par Rockfan » 15 Juil 2009, 23:36
voici ma review :
U2 – Stade de France – 12/07/2009
Finalement, je n’ai assisté qu’à ce concert et pas à celui du samedi, mais c’était tellement bon que je n’ai même pas à me plaindre !
Après mes grosses galères lors de l’achat des billets, j’ai enfin mes pelouses pour le 12. Et lorsque je vais voir mon voisin le samedi 11 pour savoir à quelle heure on part, il m’annonce qu’on ne partira qu’à 16h30. Horreur, je ne sais que dire… Déjà AC/DC au Stade de France gâché par un mauvais placement, si U2 se conclut pareil … Puis je me fais à cette idée, il n’y a pas moyen de le faire changer d’avis. Je suis même allé jusqu’à faire une mini crise d’angoisse pendant la nuit tellement je trouvais cette idée ridicule.
Le lendemain, je me poste une bonne partie de l’après midi devant sa maison avec un léger espoir, mais il n’en est rien, ne partons à 16h30 comme il était convenu. A 30 mètres de la maison, au premier rond point, contrôle de gendarmes. Souffler dans le ballon, tout se passe bien, contrôle des papiers de la voiture, tout est en ordre. C’est du moins ce que pense mon voisin qui a en réalité un an de retard dans on contrôle technique. Résultats ces emmerdeurs nous gardent une demi heure, et 90€ d’amende pour lui. Là je ne leur en veux même pas, on n’avait qu’à partir plus tôt. En pleures et à deux doigts de faire une nouvelle crise qui serait bien plus forte que celle de la nuit, nous partons finalement pour le Stade de France.
La route se passe bien, nous sommes 4 : mon voisin, un autre voisin, et la sœur de l’un d’eux. Finalement je me détends et parviens à discuter avec eux. Nous nous trouvons pris dans les bouchons en arrivant aux abords du stade. Mais fort heureusement nous arrivons à temps et garons la voiture sans encombre.
Nous montons vers le stade, tout est déjà ouvert. Nous entrons donc tout de suite, inutile de perdre davantage de temps. Kaiser Chiefs est déjà sur scène. Le groupe est sympa mais un peu répétitif à mon gout. Ils quittent la scène sur le coup de 20h20. Une petite heure d’attente, et U2 arrive !
Finalement, nous parvenons à avancer jusqu’au milieu de la pelouse (milieu gauche / droite & milieu avant / arrière), nous sommes donc super bien placés, assez pré pour voir le groupe sur la scène, et assez loin pour apprécier les écrans de The Claw. Justement, parlons de ce monstre, une araignée à 4 pattes, qui surplombe de toute sa hauteur le groupe, et même le stade, des éclairages de tout les côtés, et deux batteries d’amplis accrochées sur chaque côté de la partie supérieure.
Je profite de cette heure d’attente pour envoyer des sms à quelques personnes, et observer le stade se remplir encore jusqu’à l’arrivée du groupe, puis placer mon grand drapeau irlandais de façon à pouvoir le brandir rapidement !
21h15, ponctuel, U2 débarque sur scène, Larry le premier, qui s’empresse de taper sur sa batterie. Puis Adam et Edge font leur entrée et commencent à envoyer du son. Enfin Bono qui se fait désirer arrive à son tour, et le groupe envoi de suite Breathe. Une version live de la chanson agréable, sans plus. J’ai un peu de mal avec le dernier album du groupe, cette chanson passe mieux en live, mais rien d’exceptionnel quand même. Vient ensuite No Line On The Horizon, chanson titre du dernier opus du groupe. Ici le public est déjà plus réactif, les vocalisent assez présentes sont reprise par une grande partie du public de la pelouse, et de légers mouvements de foule se font déjà ressentir. Après cette chanson Bono salue, tout ça … Maintenant, c’est Get On Your Boots, premier single extrait de l’album. Une intro qui vient de très loin, qui commence par une voix toute basse, puis qui devient très forte, un court passage de la Marseillaise, et la chanson telle qu’on l’a connait. A ce moment, le public saute carrément comme pour se déchainer sur une chanson classique du répertoire du groupe. Cela laisse à présager un bon concert ! Voici ensuite Magnificent, second single de l’album. Là c’est la folie, l’écran géant nous offre des fleurs dans les tons roses. Bono nous lance sur des vocalises qui déchainent la foule, on saute, on jette les bras en l’air, on chante, c’est la folie ! La chanson fait fureur dans tout le stade.
