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Power Up - votre review de l'album

Vos réactions et commentaires sur Power Up
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Narcos
 
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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar Narcos » 21 Nov 2020, 14:47

Personnellement après une semaine d'écoute PWR UP est assurément un des meilleurs albums du groupe.

Je ne skip aucune piste tout les chansons sont excellentes.

Aujourd'hui mes préférés sont Realize, Throught the Mist of Time , witch's spell ,Demon Fire, System Down,

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Zejack
 
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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar Zejack » 21 Nov 2020, 15:28

Allez hop je vais chercher la version cd car depuis sa sortie je n ai écouté l album que sur plate-forme musicale
Une bonne excuse pour le ré écouter.
"I'll give you black sensations up and down your spine
If you're into evil, you're a friend of mine"

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Lapinot
 
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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar Lapinot » 22 Nov 2020, 01:19

Salut à tous,

J'ai eu bien des fois envie de me ruer sur le clavier pour vous partager tout de suite mes premières impressions, comme pour les précédents albums. Mais l'envie d'apprivoiser la bête et de ne pas dire trop de bêtises m'ont invité à prendre le temps.

Après de très nombreuses écoutes et des émotions bien changeantes, l'album commence à se dévoiler tel qu'il est, et non plus tel qu'on l'a projeté (que ce soit avec enthousiasme de midinette "c'est-le-meilleur-depuis-back-in-black" ou au contraire flegme désabusé "depuis-ballbreaker-ce-n'est-qu'une-inexorable-dégringolade").

Beaucoup de choses ont déjà été dites, et parfois avec brio par certains.
Pour ma part, la première chose que je retiens de cet album, c'est son énorme vitalité !
AC/DC réussit une fois de plus à nous faire croire à l'éternelle jeunesse, se foutant des modes et du temps qui passent. Une fois de plus, Angus en tenue de collégien envoie la sauce rock/hard/blues comme jamais -malgré son crâne dégarni-. Une fois de plus, les chœurs surproduits poussent comme sur For Those ou Highway to Hell. C'est excessif ? factice ? (touch) too much ? Peut-être, mais il vaut mieux un trop plein d'envie qu'un pas assez.
Ce pas assez qui rendait l'écoute de Rock or Bust aussi sèche : une fois dégonflé le plaisir de la nouveauté, ne restait qu'une structure essoufflée, en pilotage automatique tristounet.

Pour la 1ère fois, je retrouve la joie connue à la sortie de Stiff !
Cette joie qui m'a fait écouter l'album de 00:01 jusqu'à 3h30 non stop, comme une pucelle endiablée (bonjour le lendemain au boulot): au casque, puis en voiture à fond dans un rayon de 1km, puis re-au casque :mrgreen: :/: :/:
Cette joie qui te met la banane dans ta vie, qui te redonne bêtement l'énergie de tes premiers émois musicaux.

De cet album, je retiens une émotion particulière : THROUGH THE MIST OF TIME
Dès le premier accord, j'ai bondi de surprise, avant d'être rattrapé par des p.... de larmichettes, le cœur ravagé façon puzzle par ces deux-trois accords tout cons mais tellement bien sentis et qui te vrillent sans prévenir.
J'adore quand AC/DC réussit à faire du "mainstream" sans perdre sa patte. Ce genre de morceau dont tu sais que tu seras fier de les faire écouter à d'autres personnes moins fans du groupe. Entre un Anything goes trop produit (ce son de batterie) et un Rock the blues away trop sage (ce pont plan plan avant le solo...), le sentiment que ce morceau coche toutes les cases tout de suite, avec la force de l'évidence.

Pour les autres morceaux :

-REALISE : on en a tous parlé, le riffing sur les couplets est surpuissant, je regrette un peu la faiblesse du refrain qui ralentit la cadence infernale du morceau. Avec un autre refrain, ça aurait été un killer-hit.

-REJECTION : pas le morceau le plus dingue, mais ça reste solide, et j'adore l'énergie apportée par les chœurs sur les couplets (un parti pris qui obsède certains sur ce forum ! 8) )

-SHOT IN THE DARK : bon morceau. Rien à lui reprocher, le riff bien bluesy est sympa, le solo super. Mais c'est presque trop propre et poli. A réécouter dans quelques mois, peut-être que mon impression souffre du fait que c'est le morceau estampillé "single".

-THROUGH THE MISTS OF TIME : through the tears of joy.

-KICK YOU WHEN YOU'R DOWN : morceau très "The Razors Edge" dans l'ambiance et l'inventivité. l'intro désarçonne, le lead pris par la batterie surprend, le riff virevoltant déglingue tout... mais le "oh no" gâche tout, c'est pas possible ! J'espère m'en remettre avec le temps. :cry:

-WITCH'S SPELL : morceau solide et très classe. Une ambiance stonienne dans le riff avant le refrain. Pour une fois, de beaux effets avec peu de moyens déployés, ça fait du bien. le refrain haut perché reste presque délicat, sans forcer. J'aime !

