer que le groupe de gens à côté de nous semble être leur famille ; on n’aurait peut-être pas dû nous moquer du backdrop représentant la pochette du nouvel album d’Existance, un peu ringarde avec son loup balafré dans un cimetière, oups !

Après cette mise en bouche, nous profitons du rideau flanqué du fameux logo à la citrouille tombé devant la scène pour prendre une photo et envoyer une petite pensée à Ivo.

Setlist d’Existance


Helloween (21h03 – 23h15)

Mon pari comme quoi le premier titre serait "Skyfall" se révèle gagnant (à condition de ne pas considérer "Orbit" comme une vraie chanson). D'emblée, on remarque que le son, sans être aussi catastrophique qu'au Hellfest, est vraiment mauvais ; et malheureusement, contrairement au festival, ça ne s'arrangera pas beaucoup au fil de la soirée. Les voix resteront noyées dans une bouillie de guitares.
Mais revenons à "Skyfall", débutant sur le tombé de rideau et nous dévoilant la scène, assez sobre hormis la citrouille gonflable autour de la batterie (et ses traditionnelles 4 grosses caisses) et un écran géant en fond de scène, auquel je ne jetterai littéralement aucun œil pendant le show : sans être aussi ennuyeux que la version d'Adèle (ç'aurait été un véritable exploit), "Skyfall" est loin d'être le titre-fleuve le plus réussi de Helloween (ni même de Gamma Ray, sachant que c'est Kai Hansen qui l'a composé), la faute à des transitions pas toujours heureuses, et une fin qui tire trop en longueur. Bon, comme titre d'ouverture sur la tournée ça passe, mais pas sûr qu'elle restera dans le futur, "Keeper Of The Seven Keys" et "Halloween" restant incontournables. A noter que les parties de chant entre Andi Deris et Michael Kiske sont modifiées par rapport à la version album, afin de mieux alterner les 2 chanteurs.
Sans surprise, les vieilleries sont à l'honneur, "Eagle Fly Free" prenant la suite de "Skyfall", et nous aurons par la suite "Future World" placée étonnamment tôt dans la setlist, ainsi que "Save Us" et "Dr. Stein". Et c'est là le gros défaut de la soirée : hormis les titres du nouvel album, fortement mis à l'honneur avec "Mass Pollution", "Angels" et "Best Time" (elle passe super bien en live celle-là, je pense qu'elle remplacera "Waiting For The Thunder" pour un temps), il n'y aura absolument aucune surprise dans la setlist, et surtout aucun titre plus récent que "Power", qui date de… 1996 ! Bye bye les albums Better Than Raw, The Dark Ride, Rabbit Don't Come Easy, Keeper Of The Seven Keys – Legacy, Gambling With The Devil, 7 Sinners, Straight Out Of Hell et My God-Given Right ; oui je fais la liste complète afin de bien se rendre compte de tout ce qui est passé à la trappe. Et pourtant je pourrais citer au moins un tube pour chaque disque qui aurait mérité sa place ce soir. Vraiment dommage.
La contrepartie positive, c'est que les vieux fans sont contents, du coup l'ambiance est plus qu'excellente : tout le monde chante les refrains en chœur, le public scande le nom du groupe entre chaque chanson, ce qui communique une bonne humeur très visible aux musiciens. Entre (et parfois pendant) chaque morceau, les blagues fusent, et même Michael Weikath qui a parfois de mauvais jours, nous gratifie de grimaces dont lui seul a le secret, ou de petits pas de danse pendant la rythmique, ou fait mine de s'ennuyer pendant ses solos les plus techniques (ce qui doit être plutôt rageant pour un guitariste débutant, j'imagine). Malgré tout, notre coin avec Vincent, côté Michael W., est épargné par les pogos, ce qui n'empêche pas le sol de l'Olympia de bouger au rythme des foufous un peu plus loin, ce qui nous donne l'impression de sauter sans faire d'effort !
Kai a droit à son désormais traditionnel medley extrait de Walls Of Jericho : "Metal Invaders", "Victim Of Fate", "Gorgar" et "Ride The Sky" ; je me répète je crois, mais encore une fois j'ai cette impression paradoxalement agréable de me faire rouler dessus, la double pédale de Dani Löble retentissant dans ma poitrine sans s'arrêter pendant 15 minutes. D'autant que les bougres enchaînent avec "Heavy Metal (Is The Law)", jouée en entier cette fois (aura-t-on un jour "Ride The Sky" à la place ?).
Après ce marathon, Kai part se reposer en coulisses pendant le petit moment calme sur "Forever And One", Michael K. continuant ses pitreries en se collant une fausse bougie sur le haut du crâne.
Un peu plus tard, c'est Sascha Gerstner (George McFly !!!) qui a son moment de gloire avec un solo sur sa guitare au look si particulier (la "guitare du turfu" selon Vincent), pas forcément démonstratif mais mélodique, ça change un peu de la branlette de manches. En parlant de Sascha, je me demande un peu dans quel état d'esprit il se trouve : c'est un soliste incroyable, et Kai ayant légitimement voulu reprendre ses solos sur les vieux morceaux, il se retrouve à faire principalement de la rythmique. Pourvu que les autres lui laissent plus de place pour s'exprimer à l'avenir, car j'ai peur qu'il s'ennuie et finisse par vouloir partir. Mais c'est juste une impression personnelle, peut-être (espérons !) qu'il n'y pense même pas.
Cette partie du concert se termine sur "How Many Tears", précédée encore une fois de blagues de Kai ("Vous voulez entendre la dernière chanson de ce soir ? – Non ! – Ah, ok, alors goodbye…").