Après cet enchainement de quatre nouvelles chansons en ouverture (fallait le faire, c’est assez gonflé, mais ca marche fort) qui ont fait monter la folie des fans en délire, U2 joue une chanson un peu plus datée, mais tant que ça, puisqu’il s’agit de Beautiful Day, parue en 2000. L’intro est rallongée et je ne reconnais la chanson qu’au bout d’une trentaine de secondes. Mais quel pied encore une fois. Et là, l’impensable se produit : ma chanson préférée, qui n’a pas encore été jouée sur les cinq premières dates de la tournée. En entendant ces sons si caractéristiques, je peinais à y croire. Mais si, nous avons bel et bien eut droit à Mysterious Ways !! Sur celle-ci je me suis déchainé comme jamais, quel plaisir d’avoir déjà une telle surprise, et puis d’avoir ma chanson préférée.
Après la chanson, Bono nous fait son premier speech, commémorant les douze ans de la victoire de la France à la coupe du monde de foot.
Voilà maintenant I still heaven’t found what I’m looking for, également bien reprise par la foule, à tel point que Bono arrète de chanter et laisse faire les fans. Vient ensuite Angel of Harlem, chanson qui ne m’a pas marquée tant que ca dans la carrière du groupe, ici je l’ai malgré tout appréciée. Version étendue de la chanson qui se termine par Don’t stop til you get enough, hommage à Michael Jackson oblige.
Ensuite nous avons Stuck in a moment you can’t get out of, une chanson apréable, mais sans plus, que le groupe avait sortie en 2000 aussi. Ca fait toujours plaisir de voir ressortir des chansons laissées de côté, mais peut être faudrait il les travailler un peu pour en faire une version lie qui colle au concert que l’on donne. Enfin c’était sympa quand même. Maintenant, une nouvelle chanson : Unknow Caller. J’attendais celle-ci, je ne suis pas déçu. Une version live comme je les aime, juste un rallongée par rapport à l’enregistrement studio, mais pas avec un solo interminable non plus. Une bonne version. Après, une chanson assez ancienne, titre d’un album, qu’il est plus qu’agréable de voir ressortir comme ça d’on ne sait où. Je veux parler de The Unforgettable Fire. Ici, l’écran géant à 360°, qui est en fait télescopique commence à se déployer pour venir effleurer la scène. Cette chanson est féérique, quand j’entends une telle variété de sons, c’est le mot qui me vient.
Vient ensuite une de mes chansons préférées du groupe : City of Blinding Lights, parue en 2004 sur Atomic Bomb. C’est la folie encore une fois, la chanson en elle-même n’est pas différente de la version studio, et je l’aime comme ça, mais c’est le light show qui est étonnant : sur les « pixels » d’écran géant déployé, des lumières de toutes les couleurs rappelant des buildings clignotent et défilent à toute allure, c’est magnifique. Après celle là, encore une chanson de 2004 : Vertigo. Celle-ci est taillée pour le live, et pour mettre le feu ! Objectif atteint, la pelouse est à nouveau déchainée, tout le monde saute, tape des mains en rythme, chante, hurle… Après Vertigo le groupe nous joue Crazy Tonight, une chanson du nouvel album. Que je reconnaitrais qu’à la toute fin, puisqu’il s’agit d’un remixe dance. Pas un genre que j’apprécie, mais en live ca fait bien bouger la foule, c’est pas trop mal une par ci par là.
