Un concert à l’étranger est toujours un moment des plus particulier parce que justement il n’y a pas que le concert. Voilà un an que GODOWN et moi-même sommes descendus en Catalogne pour voir RAMMSTEIN à l’œuvre deux ans après les concerts des Arènes de NÎMES.
Que reste-t-il de ce concert ? Je vous propose un retour en arrière avec les moments qui me restent en tête, tout ça un peu pêle-mêle :
- Arrivée près du RCDE STADIUM CORNELLA, magnifique enceinte, on se gare facile, la classe !
- Merchandising, impeccable !
- T’as vu GODOWN, il n’y a personne ? Euh, ouais mais on s’est gouré de porte… Il faut aller tout là-bas, standing in the queue …
- Trois heures d’attente en plein cagnard. Nos physiques de Norvégiens prennent chers !
- Entrée dans le stade. Scène gigantesque, punch in our faces !
- Bien placés côté Richard mais en compagnie du fils caché de Marilyn MANSON et Brian MOLKO.
- Amusant, jusqu’à la première partie, les enceintes diffusent du RAMMSTEIN.
- Première partie, Duo Jaketok ; le duo commence par MEIN HERZ BRENNT, ça passe. Ensuite, mon esprit a lâché « Dis-moi GODOWN, tu te souviens comment on inverse une matrice ? ».
- Arrivée des chevaliers d’outre-rhin, Christoph SCHNEIDER en premier dans un écran de fumée,
- Arrivée des autres au fur et à mesure. Nouvelles parures, superbe !
- La basse d’Oliver qui me rebondit dans les tripes sur WAS ICH LIEBE,
- Les morceaux du nouvel album passent très bien l’épreuve du live, quel dommage qu’ils aient enlevé SEX de la set-list après ce concert.
- Enfin HEIRATE MICH ! Depuis le temps !
- DEUTCHLAND avec ce remix, sympa mais faudrait pas pousser le bouchon trop loin Maurice !
- Till ne participe pas à la chorégraphie.
- MEIN TEIL, la chanson se suffit à elle-même, pas besoin ces vieux artifices, le chaudron me gave un peu …
- La fosse est étonnamment calme, bizarre pour l’Espagne.
- Mon voisin fait un face-time …
- DU RIECHST SO GUT ! Ach …
- Fin de ce très bon concert après plus de deux heures (première pour RAMMSTEIN je pense …)
- Ecran qui défile en mode film pour remercier tous les techniciens.
Et que retenir de nos pérégrinations ? La dégustation de fruits de mer avec la LANDSLIDE’S FAMILY ? Sans aucun doute . Pour ce qui est de notre séjour barcelonnais, notre arrivée chez Inès, allemande expatriée avec sa fille, sur les hauteurs est on ne peut plus cordiale. Je ne la reconnais pas mais GODOWN me dit que c’est elle qui jouait la gouvernante dans « JOY A HONG-KONG ». Je le crois. Par contre, le moment où Inès a perdu de son capital sympathie, c’est quand elle a fermé le loquet intérieur de la porte d’entrée en allant se coucher. Coincés à la porte quand on revient du resto, GODOWN frappe, sonne, appelle … Désespéré, je gueule "WINTER IS COMING !", histoire de foutre les jetons. No résult ! J’ai heureusement gardé les clés de ma voiture. On descend en ville chercher un hôtel … Pendant deux heures on tourne avant de se retrouver dans un hôtel de banlieue. Je me gare, sûrement pas vraiment où il faut puisque j’ai un beau butterfly (Danyel GERARD, c’est pour toi) sur le pare-brise.
De retour à la maison, Inès est désolée. Ok mais nous on a job, R+ warten auf uns. Inès n’étant pas rancunière, elle nous demande quand on est arrivé au stade si elle peut prendre dans notre bouffe pour sa fille. Sacrée toi !
Le retour dans nos contrées se fera sans encombre. Au passage de LA JONQUERA, GODOWN évoque ses souvenirs d’abat-jours finlandais et de tabourets mexicains. Je le laisse dans sa nostalgie et pense déjà à nos prochaines destinations.
Cette review est dédicacée à tous les amateurs de bidets avec qui mes rapports furent aussi divers qu’enrichissants.