Bon Jovi - Montreal - Centre Bell - 18/02/2011
Bonjour à tous. Aujourd'hui, petite chronique du show de Bon Jovi d'hier soir au Centre Bell de Montréal.
Annoncés depuis longtemps, ces deux shows ont été sold-out très rapidement. Je pensais passer mon tour à cause du prix franchement déraisonnable, puis finalement, j'ai fait un bon coup 2h30 avant le début du show, donc avec deux de mes colocs, on a finalement fini par y aller.
On arrive donc sur le coup de 19h20, le show devant commencer à 19h30. Finalement, avec 20 minutes de retard, le groupe ouvre par Last Man Standing, devant un Centre Bell incroyablement garni. C'est la septième fois que j'y vais cette année, et assurément c'est la fois où j'y ai vu le plus de monde. Jon est sur une petite plateforme au fond de la fosse, tandis que le reste des musiciens est sur la fameuse scène ouverte. A la fin de ce morceau (plutôt anecdotique et servant probablement un peu à régler le son), Jon descend de son emplacement et traverse la fosse pour rejoindre le reste du groupe. La foule hurle, les gens sont déjà à fond dedans.
A peine a-t-il rejoint ses musiciens qu'il s'empare du micro : "Montreal, Canada, stand up !". Tout le monde se lève dans la demie-seconde, ce qui est suffisant pour le groupe lance le méga-tube You Give Love A Bad Name, repris par la foule, réellement impressionnante. Jon bouge beaucoup, est déjà en sueur, et le groupe est en place, le son est désormais bon, bref c'est parti ! Même pas de pause , ils enchaînent direct après un autre hit (Born To Be My Baby), vraiment bien envoyé. Lost Highway change un peu de registre mais remporte un franc succès, devant une audience à 95% debout. Viennent ensuite Whole Lot Of Leavin et When We Were Beautiful, qui marchent fort également.
Le groupe balance alors le hit planétaire it's my life, qui fait un véritable carton, reprise par toute l'assemblée. Elle est excellemment exécutée, et bénéficie d'effets de scène réellement impressionnants. En effet, la stage a un écran géant qui peut se diviser en plusieurs petits écrans pour donner différents effets. Pendant ce temps, Jon montre qu'il a du métier : il multiplie les pauses et petits sourires de BG pour les caméras, il bouge beaucoup pour aller voir les fans qui sont sur les cotés et derrière, etc...
Runaway remporte ensuite un très franc succès, tout comme We Got It Going On. Mais la boucherie de cette première partie de show vient maintenant avec Bad Medicine. La foule est vraiment en délire, Richie est déchaîné, Jon ne tient pas en place...Puis tout s'arrête brusquement ! Jon chambre un peu le public en disant qu'il changerait bien de genre de musique pour ce soir, puis le band entame Pretty Woman, qu'il reprend dans une version assez fidèle, avant de continuer Bad Medicine. Effet garanti.
Jon quitte ensuite la scène pour laisse sa place au chant à Richie sur le morceau Lay Your Hands On Me, avec son intro où le public participe à fond, puis son riff de guitare dément. Force est de constater que si Richie fait un peu peur quand il s'agit de faire les cœurs, il s'en sort plutôt bien ici.
Vient ensuite une partie acoustique pas vraiment dingue mais pas désagréable non plus, où le groupe joue sur le devant du circle.
Le retour au son amplifié sera très bon avec Who Says You Can't Go Home et I'll Sleep When I'm Dead, qui marchent très très bien auprès d'un public toujours aussi bruyant. Jon s'arrête un instant pour introduire No Apologies, qui rencontrera aussi un bon succès. La fin du show arrive ensuite avec l'enchaînement Have A Nice Day/Keep The Faith, qui font un véritable carton.
Le groupe se retire ensuite, et les lumières s'éteignent. Le public du Centre Bell hurle à un tel point que ça fait mal aux oreilles, c'est assez incroyable. Bon en même temps, on sait tous qu'il va revenir, mais là c'est la grosse surprise ... bah non en fait il revient. Forcément, les gens hurlent encore plus, les membres du groupe se regardent avec des grands sourires, l'air réellement touchés. Le show reprend avec une version de Dry County très réussie et super touchante, avec les parties leads de Ritchie Sambora qui sont exécutées à la perfection. Ils poursuivent avec Wanted Dead Or Alive, là encore très réussie. Le premier couplet est d'ailleurs entièrement chanté par la foule. Gros carton, comme on pouvait s'y attendre pour cette belle ballade. I love this town et The More Things change poursuivront ensuite sur cette lancée. Après ces deux pièces, Jon commence à parler au micro puis balance les premières paroles du tube interplanétaire Livin' On A Prayer. Le public, pour une dernière fois ce soir, ne se fait pas prier, et commence à la chanter. Là encore, c'est assez incroyable de voir une audience faire autant de bruit. Le band entame ensuite la chanson, qui sera, encore une fois ce soir, parfaitement exécutée. Jon en profite pour faire une dernière fois le tour de la scène et aller voir chacune des sections. Après une ultime standing ovation (même si techniquement les gens étaient déjà debout...), et plus de 2h45 d'un concert quasi-parfait, le groupe se retire et nous dit à demain, pour un deuxième soir.
Au final, moi qui ne suis pas un die-hard du groupe, j'ai passé un moment exceptionnel. On sent le groupe ultra pro et carré. Le leader Jon Bon Jovi sait parfaitement maîtriser le public. Avec son band, ils ont réussi à tenir l'audience 2h45 (27 chansons !!) sans jamais vrai moment faible, et c'est tout un exploit.
Le groupe sera de retour en Europe cet été pour une tournée de stades, qui, bien sûr, ne passera pas par la France. Si vous avez l'occasion d'aller voir, foncez, vous ne serez pas déçus.