-DEMON FIRE : pas mal. Comme sur Safe in NYC, Spooling for a fight ou Baptism by the fire, on est sur "LE" morceau up tempo. On sent l'envie d'envoyer et de faire une bonne BO à "Boulevard de la mort", effectivement, mais je ne suis pas bouleversé.

-WILD REPUTATION : j'adore ! Simple, puissant, riff bulldozer, chœur joyeux, petits licks bien sentis d'Angus... le genre de riff qu'ils pourraient jouer pendant des heures sans que je me lasse. Oui, un peu comme Gone shootin c'est vrai.

-NO MAN'S LAND : une intro à la Hard as a rock mais en plus sale. la basse qui vient amener le rythme : quel kiff ! un des morceaux un peu faibles au départ que j'aime de plus en plus. J'adore les montées de Brian vers le refrain, c'est puissant et mélodique à la fois.

-SYSTEMS DOWN : désolé, j'y arrive pas. je comprends pas le refrain, c'est biscornu, les couplets me semblent plats.

-MONEY SHOT : très bon morceau, malgré des couplets un poil faiblards (sans basse, charley sur-présent), ça se rattrape grandieusement sur la suite. Excellent refrain. Et en prime un solo qui prend enfin un peu son temps !

-CODE RED : avant de l'écouter, le seul titre de morceau que j'aimais pas ! Pas mal. Pas dingue mais pas mal. Avec son phrasé hyper scandé sur les couplets, Brian prend un malin plaisir à nous monter qu'il aurait peut-être excellé dans une carrière de rap ! :mrgreen:

En conclusion, merci, mille mercis ! :D
Bien sûr, l'album a ses défauts, mais quand on voit ce par quoi le groupe est passé, comment ne pas le remercier de raviver la flamme une nouvelle fois, avec plus d'intensité encore, défiant le temps et détrompant les déclinistes-pessimistes ?!
C'est un petit miracle de rock, cet album ! :slurp:

Long live AC/DC ! :/: :/: :/:

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bluebell
 
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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar bluebell » 22 Nov 2020, 09:09

J'ai préparé le brouillon de ma review, je reviens bientôt....

markushook a écrit:album totalement nul.
Narcos a écrit: PWR UP est assurément un des meilleurs albums du groupe
Lapinot a écrit: un petit miracle de rock
Jul' a écrit: rien à jeter
outoftunes a écrit:Ma review ne devrait plus tarder.
dimegoat a écrit: un sentiment de compilations de faces B
caraibes46 a écrit: je m'en tape autant de savoir ce que les autres en pensent
cedcedrock a écrit:album fabuleux, pas exceptionnel
Joey_18 a écrit:Toujours pas livré (...) Pour l'instant je suis plutot content
Heatseeker a écrit:Et pourtant…
ol a écrit: le développement naturel de votre vie intérieure vous conduira lentement, avec le temps, à un autre état de connaissance.
dogeatdog a écrit: l'album est meilleur que les 2 précédents (...) Je suis déçu une fois de plus.
caraibes46 a écrit:C'est aussi la première fois que je suis empli d'amour
Ballbreaker73 a écrit:mon avis est quasi identique
Heatseeker a écrit:C’est un jour tellement énorme et chargé en émotion pour moi.
stephs66 a écrit:Je lirai vos messages plus tard.
Toquey si gauses

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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar blackcervantes » 22 Nov 2020, 20:46

Il est vraiment toujours aussi bon l'album à la réécoute !
Cet album fait tout simplement l'unanimité pour moi, je tape toujours autant du pied !
J'ai pas eu une sensation comme ça depuis longtemps sur les derniers albums !
C'est court, c'est simple, il y a de très bons riffs, c'est efficace, c'est rentre dedans, il y a beaucoup d'énergie, je retrouve le AC/DC pur jus sans fioriture !
Le groupe avait déjà amorcé ce virage sur l'album Rock or Bust mais avec moins de brio, la je trouve que sur Power Up le groupe a touché quelque chose qu'il n'a pas atteint depuis longtemps !
Dans la construction des morceaux, ça me renvoie à Highway to Hell car dans les années 80, 90 et 2000, les morceaux devenaient différents dans la construction !

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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar angus » 24 Nov 2020, 12:00

Plus je l'écoute et plus je le trouve excellent ! Un retour en force phénoménal des boys !

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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar MC66 » 24 Nov 2020, 12:36

angus a écrit:Plus je l'écoute et plus je le trouve excellent ! Un retour en force phénoménal des boys !



