Montereau est une superbe petite ville située sur l'Yonne . Depuis 11 ans , cette bourgade dynamique organise un festival répondant au doux nom de"Confluences". Pour le genre de musique qui nous intéresse , il convient de signaler que Status Quo , Johnny Winter et ZZ Top y furent déjà invités . Cette année , c'est Thin Lizzy qui n'était pas venu en France depuis 25 longues années . En effet , leur dernier passage remontait au 26 mars 1982 au Pavillon Baltard lors du Renegade Tour .
Thin Lizzy étant mon groupe favori depuis fort longtemps , il était évident que je ne pouvais rater cette opportunité en cette journée ensoleillée du 9 juin .
Alors que mes et moi nous nous promenions dans les travées du festival , nous tombâmes nez à nez avec John Sykes et Marco Mendoza . Légèrement retourné par l'aspect soudain de la situation , je tends à Sykes le vinyl que j' avais préparédepuis longtemps en l'occurrence le Live and dangerous . Mauvaise pioche, tu es trop émotif
) puisque le John n' était pas encore dans le groupe . Il s' empare de mon sac pour se saisir du Life et y apposer son précieux sceau . Satisfaits de notre rencontre , nous laissons les 2 compères regagner leurs tentes.
0h45 : le show débute sur des sirènes stridentes de police . Nul doute que Jailbreak entamera les hostilités . Interprété dans une version décapante , le groupe semble bien en place . Sykes chante en bien , Gorham assène des soli étincelants ,Mendoza est concentré sur sa basse tandis que Tommy Aldridge martèle ses futs comme un damné. Waiting or an alibi est interprété dans la foulée et l' on sent chez les guitaristes l' envie d' en découdre sur les parties harmoniques .
Don't believe a word est exécuté dans une version qui est comparable à celle exécutée dans Live and dangerous à savoir incendiaire . John Sykes présente Cold sweat ce qui suscite un enthousiasme massif du public . Au milieu du solo de Gorham , survient une panne de courant qui durera un bon quart d' heure avant qu ' il ne soit rétabli . Les roadies qui sont deux , tentent tant bien que mal de pallier à cette fâcheuse panne en vérifiant interminablement les différents instruments , chose qu ' ils avaient déjà effectuée avant le set en nous assourdissant au plus haut point .
Le groupe revient , rejoue Cold Sweat pour enchainer sur un morceau beaucoup plus mid - tempo Dancing in the moonlight qui est enchaîné à Massacre , grand morceau lizzien par excellence . Are you ready succède à Massacre . L' avalanche de décibels se veut apocalytique . La pause est de rigueur lorsque le groupe décide d' interpréter Still in love with you , morceau qui prit sa dose d' émotion lorsque Lynott interpela le public en s'écriant littéralement :"Is this the end?" Et le public de réagir aavec un "NOOOOOOOOO " franc et massif . Puis , c'est au tour d'Emerald d' être revisité dans une version survitaminée .
Bad reputation est interprété dans une version dynamique et donc bien pêchue . Cowboy song se fait aussitôt entendre , suivi de l' incontournable The boys are back in town . Le groupe prend congé mais va revenir . La suite dans quelques instants .