Il ne se passe même pas une minute avant que le groupe revienne sur "Perfect Gentleman" (and we all are perfect !), suivi, évidemment, de "Keeper Of The Seven Keys" ; ça fait toujours plaisir, surtout qu'Andi a plus de place cette fois que sur la précédente tournée ou Michael K. la chantait presqu'entièrement seul. Mais je continue de militer pour le retour de "King For 1000 Years" !

Après ce rappel de presque 20 minutes, le groupe quitte la scène une nouvelle fois, mais… mais il en manque une ! Effectivement, ils ne pouvaient pas nous laisser sans "I Want Out", l'occasion de faire chanter le public une dernière fois, avec une petite battle gauche/droite gérée par Andi et Michael K..

Bilan : un concert de Helloween est toujours un grand moment, même au bout de la 9ème fois (égalité avec Deep Purple !) ; malgré tout, il est dommage d'éclipser quasiment 25 ans de musique, même pour le retour de 2 musiciens fondateurs. Un petit "Mrs. God", "Hell Was Made In Heaven", "Final Fortune" ou "Straight Out Of Hell" aurait bien fait plaisir. Ou alors, qu'ils organisent une tournée des raretés, comme le Skeletons & Majesties Live de Gamma Ray !
Voici le petit défaut de la soirée, dont nous aurons largement le temps de parler avec Vincent, puisque notre trajet est rallongé à cause d'une panne sur le RER A. Bref, la soirée se termine comme elle avait commencée ! Mais entre le début et la fin, même si ce n'était pas parfait, c'était top quand même. A la prochaine, avec le retour d'Ivo on espère !

Setlist de Helloween
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Re: Helloween

Messagepar TofVW » 17 Nov 2024, 13:30

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Re: Helloween

Messagepar Judge Dan » 17 Nov 2024, 18:59

Allez allez, magnez-vous, c'est dans un an mais faut rentrer de la tréso et placer tout ça.
Pour vous éviter de chercher, pour Paris, c'est au Zénith, orga GDP, de 57 à 90 €.
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Re: Helloween

Messagepar TofVW » 17 Nov 2024, 19:01

Damned, ton message me fait penser que j'ai oublié les prix. Et franchement, pour la fosse ça va.

Catégorie 1 : 90,50€ ;
Catégorie 2 : 74€ ;
Parterre debout : 57,50€.
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Re: Helloween

Messagepar Judge Dan » 17 Nov 2024, 21:11

TofVW a écrit: Et franchement, pour la fosse ça va.

Je suis d'accord.
C'est juste le fait de payer un an avant... :roll:
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Re: Helloween

Messagepar TofVW » 13 Juin 2025, 13:33

Nouvel album le 29 août.



