Etonné d'aucunes reviews de votre part pour le concert des Black Crowes à la Cigales le 27 juin 2013, je me permets d'y apposer mon compte rendu.
Depuis un jour de 1989, où j'ai posé les oreilles sur le premier album des Black Crowes, j'ai immédiatement senti que ce groupe entrerait dans le firmament des groupes où l'on tombe en émoi dès la première note et depuis, mon addiction pour ce quintet n'a pas varié d'un iotat !
Ce 27 juin, un rêve est devenu réalité, les Black Crowes était à la cigale et j'y étais ! Je trépignais d'impatience depuis le jour ou j'ai acheté mes tickets et c'est d'un pas nerveux et euphorique que je suis entré dans la salle avec une certaine admiration pour l'architecture, c'était petit, intime, la configuration parfaite.
Au passage, je me prends un T-Shirt de tournée tout en faisant remarquer à mon fils que "Savoir parler la langue de John Waine" était utile en toutes circonstances, le vendeur ne sachant pas manier la langue de Molière. ( How Much for this one...Really ?? )
La configuration de scène est particulière, c'est assez petit pour l'ensemble du matériel y figurant, comme depuis un certain temps, des tapis tout droit sortis des antiquaires ou des marchés aux puces ornent le sol, à se demander si le groupe allaient devoir rentrer en y enfilant des pantoufles, de peur que mère-grand vienne tirer les oreilles de ces garnements, surtout qu'il y avait de l'encens tout proche, imaginez la catastrophe ?? Bref, j'étais en fosse, sur le devant de la scène et je n'ai pas connu ça depuis 1984...C'est dire !
20h17, début de l'extase, le groupe entame avec un "Jealous Again" tout en enchaînant sur un "Thick'n'Thin" pour chauffer la salle qui me semblait un peu molle ! Le groupe est heureux d'être à Paris et ça se voit, Chris Robinson est au top vocalement ! Tout s'enchaîne merveilleusement pendant 2 heures, mon fils et moi sommes au anges, d'autant que ce fut son premier gig et pas des moindres, je chante à tue tête, je bouge comme un ado de 16 ans par contre, derrière moi, il y a un type, looké trip Bowie/Warhol, un peu casse bonbons, haranguant le groupe entre 2 morceaux par un anglais approximatif et une haleine de poney ! l'intensité du gig va crescendo, tout les hits y passent et "Remedy" nous remets en selle pour un final d'anthologie, La Cigale est conquise puisque dans un ultime effort et devant l'insistance de la salle, le groupe décide de revenir une dernière fois pour un "Jumpin' Jack Flash" de derrière les fagots afin de nous achever.
Au final, nous sommes trempés, heureux, les oreilles en compote et ce n'est pas les inconvénients du retour qui nous on enlevés ces petites étoiles que nous avions dans nos yeux, Cette soirée là, j'étais plus jeune que mon fils, j'avais retrouvé mes 16 ans et la joie d'une fosse.
Afin d'en terminer avec ce compte rendu et de vous faire admirer l'ambiance :
Jumpin' Jack Flash :
http://youtu.be/97mjxuLsd3QBallad In Urgency :
http://youtu.be/DgZPdGqBb_ERemedy :
http://youtu.be/qFbFmKsM4_A