AC/DC et la France : le livre

[Phil77]

FOTS, un mauvais album ? Ah bon, moi qui croyais à force de l'entendre qu'il était en fait un très bon album mal produit !

Un album de plus très homogène dans son ensemble, ce qui n'a pas toujours été le cas sur d'autres LP du groupe ! Flick of the Switch est à prendre tel qu'il est: un album qui n'a pas à avoir honte face à ses prédécesseurs (et éventuels successeurs), brut et véritable arrivé au moment où la mode sévissait et où AC/DC perdait du terrain.

Quand à la lassitude des chambres d'hôtels, et bien je la comprends, parce que c'est génial un soir et sinistre tous les autres. Alors pour ce genre de petit gars qui vient de la classe ouvrière, qui n'a peut-être pas reçu de culture littéraire, arriver dans des chambres d'hôtels somptueuses et se rendre compte que ce n'est que ça, je comprends qu'on puisse finir par se sentir comme un rat pris au piège dans une cage dorée et regretter la simple présence de ses parents, par exemple, si c'est bien ce que Phil a ressenti.

Chacun son enfer et l'argent ne fait pas tout.

Le cas de Phil à cette époque restera toujours très intéressant. Je pense que cette lassitude peut s'expliquer par le fait qu'il était tout simplement cramé. Dans un numéro de 2001 de Rock Hard, il a avoué lui-même mettre en jeu sa santé à cette époque suite aux tournées successives de Highway to Hell, Back in Black et For Those About to Rock (et d'autres choses, sacré Phil ). Selon ses propos, il ne prenait d'ailleurs plus de plaisir sur scène non plus.

[TI TAN]

:/: Prenez rendez-vous

c'est ici : http://aligrefm.org/

[the nightprowler]

Excellent. Première fois que j'écoute Aligre FM depuis Toulouse.

[sydney76]

Je lis, je relis, au gré des chapitres ou de mes envies (hier soir, l'année 1976).

On tient là sans conteste le livre définitif sur AC/DC toute époque confondue : précision des dates, anecdotes, documents exceptionnels. Nous voilà totalement immergé avec AC/DC en tournée, sur la route, en concert, en studio...

10 découvertes par page, un ouvrage riche, beau, bien pensé et bien écrit. A la hauteur de la passion des auteurs et de la relation particulière que la bande des frères Young Angus et Malcolm entretient depuis 1976 avec la France. "AC/DC Tours de France 1976-2014", défenseur des choses premières de la cause rock. Le vrai rock.

[acdtru]

[TI TAN]

écoutez de nouveau l'interview ici :

Merci encore à vous pour ce superbe livre , et suite à l'écoute moi je dis Miam-miam

http://aligrefm.org/lecteur1758.html

[the nightprowler]

J'ai beaucoup de choses à exprimer sur ce livre mais en fait, la principale est que je n'avais jamais capté le lien assez fort qui reliait ACDC à la France. C'est une chose que les auteurs et plus particulièrement Phil Lageat, ont su discerner depuis longtemps et que ce livre m'a fait comprendre. Le Brain Bro ne semble pas porter les USA dans son coeur alors que le groupe y a tourné indéfiniment. Il reste quoi sur la durée? La Grande Bretagne, pays naturel pour eux, l'Allemagne et la France. Ayant découvert le groupe en 1980, à la lecture de cette bible, je me suis rendu compte que j'étais une part de leur histoire, moi aussi, petit Français de la campagne Normande de 14 ans et père amenant sa fille à Marseille et à Nice 30 ans plus tard.

[theblues]

Salut, commandé aujourd'hui, ce sera mon cadeau de Noël
Un livre sur AC/DC en français que demander de plus

[GibsontheRocker]

Je viens de m'écouter l'émission, très sympa cette interview.
Et les morceaux diffusés ont été judicieusement choisis. Énorme de pouvoir écouter Play Ball et Rock or Bust (en + j'avais raté cette dernière) avec une telle qualité. Bon sang ça s'annonce bien pour ce 15ème opus !
Par contre, M. Lageat quand on a une voix comme la tienne qui passe bien sur les ondes faut parler + FORT.

[TI TAN]

Je pense que l'on a bien compris que tu ne voulais pas écouter les nouveaux morceaux.

[vaijuju]

J'ai beaucoup de choses à exprimer sur ce livre mais en fait, la principale est que je n'avais jamais capté le lien assez fort qui reliait ACDC à la France. C'est une chose que les auteurs et plus particulièrement Phil Lageat, ont su discerner depuis longtemps et que ce livre m'a fait comprendre. Le Brain Bro ne semble pas porter les USA dans son coeur alors que le groupe y a tourné indéfiniment. Il reste quoi sur la durée? La Grande Bretagne, pays naturel pour eux, l'Allemagne et la France. Ayant découvert le groupe en 1980, à la lecture de cette bible, je me suis rendu compte que j'étais une part de leur histoire, moi aussi, petit Français de la campagne Normande de 14 ans et père amenant sa fille à Marseille et à Nice 30 ans plus tard.

Tu les as vu en Normandie pour la première fois ou à Paris ou ailleurs ?