Je sais pas si l'intégration des vidéos marche bien : https://youtu.be/88Nn7CIpmWQ
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Re: Helloween

Messagepar TofVW » 25 Oct 2025, 11:30

Helloween au Zénith (Paris), le 22 octobre 2025

Déjà 9 ans que Michael Kiske (chant) et Kai Hansen (guitare, chant) furent de retour au bercail Helloweenien. Le côté évènementiel s’est donc largement atténué, et après un 1er album éponyme à 7 membres un peu surestimé selon moi, cette tournée passant ce soir par le Zénith sert à promouvoir Giants & Monsters, déjà beaucoup plus convaincant.
L’équipe est au complet ce soir, Ivo et Vincent (nous ne compterons pas Jérôme, l’ami imaginaire d’Ivo créé par son correcteur orthographique à la place du "je") ayant répondu à l’appel. Mais c'était sans compter le sketch qui se prépare…
Pour une fois, Ivo était parfaitement opérationnel : il est à l'heure, il n'a pas oublié ses bouchons d'oreille dans la voiture, il porte même un t-shirt du Graspop au lieu d'une chemise… incroyable !
Quant à Vincent, l'aventure démarre ainsi : descendu à la mauvaise station de métro, il se dirige dans la direction inverse au Zénith. Bref, il finit quand même par arriver, et là c'est le drame : il nous avoue qu'il croyait que le 22, c'était demain. Travaillant sur Paris, son billet est donc à la maison ; à 18h45, nous entrons Ivo et moi, et nous plaçons pile au milieu, à quelques mètres de l'avancée de scène, pendant que Vincent textote sa femme pour qu'elle envoie une photo du billet, afin qu'il puisse le scanner à la borne. Suivant le déroulé en temps réel depuis l'intérieur, où nous profitons de Queensrÿche, Accept, Saxon et Scorpions en fond sonore, nous apprenons que le billet est introuvable. Vincent décide donc de chercher la Fnac la plus proche pour l'imprimer (ce que nous ne comprenons pas, puisqu'un billet retiré en magasin ne peut pas être réimprimé, tout comme la Fnac ne peut pas ressortir un e-billet). Quelques minutes plus tard, en direct de la Fnac Gare de l'Est : imprimantes en panne.
Pendant ce temps, la première partie a commencé…


Beast In Black (19h25 – 20h25)

Une première partie de qualité, bien que n'ayant jamais vraiment accroché pour ma part. Le style des finlandais, assez semblable aux sorties récentes de Battle Beast dont est issu le leader-guitariste Anton Kabanen, verse un peu trop dans l'électro-pop-dance, avec un rythme disco bien trop marqué sur bien trop de chansons. La qualité du son, extrêmement médiocre, n'aide pas, et pourtant le temps passe relativement vite car malgré ces défauts somme toute subjectifs, le groupe assure vraiment, bien que l'immense scène paraisse un peu vide, surtout depuis le départ du second guitariste du groupe (et un membre au clavier permettrait un peu d'habiller tout ça, au lieu de diffuser les parties électro sur bandes).
Yannis Papadopoulos sait mener la barque avec sa voix haut perché, les fans sont nombreux dans la fosse et n'hésitent pas à scander les refrains ; finalement cette entrée en matière se révèle bien plus agréable qu'attendu !

Setlist de Beast In Black

Pendant ce temps, après un passage à la Fnac de Châtelet, Vincent est sur le retour et va tenter le tout pour le tout avec pour seule arme la facture qu'il a obtenue là-bas. À ce moment, je comprends que notre frère d'armes est tombé et que nous ne le reverrons plus ce soir…
Mais pendant qu'Ivo et moi attendons face au drapeau flanqué du logo d'Helloween en écoutant Ozzy Osbourne, re-Accept, Kiss et Twisted Sister, l'inespéré se produit : un appel de Vincent qui me demande où nous sommes pour nous rejoindre ! Il a convaincu 2 guichetières de sa bonne foi, et elles ont gentiment (ou par pitié ?) accepté de lui imprimer un billet d'invitation. Vincent est maintenant parmi nous ! Éreinté d'avoir parcouru la capitale de long en large et trempé de sueur alors que pour lui la soirée n'a même pas encore commencé, mais il est bel et bien là ! Et ça tombe bien, les lumières s'éteignent…

Helloween (20h50 – 23h10)