C’est maintenant que le concert atteint son apogée, et qu’il devient le plus fatiguant. Sunday Bloody Sunday. La foule est en délire, the stadium is on fire !! Le groupe rallonge l’intro de la chanson, tout le monde est déchainé, ca se comprend, déjà la version studio de cette chanson est une tuerie, mais en live c’est encore plus énorme, indescriptible. La majeure partie du public connait carrément la chanson par cœur et couvre la voix de Bono. Pendant ces 6 minutes le stade est en feu pour de bon. Et ce n’est pas finit, puisque vient immédiatement après Pride (In the name of love). C’est encore la folie totale pendant 4 minutes de plus. Chanson également connue par cœur par une grande partie du public, c’est l’éclate générale. Les vocalisent du final de la chanson sont vraiment spectaculaire à vivre, et ne pas seulement à les entendre sur un CD. Ici Bono me fait un signe. En effet, en fin de chanson il brandit un drapeau irlandais, je fais donc de même une nouvelle fois, et comme nous n’étions que trois ou quatre dans le stade à avoir un tel drapeau, il nous a adressé à chacun un bref et discret signe de la main. C’est donc plus de dix minutes que je viens de passer à 200%, et ce n’est pas de tout repos ! Je suis complètement mort. Ca tombe bien, la chanson suivante est MLK, un truc plus calme, j’en profite pour me bercer lentement au rythme de la mélodie. Voilà ensuite encore une chanson de All that you can’t leave behind, l’album de 2000 :Walk On. Rien à dire de particulier, une chanson ‘normale’, une version live ‘normale’, tout se passe bien. Rien à déclarer quoi…
Un speech virtuel sur l’écran géant, en hommage à cette femme iranienne dont le nom m’échappe, mais à qui est dédiée la chanson précédente. Ceci fait aussi office de premier rappel.
Quand le groupe revient sur scène, c’est pour déclencher une nouvelle vague de folie avec son carton Where the streets have no name. L’intro de rêve qui monte lentement, la douce entrée en scène de la gratte, puis le tempo de batterie apparait. Et c’est parti pour cinq minutes d’éclate général et de mouvements de foule et tout genre. Nouveau speech de Bono, la guerre c’est pas bien, on est tous égaux, tout ça… Et voici LE moment sans doute le plus émouvant du concert : One. Ici toutes les lumières de la scène sont éteintes et le stade n’est éclairé que par les milliers de téléphones portables allumés, qui brillent de mille feux telles des étoiles scintillantes dans l’enceinte du rock’n roll.
Après ce moment fort agréable, le groupe nous a ressorti des ses archives Ultra Violet, une chanson parue en 1991 sur Achtung Baby ; peu ou pas jouée en live depuis. C’est aussi çca U2, on a des renaissances à chaque tournée, comme les chanceux de 2005 avaient eut Zoo Station.
Ensuite, voilà LA chanson culte de U2 : With or without you. Un public bercé par une délicieuse et envoutante mélodie. Des rosaces de lumières tourbillonnant partout dans le stade, avec pour seul compagnon l’obscurité, et peut être les voix des quelques 95.000 fans sous le charme. Après ces six minutes de pur bonheur, le groupe conclut sur Moment of Surrender, une longue et agréable ballade extraite du dernier album, que le public acclame fièrement.
Puis ce merveilleux concert prend fin. Un de mes seuls regrets est de n’avoir pas entendu le public fredonner les paroles de « 40 » comme il le fait après bon nombre de concerts de U2, quand le groupe ne joue pas la chanson.
Puis le stade se rallume, nous sortons lentement. Bien obligés de toute façon, nous étions au milieu de la pelouse ! Une fois dans la voiture nous commentons un peu ce concert, tout le monde est pleinement satisfait, et nous nous faisons la même remarque : tout les classiques sont la, sauf New Year’s Day. Mais vu le niveau du show, elle ne manque pas du tout. Par chance nous l’entendons immédiatement sur rtl2. Puis nous reprenons (toujours lentement, embouteillage oblige) la route de Reims. Après nous être perdus dans Aubervilliers pendant une bonne demi heure. Je me souviendrais nous avoir vus entrer sur une route nationale, puis d’un panneau d’entrée dans Reims, un trou de deux heures est présent après ce concert, comme après chacun de mes concerts ! J’ai assisté ici au show de mon second groupe préféré, et à mon meilleur concert. Je pense rester longtemps sur ce petit nuage irlandais…
Setlist :
Breathe
No Line On The Horizon
Get On Your Boots
Magnificent
Beautiful Day
Mysterious Ways
I Still Haven't Found What I'm Looking For
Angel Of / Don't Stop 'Til You Get Enough (hommage à Michael Jackson)
Stuck In A Moment You Can't Get Out Of
Unknown Caller
The Unforgettable Fire
City Of Blinding Lights
VertigoLet's Dance
I'll Go Crazy If I Don't Go Crazy Tonight
Sunday Bloody Sunday
Pride (In The Name Of Love)
MLK
Walk On /
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Where The Streets Have No Name
One
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Ultra Violet (Light My Way)
With Or Without You
Moment of Surrender