Merci Bur pour ce retour ! Encore quelques petits efforts (aller voir Rudd à Savigny par exemple) et tu ne seras plus un traître.
Bon.... par où commencer ?
Tout d'abord, le père Slade, j'avais eu la chance de le rencontrer en février 2011 et je dois dire que c'était pas trop mal.
viewtopic.php?f=1&t=6031&p=323556#p32355615h30 : C'est en toute simplicité, cheveux au vent (Godown, s'il te plaît), veste patchée bien en vue, Austin Mini Cooper V8 TDi turbo16 blanche replica "Bullitt team" autographe Steve Mc Queen portière gauche, Jacqueline Bisset portière droite, very confidentialy limited edition, jantes superlight MKII 7x13 noires, papillon magenta en peluche au rétroviseur, que je débarque au Casino de Bâle.
Après avoir claqué une paie de profession intermédiaire dans les machines à sous, bu une bouteille de champagne Salon 1985, fait une offre de prix pour acheter un costume de Frank Sinatra exposé à la vue de tous, je rejoins les habituels fans allemands, autrichiens, suisses. (Special clin d'oeil au groupe venant du Haut-Doubs
)
Nous sommes pas trop loin de l'entrée, aussi Mme "Slade" vient-elle à notre rencontre. Elle nous demande à qui est la voiture blanche exceptionnelle garée à l'entrée de l'hôtel... c'est en toute humilité que je lui déclare que ce véhicule d'exception m'appartient. Bien. Après avoir déplacé ma voiture qui bloquait le passage de la camionnette du traiteur, retour aux choses sérieuses. Chris Slade nous a rejoint. Il est fatigué, mais souriant et comme souvent (ça n'a pas été le cas pour les deux dates précédentes) disposé à dédicacer tout ce qui se présente à lui. Je lui tends donc une jante superlight MKII 7x13 noire.
Je vous passe les bières à 10 euros, ridiculement bon marché.
19h30 : Ouverture des portes.
+/- 20h15 : Début du concert. Chris Slade arrive, nous salue. Je suis au second rang, côté Stevie. Pas question de bagarre, ce soir c'est cool. premier titre: "Are you ready ?" Yes I am. Mais.... mais... où.... est.... tags ? J'ai pensé à lui à ce moment là parce que le connaissant, j'imaginais sa gueule se retourner (oui, en général aux concerts, il est juste devant moi) et me regarder en grimaçant. Les titres s'enchaînent, du Gary Moore, du Uriah Heep, du AC/DC.... il y en a pour toutes les oreilles. Seulement moi, y'a des trucs qui me chiffonnent : ça manque de punch, d'engagement. C'est trop doux, zéro prise de risque. Les titres hors acdc m'emmerdent, et ce pour quoi je suis venu est vraiment faiblard. En fait, le plus ennuyeux là-dedans, ce n'est pas que le guitariste (fils de la femme de Chris) ne fasse pas son boulot, mais simplement que l'ensemble ne soit pas coordonné entre les musiciens... ca flotte, c'est pas trop sérieux, j'ai l'impression de voir des répétitions d'un groupe de copains, il n'y a pas de fausses notes, non, mais c'est pas cohérent. Le chanteur est moyen. Nan franchement rien ne m'emballe. Alors je boude.
Bras croisés, je fixe M. Slade qui lui fait son travail. Il est hors catégorie, c'est évident. Que l'on aime ou non son jeu : putain le mec assure quand même. Génial de vivre ça à trois mètres de lui : il grimace, il en chie, mais il fait le travail. Chapeau. Après ce moment hors du temps où je gravais dans ma mémoire ces beaux instants privilégiés, à ne fixer que Chris, je me suis barré. Juste après Riff Raff, avant Thunderstruck. Je ne voulais pas entendre de Thunderstruck avec ce groupe-là.
Crissage de pneus dans le parking souterrain pour impressionner les filles, quelques doigts d'honneur à leurs mecs (j'ai les vitres fumées
), il me faudra ensuite une petite heure pour arriver à la maison et serrer fort mes petits Powerage tout étonnés de me voir rentrer si tôt.
Jul'.