raaaaah...Quelques jours après l'évènhement, je ne peux m'empêcher de vous raconter la soirée qui fût une de mes plus grosses claques live... J'ai nommé Iggy and his fuckin' stooges au zenith de Paris, ce concert du 8 mai 2006, ultime liberation d'hormones sauvages et de comportement primaire avant ces fuckin' examens du deuxieme semestre !
Initialement booké puis annulé pour manque de thunes, une amie que je salue bien au passage m'annonce le samedi midi qu'elle m'avance les sous et qu'elle va chercher ma place car : "je sais à quel point c'est important pour toi alors je vais te chercher ta place"... le week end s'annonce donc royal et l'excitation est deja bien plus que palpable ! merde quoi, lundi soir je vais voir les stooges !!!!!
depart de lille en voiture avec deux potos, julien et greg', deux fans d'AC DC et consorts, eux aussi possédés par le venin de l'iguane sur tant de classiques, du premier brûlot produit par john cale jusqu'à la sauvagerie du funhouse dirigé par galluci, pour terminer en beauté par le raw power!
le gang de detroit n'aura frappé que trois fois, mis cela suffit amplement pour vous reléguer au tapis... (et puis 3 ça doit être un nombre d'albums magique (hendrix aussi n'a "que" 3 efforts en studio)
depart en debut d'apres midi de lille donc et arrivée sur paris 2 bonnes heures plus tard apres les traditionelles pauses wc sur ces bonnes vieilles aires d'autoroute
la bagnole empeste dejà la clope et le whisky (ça va de soi le pilote ne boit pas hein !) sur les airs endiablés de l'iguane, quel bonheur
arrivée sur paris et le soleil commence à se lever ça s'annonce bien.
petit tour dans le parc de la villette avant de se rendre aux hostilités.
entrée dans la salle ou je prie de passer la fouille sans me faire gruger l'appareil photo bien calé dans le calecif! cool je suis passé sans encombres !
une petite bière histoire de chauffer encore plus une machine déjà bien chaude et nous penetrons dans l'antre du zenith qui pour deux bonnes heures sera vouée aux eclairs de folie de mister ron asheton et aux deboires hallucinés de l'iguane.
Je passe sur le groupe de premiere partie, les brats, djeuns de paris qui montent doucement à coups de piston et s'improvisent "heritiers punkwoak newwave" (j'ai du mal à les qualifier ceux là)...enfin ce doit être quand même enorme pour eux de se taper la premiere partie des stooges au zenith de paris.
Ils enchainent leurs titres plutot fades sous les cris de colere des fans bargeots de l'iguane ! les bouteilles d'eau et autres gobelets volent dans tous les sens sur scene pour enfin laisser place à une flopée de pieces cuivrées atterissant tout droit dans la gueule du guitariste/chanteur. Je peux au moins saluer sa reaction positive par rapport à tout cela. "Nous sommes les brats et vous allez nous aimer"...mouais on, verra dans 5/6 ans les ptis gars !!! NOUS ON EST VENUS VOIR LES FUCKIN' STOOGES !!!!!!!!
une petite demi heure plus tard les gens se mettent en place dans les gradins comme il faut et les plus hardis prennent place dans la fosse au plus pres des barrieres... Le bataille s'annonce d'hors et déjà hardue entre tous ces chevelus au perfecto bien usé!
la sono crache ses dernieres chansons et s'arrête soudain lorsqu'apparaît le gang des tueurs, l'esprit sauvage et fou de la motor city qui debaqrue sur la scene parisienne, prête à foutre le feu et à balancer un mur de decibels ensanglanté dans nos pauvres petites oreilles de fans!
Iggy s'avance en courrant et c'est parti pour "lose"! le deuxieme brulôt de l'epique et fantastique funhouse ! la foule devient barge, c'est que ça secoue sec la dedans !!!!on voit déjà les premiers ptis gars achevés dès la premiere minute de la premiere chanson qui reculent bien dans le cul de la fosse aux serpents pour rejoindre un endroit moins sujet à de tels débordements d'energie!