Le rideau s'écroule directement, et après une animation sur l'écran géant nous dévoilant l'intégralité de la discographie du groupe, les vieilleries arrivent ; non je ne parle pas des musiciens, mais bien des chansons, la soirée commençant directement par "March In Time". Premier constat, le son est toujours aussi mauvais, mais nos allemands sont en grande forme, à commencer par Andi Deris et Michael Kiske aux micros, qui seront renommés "André de Riz" et "Michel" pendant l'interlude acoustique un peu plus tard (désolé pour le spoil).
Après un petit discours du Gardien des 7 Clés sur l'écran géant, première surprise malgré le spoil dont j'ai été victime (merci YouTube) : "The King For A 1000 Years", que je n'espérais plus en live, mais là c'est le drame : des parties entières du morceau sont tronquées, comme le pont calme après le 2ème refrain, ainsi que tout le 3ème couplet et refrain ; une sorte de "radio edit" qui dure tout de même 8 ou 9 bonnes minutes, mais je suis quand même très déçu.
Arrivant étonnamment tôt dans la setlist, "Future World" (après la fameuse intro "Dans l'antre du roi de la montagne" jouée par Kai Hansen) lance les pogos qui ont eu un peu de retard à l'allumage, et qui ne s'arrêteront que ponctuellement lors de ce concert.
Mais n'oublions pas que les Citrouilles sont là pour promouvoir un nouvel album, en commençant par "This Is Tokyo" : l'ambiance retombe quelque peu malgré un refrain accrocheur et les animations proposées sur les nombreux écrans, derrière la scène, sur les côtés, et sous la batterie imposante de Dani Löble et ses 4 grosses caisses (oui, 2 sont inutiles, nous sommes d'accord).
Pas de "I'm Alive" ce soir, mais qui s'en plaindrait quand à la place on a un "We Burn" et ses jets de flammes forts à propos, ressorti sans prévenir de The Time Of The Oath ? L'ambiance remonte d'un cran et se maintient sans problème sur "Twilight Of The Gods". L'on constate donc que le temps de scène est parfaitement géré entre les chansons "solo" d'André et Michel. Sascha Gerstner (guitare) est, à notre plus grande joie, également beaucoup plus en avant que sur les tournées précédentes qui faisaient la part belle à l'époque Kiske/Hansen, et qui le voyaient donc relégué principalement à la rythmique. Michael Weikath, quant à lui, est fidèle à lui-même, déroulant ses solos incroyables avec une arrogante décontraction, son air bougon contrastant fortement avec ses mimiques rigolotes pour amuser la galerie ; sa maigreur m'inquiète, tout de même…
Kai, justement, prend le micro pour nous annoncer une nouvelle vieillerie du premier album Walls Of Jericho, et enfin…! Enfin se produit ce que je n'espérais plus depuis longtemps : entendre "Ride The Sky" en live, et surtout en entier ! Un moment de pur bonheur pour votre serviteur…
La retombée d'ambiance est violente avec "Into The Sun", un autre extrait du dernier album, un choix bizarre d'avoir mis cette ballade juste après l'un des morceaux les plus agressifs du groupe. Pas le titre le plus intéressant, mais les animations dispensées non-stop sur les écrans et parfaitement adaptées à chaque chanson, rendent le tout très agréable (mention spéciale à "Twilight Of The Gods" et ses bornes d'arcades) ; on est loin des citrouilles gonflables cheap d'il n'y a pas si longtemps.
Pas de "I Can" ce soir, mais qui s'en plaindrait quand à la place on a un "Hey Lord!" extrait du même album, Better Than Raw ? Selon mes souvenirs c'est la première fois que je l'entends en live, je l'aime bien et c'est cool, mais pas autant que le meilleur titre de Giants & Monsters : "Universe (Gravity For Hearts)" interprété magistralement par Michel malgré quelques petits couacs sur les paroles du refrain (le texte était écrit en gros sur l'écran derrière toi, on t'a grillé).
Pas de "If I Could Fly" ce soir, mais qui s'en plaindrait quand à la place on a un "Hell Was Made In Heaven" qui me prend totalement par surprise, alors qu'il fait partie de mon top 5 de Helloween ? Deuxième moment de pur bonheur…
S'ensuit un solo de Dani, un vrai solo de batterie pour lui tout seul, sans l'ombre du regretté Ingo Schwichtenberg planant au-dessus de lui comme sur les tournées précédentes : des patterns toujours impressionnants, mais malheureusement déjà vus plusieurs fois chez notre ami suisse : un petit peu d'humour comme sur le DVD Live On 3 Continents aurait été bienvenu. Mais on enchaine vite avec un autre classique arrivant bien tôt : "I Want Out". Toujours très bon, mais que va-t-il rester pour la fin ?
Mais ladite fin étant encore assez loin, voici le moment acoustique intimiste mentionné un peu plus haut : André et Michel prennent place sur des tabourets en bout d'avancée de scène, ce dernier étant équipé d'une guitare sèche. L'éclairage se fait beaucoup plus sobre et après quelques échanges humoristiques avec le public, avec comme résultat le nouveau surnom de nos 2 chanteurs, Michel entame l'intro de "In A Middle Of A Heartbeat", encore une vieillerie inattendue, qu'André de Riz interprète de la plus belle des façons. Ensuite, après un échange d'instrument et de micro, c'est Michel qui chante le classique "A Tale That Wasn't Right" pendant qu'André la joue à la guitare, avant d'être rejoint par le reste du groupe pour les solos et la fin du morceau.
À peine reposés par cet intermède que nous nous prenons "Power" dans la face. Je remarque que le groupe ne fait pas beaucoup durer les chansons en faisant participer le public alors que ce morceau, ainsi que "I Want Out" précédemment sont propices à ce genre d'exercice.
Pas de medley Walls Of Jericho ce soir, mais qui s'en plaindrait quand à la place on a "Heavy Metal (Is The Law)", en plus de "Ride The Sky" un peu plus tôt, chanté par l'interprète d'origine, à savoir Kai ? D'autant que ce dernier, qui avait pourtant fait appel à Frank Beck sur les derniers moments de Gamma Ray pour reposer sa voix lors des tournées, s'égosille à pleins poumons ; assez impressionnant pour ce petit bonhomme de 62 ans dont le chant n'est pas sa vocation première.
Après ce rouleau compresseur, le Gardien des 7 Clés revient nous narrer ses aventures, puis annonce "Halloween", et c'est parti pour 14 minutes de pur bonheur (encore), Vincent et moi ayant probablement cassé les oreilles de tous nos voisins à 10 mètres à la ronde lors des refrains. Je lui fais remarquer à la fin que "ça aurait été dommage de manquer ça, hein ?", histoire de remuer le troupeau dans la plaine.

