Covered In Black a écrit:Hard-as-Rock a écrit:
Un film d'une noirceur déconcertante. A tel point qu'un sentiment de profond mal être envahit le spectateur. Je l'ai constaté non seulement sur moi-même, mais aussi sur les personnes à côté de moi.
Je vous conseille de le voir, ça fait beaucoup réfléchir mie de rien, mais c'est à éviter lors d'une soirée bien agréable à côté de la cheminée, ya rien de mieux pour briser une ambiance romantique !
Vu hier soir. Brillant mais hélas un peu moins dépouillé que le bouquin (les lois de l'adaptation...).
Vigo nous fait oublier qu'il y a 15 ans il n'était pas grand chose, et qu'il est maintenant un acteur avec qui il faut compter. Charismatique, voire mystique dans sa quête survivaliste obstinée!
Les décors sont superbes et le film a du coûter bonbon en cendres, les "bad guys" cauchemardesques à souhait font réfléchir à ce que nous deviendrions si on nous enlevait tout notre confort pour nous laisser livrés à nous mêmes dans les ténèbres post apocalyptiques: plus de sécurité, de règles, d'animaux, de vie... Ça m'a rappelé le "Ravage" de Barjavel.
Petit bémol: la musique sirupeuse (pourtant de Nick Cave & Warren Ellis) qui flingue des scènes contemplatives qui n'en avaient pas besoin! Mince, le monde est en train de mourir, la musique n'est plus censée exister de cette façon, vu qu'il n'y a plus de repères. Mais va faire un film sans musique et essayer de le vendre...
Second bémol, la fin ou le scénariste a tricoté sur la base du bouquin, très bien, mais pourquoi toujours souligner lourdement en surchargeant de détails supplémentaires une scène qui parle déjà suffisament d'elle même.
Je confirme pour le cafard après le film (qui est fidèle a l'idée que je me fais de l'apocalypse), j'ai enchaîné sur l'anniversaire d'un pote, mais le cœur n'y était plus trop...
leyder a écrit:"prend ça, salaud!", par exemple.
Jul' a écrit:Il est formidable ce Hard-as-Rock !
Riffraff a écrit:Toi tu dois adorer Les Stones .... Avec leur humilité déployée a chaque morceau. Et meme plusieurs fois par morceaux des fois, mais ca c'est les concerts privilégiés...
ConanleMoloch a écrit:Dans le fond, Emerich a compris le truc : quand on mise sur le visuel, ça sert à rien de rajouter de la philosophie de bas étage et des messages ultra convenus, il devrait appeler Cameron.
leyder a écrit:J'ai vu Avatar ce week-end en 3D. Je ne sais pas si c'est le cinéma qui voulait ça mais ce système n'est pas encore très au point : lunettes à taille unique (qui me glissait sur le nez en permanence) verres trop petits, trop sombres, la 3D se limite à la taille de l'écran ce qui gâche un peu l'effet, il faut donc être assez proche de l'écran pour pouvoir en profiter au maximum.
Sur ce, avatar est un mélange entre Pocahontas et les animaux du bois de cat'sous avec un discours écologiste amené avec la finesse d'un troupeau d'hippopotames. Le film est vraiment bluffant, magnifique d'un point de vue strictement visuel mais le scénario est vraiment cliché, caricatural, d'un classique extrême. J'ai plusieurs fois levé les yeux au ciel et plusieurs fois regardé ma montre. J'ai même relevé quelques répliques un peu nanardes : "prend ça, salaud!", par exemple.
Ce n'est pas un mauvais film, mais avec 15 ans de préparation, on était en droit de s'attendre à un scénario un tant soit peu travaillé. Mais il vaut le coup d'oeil malgré tout, uniquement pour la beauté des paysages et la finesse des décors et des personnages.
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