Quant à moi, la premiere perle enfilée, je tente de reprendre mon souffle dans la chaleur suffocante et l'odeur de mollusque avarié mais je reste devant la barriere car je suis conscient d'être en train de vivre quelque chose d'unique.... Il y à encore quelques jours, je m'imaginais en 70' au grande ballroom avec l'apogée des stooges, devant la scène à headbanguer comme un bienheureux... sauf que ce n'est plus un rêve la réalité revient me defoncer les tympans lorsque ces fous envoient leur furie devastatrice sur tant de classiques, dans le desordre désolé

) not right, 1969, down on the street, tv eye, dirt, 1970 et le fabuleux "I wanna be your dog" ou la foule est maintenant incontenable...
iggy se postye tour à tour sur les amplis en mimant sa "penetration" de "raw power" ou se balance aux câbles des enceintes... c'est encore plus fou lorsqu'il se jette litéralkement dans le public et je le reçois deux fois en direct, en train de porter iggy pop tout en essayant, tant bien que mal me direz vous... de contenir la pression incroyable des autres fous alentour qui veulent toucher l'iguane !!!
c'est un moment absolument incroyable ! une telle ferveur et une telle communion, je n'avais jamais ressenti ça auparavant...ou plutôt si mais pas de cette façon là en tous cas !!!!!
Nous sommes à la moitié du concert mais il ne m'à pas fallu longtemps pour me rendre compte qu'il serait tres tres difficile, voire impossible de tirer des photos convenables! j'attends "dirt" au tempo quelque peu plus soft, pour decocher l'appareil!
No fun arrive et c'est une bonne vingtaine de personnes qui montent sur scene pour hurler l'incandescence d'une chanson qui penetre votre âme, l'essence même du rock fou de la motor city ! mon appareil photo est tombé sous les vagues incroyables de la foule et je ne monteraio malheureusement pas sur scène, un peu déçu mais bon on est là pour la musique avant tout non????
Nous approchons de la fin du set mais les fuckin' stooges nous reservent quelques rappels dont eux seuls ont le fou secret!
Bien entendu "I wanna be your dog"... quelle plus belle maniere de dire au revoir au public??? et un autres dont je n'ai plus le souvenir...
bref le concert se termine dans la moiteur laissée par le public qui s'élève au dessus de ces têtes chevelues, une bonne partie de la fosse reste encore au moins dix minutes pour scander le nom de leur idole, pour qu'il revienne au moins pour une chanson...alors que les roadies ont déjà eteint les amplis et commencent à virer le matos hors de la scène...
Une soirée magique en tous cas, un souvenir à jamais gravé dans ma mémoire et une seule chose à dire, ce mec est encore une vraie bête de scène, un veritable tigre doté d'une sauvagerie extraordinaire et absolument jouissive pour le public, et faire encore ce qu'il fait à 59 ans relève du surréalisme, même avec des speedball et de la poudre...et pour ça monsieur l'iguane: RESPECT ...!
voila, maintenant c'est le retour sur lille, des images plein la boîte grise et les oreilles en lambeaux, dès qu'il repasse je retourne le voir sans hesitation, et je vous conseille vivement de faire de même pour qui n'à jamais vécu l'experience stooges...
Voila, merci de m'avoir lu, j'espère que ceux qui ne conaissaient pas encore trop l'histoire et la musique du gang de detroit vont s'y mettre.
je vous laisse en compagnie de quelques unes de mes photos, l'appreil photo à mechamment morflé en tous cas !!!
MAD BOY
Un flou (même pas fait exprès

) mais je trouve que ça rend bien alors je la mets dans le post)
Prince of fuckin' darkness
wah Com'on !!!
et enfin, pour terminer... la belle affiche achetée à la sortie du zenith et qui trône desormais au dessus de mon canapé