Pareil, et aujourd'hui réception de l'objet physique, finalement! :D
Paris le Bourget 82/Paris POPB 84/Bruxelles 86/Paris le Zénith 88/Paris POPB-Vincennes-Hasselt 91/Milan-Paris POPBx2 96/Paris POPBx2 2000/Paris SDF-Turin 2001/Paris POPBx2-SDF 2009/Paris SDF 2010/Paris SDF 2015/ACDC rules!!

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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar Phil77 » 25 Nov 2020, 02:24

:diable: :/: Review frappée de l'éclair éternel :/: :diable:

Jul' a écrit:Si tu veux du roots tu n’as qu’à écouter les anciens albums. [...] Vouloir un acdc roots en 2020 c’est comme aller aux putes et demander un bisou.


Sans le savoir, Jul' le grand manitou a peut-être craché un venin (ou du foutre, comme dirait Gainsbourg) que l'on serait en mesure de qualifier de mot d'esprit. Soit, prenons-en note. Tout d'abord, et pour commencer le tour d'horizon de ce Power Up (évitons l'appellation PWR/UP pour des raisons de lisibilité), tâchons de marquer la surprise voire l'étonnement quant à la réception de nouvel effort studio AC/DCesque. Pour illustrer ceci, il y a un mot dans la phrase précédente qui aurait déjà dû vous mettre la puce à l'oreille et également vous chiffonner. Relisez. Est-ce fait ? Bien. Avez-vous trouvé LE mot ? Non ? C'était "nouvel". Pour en revenir au point initial donc, surprise que de voir la réception accordée à Power Up, le Non-nouvel album d'AC/DC.

Power Up n'est ni un album frais, ni un album neuf et brillant et surtout pas un recueil de nouvelles compositions. Ce n'est absolument rien de tout ça. Considérer cet album comme une nouvelle fournée est une erreur. Pure et simple. Du nouveau ? Dans des enregistrements qui datent de plus de deux ans aujourd'hui ? Du nouveau, dans des chansons ou riffs remisés au placard lors de l'enregistrement de Black Ice il y a douze ans maintenant ? Soyons sérieux. Un petit peu. Être sérieux, ce n'est pas drôle. Mais ça fait avancer bien plus loin et bien plus fort. Nous avons pourtant toutes les raisons d'être pétri d'émotions face à l'objet Power Up: Aimer avec un grand A le retour du hurleur sympa Brian, Saluer le retour du soldat Cliff, Accueillir le retour de l'indécodable Phil, se Rappeler de Malcolm monté aux étoiles comme nous pourrions le dire à un enfant ayant perdu un proche pour atténuer la tristesse. Nous avions tous nos raisons d'attendre ce dix-septième coup de manivelle. Pour la musique, pour l'hommage, pour les souvenirs, pour l'avenir, pour s'écharper les uns et les autres, pour débattre sur des choses ridicules nous enfermant dans notre entre-nous que nous affectionnons. Il y aurait tant d'autres raisons d'attendre Power Up. Il y a eu tellement de raisons. Mais nous avons de quoi avoir de l'émotion, une vraie émotion. Nous pouvons troquer les cœurs de pierre et les masques pendant moins de quarante-deux minutes. Écoutons Power Up.


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Des douze titres de la tracklist, deux sont déjà connus d'avance, les singles Shot in the Dark et Realize. C'est ce dernier qui a la très lourde tâche d'être le dix septième opener d'un album label AC/DC, rejoignant ainsi une liste parfois marquée par des classiques, souvent par des beaux brûlots et quasiment tout le temps par des sons ne donnant jamais de place à l'indifférence. Force est de constater qu'il y a bien des invariables sur cette planète et que cette toute première salve en est une. C'est solide, très nerveux, annonciateur d'une ambiance rageuse que nous espérons à ce stade diffuse et continue tout au long du disque. Rejection, que nous jugerons poliment comme faisant le job ne contribue ni à remettre un coup derrière la tête et commencer à faire de Power Up un éventuel incontournable, encore moins un absolu discographique sans frontières des genres. On en retiendra le plaisir de Brian, très joueur et en forme ainsi que les contributions en arrière-plan des chœurs, donnant un peu de peau sur les os fragiles du morceau. C'est ensuite au single original de l'album, que nous connaissons depuis les premiers jours d'octobre (Shot in the Dark) de faire son apparition. Maintes fois écouté, maintes fois décortiqué, il n'a désormais plus aucun secret. Du AC/DC dans son expression habituelle. Gras, efficace, empreint d'un boogie qui se respecte. Plus grand titre d'AC/DC ? Restons sérieux. Plus grand titre de Power Up ? Mon dieu que ce serait quand même triste. Trois titres passés et nous pouvons le dire, nous sommes plus que dans les sentiers battus. Nous sommes dans des sentiers flagellés en gros plan façon Passion du Christ. C'est AC/DC. Ça a la gueule d'AC/DC, ça renifle le AC/DC, ça cause comme AC/DC. Mais il manque LA sensation qui fait juste dire "AC/DC" en tête, avec un sourire malicieux plein de l'égoïsme d'un plaisir solitaire qui nous donnerait envie d'être, pendant le temps d'un titre, le sixième membre de la formation.

