JOE BONAMASSA – OLYMPIA – 23/11/2009
J’avais pris depuis un an l’habitude d’écouter le dimanche soir sur Rtl2 l’émission de Francis Zegut, un jour dans le cadre des Zacoustics by Zegut, un jeune guitariste blues rock fit irruption dans ma vie : Joe Bonamassa. Même si je ne devins pas un inconditionnel de cet homme, je pris quand même du plaisir à l’écouter. Lors de notre venue à l’Olympia en juillet 2009, nous avons reçu un papier publicitaire, où figurait le nom de … Joe Bonamassa. Sachant que mon père était fan, je lui fis remarquer. Quelques jours après nous avions nos places.
La date du 23 novembre arriva rapidement, plus vite que je ne m’y attendais à vrai dire… Je partais donc de cours plus tôt que prévu pour rentrer attendre mon père. Comme d’habitude, il arriva aux alentours de 16h, et prîmes la route de la capitale. Temps de merde sur la route, vent, pluie, grisaille. Nous sommes arrivés à Paris à la bonne heure : 18h. La circulation n’était pas des plus aisées, mais je remplis à merveille mon travail de GPS avec le plan de Paris sur les genoux, nous avons donc retrouvé la salle et le parking sans problème. 19h, posés dans une brasserie, nous décidons de manger. Ceci terminé, nous nous dirigeons lentement vers la salle. Cette fois ci elle était déjà ouverte, nous avançons donc dans le hall, et là, telle ne fût pas ma surprise quand j’ai le seul, l’unique … Tonton Z !
Nous nous sommes rapidement installé à nos places, juste au dessus de la mezzanine, plutôt bien placées donc. Cette fois ci, à la différence du concert de Foreigner, la salle était plein (ou presque), l’extinction des lumières provoqua donc un hurlement de la part du public. Le groupe de première partie arriva sur la mythique scène. Un homme et une femme, simplement. Lui avec une guitare électrique toute simple, elle avec une batterie pas beaucoup plus complexe. Ils nous jouèrent du pop rock, simple lui aussi. Pas dégueux à écouter, mais pas très passionnant non plus. Remerciements à toute l’équipe, patati patata… Et voici que les lumières s’allument de nouveau : nous avons 20 minutes pour déambuler à nouveau avant le concert.
A 20h40, nouvelle extinction des feux, cette fois ci la foule était en délire avant même l’arrivée de l’artiste. Joe Bonamassa débarque sur la scène, accompagné de ses quatre musiciens. Guitare en main, habtillé classe, en grande forme apparemment. Il n’hésite pas à se ballader et à occuper tout l’espace scénique. Les chansons s’enchainent, pas de temps entre chaque, la musique est quasi-discontinue. Il ne s’adressa à nous quasiment qu’à la moitié du concert, juste pour nous remercier de notre accueil, visiblement il est content d’être là. Ce qu’il nous confirmera plus tard : “ I’m so happy to play here again, I already played here five years ago, in front of three hundred people.” Je ressentis un petit pincement au cœur à ce moment. Il fallait être vraiment motivé pour rejouer ici après avoir fait un tel public quelques années auparavant, mais ce soir c’est sans problème. J’espère que la médiocre qualité de cette review passera, mais je vis une sorte de drame à l’heure où je la rédige, et de plus, je ne connais pas les titres de ses chansons. L’une d’elle contient un extrait de Kashmir, du Zeppelin. Et ce n’est pas la seule référence au mythique groupe anglais, le concert s’achèvera sur une magistrale interprétation de Dazed and Confused. A croire que cette salle attire Led Zeppelin (cf un extrait de Whole Lotta Love pendant le solo de Juke Box Hero de Foreigner). Pendant ce concert, il utilise pas moins de huit guitares différentes, dont une acoustique. Chose qui m’a assez impressionné : sa vitesse de grattage sur une guitare sèche acoustique. Il grattait aussi vite voir davantage qu’avec une électrique classique, ceci produisant par moment un son de basse. Autre objet que je suis fier d’avoir vu ce soir là, une guitare à double manche (navré, je ne connais pas le terme exact pour désigner cet objet). Je n’en avais jamais vue de telles en vrai, mais seulement sur mes DVD de Led Zeppelin ou Bon Jovi. Cela dit, malgré un double manche, nous ne l’avons vu en utiliser qu’un des deux. Ce concert dura un tout petit peu moins de deux heures. Une première sortie de scène au bout d’une heure et demi, puis un rappel de vingt bonnes minutes. Point fort ici, comme dit précédemment, il n’y a pas de speech interminable entre les chansons, le concert dure 1h55, Joe Bonamassa joue 1h55.
Donc pour faire simple, c’est un très bonne surprise que de voir cet artiste en concert, un talent indéniable pour gratter, une très forte présence scénique, une grande diversité d’instruments utilisés. Une très bonne soirée passée dans cette salle après Foreigner en juillet dernier.

Merci à Tonton Z pour cette superbe photo, que je l'ai vu prendre