[GibsontheRocker]

ok ! Bah moi j'aimerais l'écouter mais je ne veux pas tomber sur les morceaux du nouvel ACDC... Peux-tu me dire à quels moments sur les 125 mn de l'émission ils sont joués ? Merki

OK, alors si tu ne veux pas découvrir les nouveaux singles avant la sortie des clips, tu n'as qu'à zapper les 4 premières minutes de l'émission et les 3 dernières.
Bon dimanche.

[Shannen]

Bonjour,

Julien Vincent, il existe même l'option "expatriation sur une île déserte".... tu peux y songer!
D'ici à ce que la sortie de Rock or Bust soit retardée d'un an......

[Shannen]

Bonsoir,

Voilà, au terme de cet ouvrage, j'ai tout de même un regret.... et non des moindres!!!!
Disons que cet ouvrage contient deux livres en un seul. L'un allant de 1976 à 1988. L'autre de 1990 à nos jours. Et justement, c'est cette seconde partie qui me chagrine. Autant la première est palpitante, émouvante, captivante! Autant elle est un réel miroir de ce que était le lien d'AC/DC et la France, renforcée fortement par des anecdotes, des témoignages et autres petites friandises qui rendent le voyage succulent...... autant la seconde perd progressivement sa saveur. par la disparition (ou presque) de ce qui justement singularisait la première. (vécu de fans et compagnie). En fait, excepté l'épisode Fun Radio, l'ensemble me semble être, majoritairement, un bis repetita des chroniques que l'on pouvait lire dans de Rock Hard, mais version version "grand luxe". C'est une façon de parler, bien sûr. C'est très bien écrit, mais la teneur, je parle de ce qui me captivait dans la première partie, s'est très vite émoussée. Attention, ceci n'est pas une critique remettant en cause la qualité intrinsèque du pavé, c'est juste un ressenti.

Maintenant, même s'il est des événements que j'ai vécus personnellement dans cette première partie, nous avons tous été tellement imbibés au quotidien de la seconde, que l'effet de surprise est moindre. Par exemple, le Black Ice Tour est encore trop frais dans nos mémoires pour que une (re)découverte soit possible. Peut-être aussi que la machine AC/DC est devenue telle dès 1990, que ce qui animait la 1ère partie ne peut se répercuter sur la seconde.

En d'autres termes, les frissons, la fascination que j'ai pu ressentir à la lecture des chapitres 1976-1988, a laissé place à une lecture bcp plus modérée et classique sur la seconde. Je le répète, il s'agit ici uniquement d'un ressenti, nullement d'une critique au sens propre du terme.

[Phillageat]

Bonsoir,

Voilà, au terme de cet ouvrage, j'ai tout de même un regret.... et non des moindres!!!!
Disons que cet ouvrage contient deux livres en un seul. L'un allant de 1976 à 1988. L'autre de 1990 à nos jours. Et justement, c'est cette seconde partie qui me chagrine. Autant la première est palpitante, émouvante, captivante! Autant elle est un réel miroir de ce que était le lien d'AC/DC et la France, renforcée fortement par des anecdotes, des témoignages et autres petites friandises qui rendent le voyage succulent...... autant la seconde perd progressivement sa saveur. par la disparition (ou presque) de ce qui justement singularisait la première. (vécu de fans et compagnie). En fait, excepté l'épisode Fun Radio, l'ensemble me semble être, majoritairement, un bis repetita des chroniques que l'on pouvait lire dans de Rock Hard, mais version version "grand luxe". C'est une façon de parler, bien sûr. C'est très bien écrit, mais la teneur, je parle de ce qui me captivait dans la première partie, s'est très vite émoussée. Attention, ceci n'est pas une critique remettant en cause la qualité intrinsèque du pavé, c'est juste un ressenti.

Maintenant, même s'il est des événements que j'ai vécus personnellement dans cette première partie, nous avons tous été tellement imbibés au quotidien de la seconde, que l'effet de surprise est moindre. Par exemple, le Black Ice Tour est encore trop frais dans nos mémoires pour que une (re)découverte soit possible. Peut-être aussi que la machine AC/DC est devenue telle dès 1990, que ce qui animait la 1ère partie ne peut se répercuter sur la seconde.

En d'autres termes, les frissons, la fascination que j'ai pu ressentir à la lecture des chapitres 1976-1988, a laissé place à une lecture bcp plus modérée et classique sur la seconde. Je le répète, il s'agit ici uniquement d'un ressenti, nullement d'une critique au sens propre du terme.

Je suis partiellement d'accord avec toi, mais partiellement seulement. A mes yeux, les chapitres consacrés à 1991 (Bercy/Vincennes/Jam City Rock), au Ballbreaker Tour et au SUL Tour (et NPA) demeurent tout aussi fouillés que les précédents. Je concède toutefois que celui consacré au Black Ice Tour est moins surprenant, car plus récent et probablement très ("trop" ?) frais dans les mémoires pour que l'effet "nostalgie" marche à plein. Si nous convions moins les fans à témoigner dans ces chapitres, c'est pour une seule raison : dès 1988, nous étions systématiquement sur place et donc aux premières loges.