Parfois souligné voire acclamé par les critiques, Through the Mists of Times avait de quoi figurer sur le papier comme un potentiel pilier de l'album. Pari presque réussi, à 95%, la faute à des refrains assez peu prenants (nous apprécierons tout de même la progression des accords), manquant un peu de tonus pour les déguster pleinement et conjurant légèrement avec des couplets à mi-chemin entre l'esprit "feel good" et une petite dose de mélancolie dans les paroles qui tirent vers le haut la perception de la chose. L'envie de proposer quelque chose de grand et qui claque se fait sentir sans problème mais la tentative se retrouve plutôt bancale. Une chanson qui, en d'autres termes, a exactement les mêmes symptômes que des Miss Adventure & Co, où l'essai n'est pas transformé et où l'on trouve à redire quand la musique s'arrête. Plus que les chansons ratées totalement, ce sont vraiment ces morceaux qui n'y vont pas à fond qui sont potentiellement susceptible de tuer l'album, comme tous les autres albums de tous les artistes au monde. Il vaut bien mieux inspirer une déception sérieuse, réelle et totale qu'une demi-satisfaction ouvrant grand la porte aux regrets. La colère et le raté mène à un sursaut, à une reprise en main bien franche, la demi-molle (usons des vrais mots) à une nuit merdique avec la main et des pensées qui flanchent. Si Rejection nous avait donné l'occasion de retrouver un Brian joueur, c'est le groupe tout entier qui se met au diapason pour un Kick You When You're Down de très bonne facture, impossible à faire sonner convenablement dans les mains d'un autre combo et aérant comme il le faut l'écoute. Si les chœurs et les "Oh no" ne sont pas une erreur en soi (on serait tenté de dire le contraire), leur répétition ad nauseam pousse l'ensemble à la limite de la faute de goût, similaire à ce que l'on aurait pu avoir sur un The Razors Edge d'il y a trente ans.

Mais il manque LA sensation qui fait juste dire "AC/DC" en tête, avec un sourire malicieux plein de l'égoïsme d'un plaisir solitaire qui nous donnerait envie d'être, pendant le temps d'un titre, le sixième membre de la formation


Est-ce bon de s'autociter ? Totalement. Assumons nos propos. Faisons tous ainsi. Faisons-le car Witch's Spell justifie la citation. Justifie la citation et la tord, la twiste dans tous les sens, la fêle, la craque, la brise. On y est. Enfin. ENFIN AC/DC propose LE premier titre vraiment AC/DC de Power Up. Ce fameux titre qui aux premières mesures vous font dire que vous connaissez déjà tout par cœur et dont on attend fébrilement l'arrivée des refrains. La similitude avec Ballbreaker et son Burnin' Alive a déjà été relevée, elle n'en est pas moins juste. Comme en 1995, c'est bien la section rythmique qui emporte haut la main la palme du plaisir et de l'éclate. De quoi se rendre compte à nouveau de l'importance capitale de Cliff dans le puzzle, de la cogne de Phil et de la gratouille suintante de Stevie. Le crû 2020 d'AC/DC vient de gagner ses premiers galons de beau disque. Assurément la piste qui donne envie de tous nous retrouver en live, dans une enceinte bondée, avec genoux et mollets douloureux, entourés de visages vus et revus balançant des anecdotes entendues et réentendues avec une joie qui ne s'en démord pas pour la simple expérience de communier à nouveau ensemble quelque chose d'indescriptible et d'infiniment dérisoire mais ô combien forte quand elle se produit. N'ayons pas peur de le dire, Witch's Spell fait partie de ce qu'il y a eu de mieux dans les sorties d'AC/DC depuis très longtemps. La peau sur les os se dote de chair typée Bœuf de Kobe entre les deux constituants, enfin Power Up s'esquisse un destin autre que celui d'un album en plus à écouter par réflexe, usage et bienséance, plus que par envie. Et nous sommes à la fin de la Face A. Coup de canon !

