blackice a écrit: absolument convaincu que ce n'est pas la thune qui les poussent à monter sur scène.<br abp="903"><br abp="904">En fosse, aux premiers rangs, j'oublie que je suis en stade. Donc le plaisir reste intact. Même si les côtes morflent un peu
Quand à l'évolution du groupe, c'est on ne peut plus normal. Qui peut affirmer qu'il pense la même chose, agit de la même façon, hier à 15 ans, et aujourd'hui à 50 ans ? Lemmy ? Renaud ? Et encore ...<br abp="907"><br abp="908">Je partage cependant le post d'intro de ian (le côté artistique), mais sans l'amertume ... C'est un peu comme un couple qui a plus de 50 ans de vie commune et qui s'aime (pour de vrai) : tu crois que le gars se dit "putain, merde, elle était si jolie ..." (ou l'inverse
) ?
Salut blackice,
Ton post (que je trouve avec quelques jours de retard, pardon pour le délai) est éminemment respectable, s'il ne l'était pas, je me tairais, par conséquent je réponds aux points cités ci-dessus:
- Je ne doute pas que ce qui les fait monter sur scène, c'est autre chose que la thune, vraiment pas -- même si nous sommes (je parle au pluriel car je te rejoins) peut-être naïfs, mais mon petit doigt me dit que tu as raison. Mais: ils en tiennent trop compte (de la thune) concernant les conditions dans lesquelles ils montent sur scène. On peut certes se retrouver dans les premiers rangs. Mais pas tout le monde. Et là, la différence entre un stade et une arena est nette (je te dis ça, mais j'étais en arrière de la pelor, et je n'ose même pas penser aux gens en pelouse normale ou à l'arrière du stade). Je pense et je maintiens qu'un groupe soucieux d'éthique artistique pourrait panacher tournée outdoor, pour le grand public, et indoor avec une once de "fan-friendliness" (y compris sur la setlist, si possible)
- L'argument concernant le changement d'état d'esprit avec l'âge est certes parfaitement juste dans l'absolu, mais peu convaincant (àmha) s'agissant des sorties et de l'état d'esprit général (jamais de best of ! no bull !)-- oui, certes, on change, moi le premier, mais on peut tout de même discuter du résultat. En l'occurrence, il n'est guère reluisant. Comme on peut critiquer un ex-68ard qui devient un requin du CAC-40, on peut, je pense, discuter du virage ultra-commercial qu'a pris AC/DC depuis 2008-2009.
- Sincèrement, le mot "amertume" ayant été fréquemment prononcé (par toi ou par d'autres): je ne me sens nullement "amer". Calmé, désillusionné, douché, oui, mais "amer", non. Bon, c'est pê juste une question de vocabulaire.
Je conclurai en disant qu'àma AC/DC n'est pas fini, mais que le groupe se fourvoie. C'est réversible, mais j'ai de gros doutes. Si ça continue comme ça, il ne restera des années 2000+ qu'un mug "AC/DC" dans un placard, un gros rien artistique (ce qui serait en partie injuste s'agissant de Black Ice).