La soirée touche à sa fin lorsque nous comprenons que l'intro de Keeper Of The Seven Keys part I, "Invitation", fait office de rappel, ainsi que de prélude à un nouveau rouleau compresseur, "Eagle Fly Free". Le son s'est progressivement et grandement amélioré depuis le début, et les twins guitars ont enfin un rendu sonore digne d'elles.
Malheureusement, à la fin de cette dernière, André de Riz nous annonce qu'il ne reste que 10 minutes avant la fin du spectacle ; ce qui signifie qu'ils n'auront pas le temps de jouer tout leur set ? Bizarre, le Zénith n'a pas de voisins…
Bref, le groupe annonce "A Little Is A Little Too Much", dernier extrait ce soir du dernier album, très sympa avec ses relents de l'époque Pink Bubbles Go Ape ou Chameleon.
Mais impossible de ne pas terminer avec l'un des grands classiques finaux habituels des Citrouilles et il ne reste que "Dr. Stein" pour assurer cette mission, lui-même clôturé par le refrain de "Keeper Of The Seven Keys", le Gardien venant nous toiser une dernière fois du haut de son écran ; à supposer que ce devait être là le dernier morceau prévu, ce qui rend ce manque de temps encore plus rageant !

Il est maintenant temps de conclure ce long pavé et de rentrer à la maison complètement conquis par ce 10ème concert d'Helloween, tout comme le groupe rentre en coulisses après l'habituelle distribution de médiators, baguette et (une !) peau de tom.
Comme me le fait remarquer Vincent, chaque nouveau concert auquel nous assistons semble meilleur que le précédent. Et dire qu'il a failli rater ça…

Setlist de Helloween

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