Récapitulons, nous sommes à mi-parcours. Si l'on pensait encore être surpris par AC/DC en 2020, il aurait fallu être sacrément gonflé, voire légèrement aveugle. Ceci nous permet d'aborder quelques questions techniques, moins dans le feeling et plus dans les détails. Brendan O'Brien ne fera jamais consensus. Jamais sa production et sa patte ne sera saluée unanimement pour ce qu'elle peut apporter à AC/DC. Pourtant, osons. Qu'on le veuille ou non, aujourd'hui, O'Brien est la troisième addition historique dans le domaine de la production chez AC/DC: le duo Vanda/Young, "Mutt" Lange avec la trilogie de tous les succès et aujourd'hui Brendan O'Brien et le triptyque de la légende. Oui, triptyque de la légende. Parce que nous sommes dans l'après avec AC/DC. Il n'y a plus rien à prouver, plus rien à conquérir, le succès est fait, la réputation est obtenue, alors que reste-t-il ? Simplement, un horizon de fin de carrière cohérent et crédible. C'est ce que O'Brien amène depuis Black Ice en 2008. Rappelons nous de 2008. Combien aurait crû qu'AC/DC allait encore être là, en mode bataille, en 2020 ? Combien l'ont crû en 2014 avec Rock or Bust et l'ambiance plus que particulière des deux années qui ont suivies ? Qui aurait pu croire qu'en 2020, nous serions en train d'analyser et de décortiquer des "Oh no" et tout le tremblement ? Franchement. AC/DC en 2020, c'est une nouvelle version du Miracle de Fatima et de son Troisième Secret: une déclaration de foi contre les non-croyants de l'Église AccaDacca menée par ses Saints-Patrons Young + Young, Johnson, Williams et Rudd. La vision de la Vierge Gibson se montre inégale mais pourtant bouillonnante, comme en témoigne Witch's Spell. Tout n'est pas rose, tout n'est pas réussi mais tout est cohérent. Au final, les seuls vrais défauts que l'on pourrait relever sont un mixage et un mastering inégaux, dont on sent que les compresseurs et/ou limiteurs ont eu fort à faire, donnant parfois un résultat assez casse-tronche, où pour illustrer la grosse caisse et Brian se retrouvent parfois perdus et noyés dans l'ensemble. Toutefois, il faut le préciser, ce n'est pas d'une gravité extrême. Pour récapituler, voici une Face A qui ne révolutionne rien, pas totalement excellente mais qui se contente de rassurer et de finir sur les chapeaux de roues. Pour mieux faire crisser les gommes de la Face B sur de gros bastions ?

Ouverture de cette Face B. Demon Fire. On pose les bases d'entrée, dès le titre. Successeur des Safe in New York City, Caught with Your Pants Down, Shake a Leg ou du déjà oublié par la majorité Baptism By Fire, ce septième track s'impose naturellement comme le plus remuant de tout l'album, exposant aux yeux de tous le haut voltage que le groupe possède encore. On serait tenté de voir ce morceau comme "démoniaque" mais on va s'éviter un jeu de mots tout naze. On va plutôt se contenter de tirer notre casquette à la pêche déployée, à cette absence de complexes si caractéristique des boys qui leur sied à merveille et qui nous souffle dans les bronches façon force 12 sur l'échelle de Beaufort pendant que nous essayons de rejoindre à la nage le cargo AC/DC naviguant dans son propre ouragan de puissance. Renvoyant aux bonnes heures de l'album Stiff Upper Lip (vingt ans déjà !), Wild Reputation est une petite pépite de groove et de justesse, qui fait du bien dans tous les sens où l'on veut bien le prendre. Une sympathie naturelle et instinctive se dégage de la piste qui plus que d'être une jolie réussite, s'attelle à empêcher Power Up d'être décousu. Un titre qui fait le lien dans le grand tout. No Man's Land, dont on pourrait instinctivement deviner la gestation lors de la mise en chantier de Black Ice, marque surtout sa présence dans la tracklist par la cohérence artistique que le groupe s'acharne à avoir depuis l'opus de 2008. On s'y retrouve, on sent ce potentiel à diviser le public mais on ne rechignera pas à l'idée d'avoir à nouveau une petite mise en danger, une petite prise de risques de la bande. La caisse claire de Phil en est le témoin parfait, cette dernière ayant subi un traitement à la Skies on Fire, très sèche mais cette fois-ci placée plus en retrait dans le mix contrairement à ce même Skies on Fire où la batterie occupait le premier plan.

Le tempo remonte à nouveau pour Systems Down. Le groupe continue sur sa lancée d'initiatives et délivre une petite bombinette de premier ordre, étonnante aux premières écoutes. Le désarçonnement peut se comprendre parfaitement, ne serait-ce que par l'introduction (vue justement comme "insolite" par l'ami Garbage Man sur son topic dédié). Ce dixième morceau ne ressemble à aucun autre de Power Up: plus froid, plus méchant, plus vil. Brillant Chausson, notre bon pote sympa à tous, tient une forme olympique au micro, de quoi nous mettre du baume au cœur compte tenu des péripéties de l'ère Rock or Bust. Les refrains ne sont absolument pas en reste, teintés d'une ambiance forte et plutôt sombre. Un titre exutoire, bastonneur dans l'esprit où Angus y signe son meilleur solo de l'album. Avant-dernier tour de piste de Power Up, Money Shot revient sur les chemins plus classiques et convenus, sans perdre en intensité pour autant. Soyons honnête, le titre est un peu plus passe partout mais le groove absolu du groupe saura satisfaire les plus réfractaires de l'audience. Parfaitement adapté à la gouaille de Brian, Money Shot déroule sans obstacles pour une explosion dans des refrains ultra-plaisants, très fédérateurs, comme ceux de Witch's Spell. En conclusion de Power Up et parce que toutes les bonnes choses ont une fin, Code Red clôt les débats. Ce Stand Up, Part.II est à placer très haut dans les réussites vocales du père Johnson, décidemment ultra à l'aise sur cette fin d'album. D'aucuns auraient préféré un up-tempo plus destructeur pour le final, nous y verrons davantage un jeu de miroirs assez bien vu avec Emission Control, signant la fin de Rock or Bust. Ça coule de source lors de ce retour furieux dans le passé où tout est maîtrisé de bout en bout, en passant des guitares à la basse, de la cogne de la batterie aux voix. Le code rouge autour d'AC/DC a été donné il y a plusieurs années et il vient désormais d'être levé pour de bon. Et le vinyle s'arrête. On souffle, on respire. On ouvre à nouveau les yeux.

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C'est terminé. La fin d'un album d'AC/DC est toujours douce amère, car elle nous laisse dans la joie de bons moments mais aussi dans l'interrogation sur l'avenir. Une nouvelle fois, parce qu'en effet, il y a bien des invariables, c'est ce que Power Up nous donne. Voilà ce que nos cinq gaillards se sont donnés comme mission il y a deux ans à Vancouver. Voilà le résultat: un album qui contient de vrais moments de belle musique, avec de très grands hauts et de très petits fossés. Infimes, presque inexistants et qui, tout de façon, sont absolument insignifiants. Parce que ce qui fait de Power Up un album d'ores et déjà clé dans la discographie n'est pas réellement sa qualité, bien présente et indiscutable, ni même sa réussite critique dans le monde. Ce n'est rien de tout ça. Vraiment rien de tout ça. Power Up, c'est un hommage mais avant tout, c'est une fête. C'est un album festif, qui sans se mouiller nous donnera dans les mois qui viennent une envie quasiment impossible de nous réunir pour fêter ensemble la vie, la joie, l'énergie et le plaisir. N'aurions-nous pas envie d'exulter sur Realize en ouverture des concerts ? N'aurions-nous pas envie de scander le refrain du single Shot in the Dark ? N'aurions-nous pas l'envie d'être ensemble, en tant que compagnons, pour une transe globale que procurera peut-être Witch's Spell ? N'aurions-nous pas, tous, l'attente fébrile de l'intro de Demon Fire ? N'aurions pas juste envie de nous lâcher pendant deux heures, à nouveau ? Disons un grand oui que nous voudrions tout ça, dans une situation où l'on espérera ne plus jamais avoir à employer cette grammaire au conditionnel. Pourtant Power Up a été marqué au rouge, tel sa pochette, par le conditionnel. Par des théories, fantasques ou non, par des envies, des regrets, des reproches, de l'incompréhension, des fausses certitudes, des vraies erreurs, dans une ère pas si lointaine de nous. Une ère pas si lointaine où nous avons perdu nos repères qui nous tiennent à cœur dans AC/DC, dans des choses relevant parfois du rien du tout mais qui nous réconfortent.

Il y a des combats qu'on ne peut pas gagner, y compris AC/DC. L'âge, la maladie, la mort, que nous affronterons tous un jour, de par la faute de notre plus grand ennemi qui nous rend tous égaux, jamais battu et que nous ne battrons jamais: le temps. Malcolm a disparu. Il s'est envolé. La raison d'être originelle d'AC/DC est partie et elle nous a laissé, sans réellement vouloir nous abandonner. Elle n'aurait jamais voulue laisser derrière elle une bande de copains et des millions d'amoureux de sa musique seuls. Parce que Malcolm y a passé sa vie. Parce qu'il a œuvré pour ça. Pour laisser un monde bien à lui, partagé pour tous, par le biais de quatre lettres et un symbole, par des classiques de la musique contemporaine au-delà des genres, par des succès phénoménaux, parfois par des bides, par des foules qui se lèvent et qui chantent, par des images et une philosophie marquante, par le clip de Play Ball, par un respect acquis aux quatre coins du monde avec comme seule vraie arme de destruction la sincérité, reconnue par tous les publics et par des artistes de toutes les scènes imaginables. Il y a cet adage qui dit qu'une mort signifie une naissance quelque part sur Terre. C'est vrai. La mort a donné naissance à ce dix-septième album, en dépit des différences, des erreurs passées de chacun, du vécu, de la tristesse et des doutes. Un jour, ils ne seront plus là, il faut bien se le dire, se le mettre en tête. Mais ils auront essayer de combattre, de se montrer combattifs pour un disque qui l'est dans ses entrailles les plus profondes. Tous l'ont été à leur manière. Combattif, Angus qui a perdu ce qu'il avait de plus cher. Combattif, Brian qui a dû laisser son public pour ne pas se ruiner la santé. Combattif, Cliff qui par la force du cœur ira jusqu'au bout de la route. Combattif, Phil qui nous espérons y trouvera l'aide afin de se remettre sur les bons rails. Une combativité admirable, remarquable pour des copains qui n'avaient pourtant plus rien à prouver. Des copains, des vrais, qui forme le vrai grand A, celui de l'Amitié, qui ont pu se montrer forts mais toujours humbles et plus que jamais profondément humains. Ça valait le coup de revenir, de mettre les histoires de côté, de continuer à exister. Même pas pour nous, mais au moins pour eux. AC/DC, c'est rien de plus que de la musique de copains, avec tout ce que cela implique. Aujourd'hui, il n'y a plus de membres plus importants que d'autres, plus marqués AC/DC que certains.

Angus, Brian, Stevie, Cliff et Phil. Ou comment prouver que ça vaut encore le coup de se battre. Qu'AC/DC appartient bien à tous. Qu'AC/DC a su, sait et saura se relever, en 1980 comme en 2020 et sûrement comme dans les siècles prochains quand nous ne serons plus là et que des générations bien lointaines poseront leurs mains sur ces pochettes, les yeux sur ces images, les oreilles sur cette musique, la tête sur ces histoires. L'œuvre de Malcolm. Éternelle.

"Enfant des années futures, bien lointaines des miennes, n'écoute pas ce que j'ai dit lors des premiers paragraphes. Ni la review d'ailleurs. Oublie ça. C'est insignifiant. Ne te laisse pas avoir par ça, par les propos d'un jeune con qui pense tout savoir avec des mots qui claquent, qui parfois le dépassent. Reste humble, reste vrai comme ceux que tu vas écouter pour la première fois. Eux ont tout fait pour que tu puisses avoir de la fierté quand tu écoutes leur musique, de la joie, de l'attachement, de la sincérité, parce que la musique, à mon époque on dit que c'est la vie. Laisse-toi plutôt porter par ce qui arrive. Le courant remettra toujours sous tension la machine. Elle s'appelle AC/DC. Vas-y petit...Power Up."


:/: :diable:
Dernière édition par Phil77 le 23 Déc 2020, 15:05, édité 1 fois au total.
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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar Judge Dan » 25 Nov 2020, 11:36

Le silence qui suit la lecture d'une review de Phil77 est encore du Phil77.
By chiling woods I stand
A grimly sound of naked winds.

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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar Scottux » 25 Nov 2020, 12:45

C'est surtout que c'est violent dès le matin.
Il faut ensuite digérer le pavé. :lol:

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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar samcdc » 25 Nov 2020, 13:13

même les Cougloff de Jul doivent être plus digestes :mrgreen:
Ca f’rait plein de jaloux / Qui n’en ont pas du tout / Ca f’rait plein d’envieux / Qui n’en ont pas chez eux / Ca f’rait plein de méchants / Qu’en ont pas de si grand / ca f’rait plein de badauds / Qu’ont rien vu d’aussi beau

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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar caraibes46 » 25 Nov 2020, 15:29

Je me suis réveillé ce matin, les oiseaux chantaient, il faisait beau... Je me suis dit, allez hop, un petit tour chez H2, histoire de savoir si Bluebell à enfin édité sa review de Power up... Il est 15h27 et je viens juste de finir le 4eme paragraphe de la review ci-dessus... Je vais peut-être me lever...
...

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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar MC66 » 25 Nov 2020, 16:04

Pavé sans doute intéressant, mais dissuasif, plutôt que faire de l'analyse je préfère consacrer ce temps précieux à une petite réécoute de l'album, it's only Rock'n Roll and I like it! :wink:
Paris le Bourget 82/Paris POPB 84/Bruxelles 86/Paris le Zénith 88/Paris POPB-Vincennes-Hasselt 91/Milan-Paris POPBx2 96/Paris POPBx2 2000/Paris SDF-Turin 2001/Paris POPBx2-SDF 2009/Paris SDF 2010/Paris SDF 2015/ACDC rules!!

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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar MasterBob » 25 Nov 2020, 16:45

Ca fait plaisir de lire tous ces noms bien connus du forum... Ca fait bien des années que je ne pas venu faire un petit tour, mais l'écoute de l'album m'a tout de suite donné une irrésitible envie de partager mes impressions. J'avoue que probablement comme un bon nombre d'entre vous, je ne surveillais la sortie de l'album que du coin de l'oeil. J'avais trouvé Black Ice et Rock or Bust plutôt bons mais sur le long terme je m'en étais finalement détourné. Je redoutais que cet album ne confirme une sorte de pente descendante, la confirmation du passage au troisième âge, un groupe qui se caricature...

Je pense pas que j'apporterai grand chose à la discussion de mélomanes confirmés en détaillant mon écoute. Mais les pensées qui m'ont marquées sont les suivantes. Dès les premières notes je me dis "ouais voilà, c'est du AC/DC"... Une confirmation de mes "craintes" qui se transforme au fur et à mesures que les morceaux s'enchaînent, en soulagement, puis en gratitude. "C'est du AC/DC", après quasiment 50 ans de carrière, tous les épisodes que l'on connaît. Et pas du AC/DC moyen, peut-être le meilleur depuis 25 ans? Trouver la ressource, l'inspiration et tout simplement l'envie à ce stade là dans une carrière de musicien, pas pour créer quelque chose d'absolument révolutionnaire mais qui soit rien que comparable niveau qualitatif à ce qu'ils ont fait des décennies auparavant... C'est extraordinaire et c'est ce à quoi j'ai pensé durant cette première écoute. La sensation d'écouter un nouveau Ballbreaker alors qu'on est en 2020. D'où la gratitude; beaucoup d'émotion qui se bousculent durant cette petite heure, et qui m'ont poussé, moi qui me suis plutôt détourné du hard rock ces dernières années, à passer le reste de la soirée à enchaîner les albums, les lives et les clips, puis à faire la tournée des autres groupes de hard qui tournaient en boucle chez moi il y a 10 ans. Cette sule écoute m'a littérallement filé un gros high qui m'a porté jusqu'à 2h du mat'.

A tel point que j'ai du attendre pour la deuxième écoute, qui n'a lieu qu'en ce moment. Quel bonheur de constater que l'impression est la même. Le passage fort à mon avis va de Shot in the Dark à Witch's Spell, mes quatre préférées de l'album. Cette dernière et Through the Mist of Time sont les plus marquantes pour moi. Le reste de l'album ne déçoit pas et conforte l'impression de se recevoir le plus doux des réacteurs d'avion dans le bas de la nuque. Systems Down est un autre moment fort, puis même si on ne finit pas au pic de l'intensité, si on ne se retrouve pas à la dernière note comme Vil Coyote au dessus du vide d'un canyon, on est baladés en douceur jusqu'à la fin sans ne rien pouvoir y faire.

L'album est court, incisif, et surtout uniforme en terme de qualité. Voilà un album qu'on a envie de réécouter en entier dès qu'il se termine. Sans sauter une seule chanson, car même si on a ses préférées, on ne peut pas raccourcir encore plus un plaisir si court!

Voilà, je ne sais quoi dire d'autre et n'aurais rien à rajouter de plus que les connaisseurs sur l'aspect technique, qui pour mes oreilles profanes semble proche de ce qu'il s'est fait de mieux dans l'histoire du groupe. La voix de Brian est peut-être ce qui fait le plus plaisir, en repensant aux péripéties de ces dernières années...

Voilà pour cette modeste contribution! Bises à tous les copains! :)

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Re: Power Up - votre review de l'album

Messagepar Phil77 » 25 Nov 2020, 17:56

Scottux a écrit:C'est surtout que c'est violent dès le matin.
Il faut ensuite digérer le pavé. :lol:

samcdc a écrit:même les Cougloff de Jul doivent être plus digestes :mrgreen:

caraibes46 a écrit:Je me suis réveillé ce matin, les oiseaux chantaient, il faisait beau... Je me suis dit, allez hop, un petit tour chez H2, histoire de savoir si Bluebell à enfin édité sa review de Power up... Il est 15h27 et je viens juste de finir le 4eme paragraphe de la review ci-dessus... Je vais peut-être me lever...


Purée les mecs, fallait que j'exorcise ce que j'avais sur le cœur. Cas de force majeure. :lol:

Ce qu'il y a à retenir en fait, c'est que ça cogne, ça hurle, ça gratte, la basse fait bombombombom, qu'AC/DC c'est serious business et qu'on a n*qué le monde. J'aurais pu en rester là... mais bon... fallait que j'y aille à fond. :lol:


Chouette MasterBob, en effet ça fait longtemps. :/:
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