Votre dernière toile ?

[Boubouli201]

Pour ma part j'viens de voir True Grit au cinéma, et franchement, j'ai adoré.



D'habitude les "western" c'est pas l'genre de film qui m'attire, mais cette histoire de gamine qui veut venger son père et qui part à la recherche du tueur avec un gros borgne qui picole du whisky "confisqué" comme il dit...
Bon dit comme ça, l'histoire parait un peu... à dormir debout ? Ben finalement une fois devant, on est pris dans l'histoire, on aurait presque l'impression que cette histoire est vraiment arrivé... du moins c'est ce que j'ai ressentie.
Jeff Bridges, est vraiment... "cool" enfin, avec cette barbe... ça fait biker je trouve .
Ce film est l'adaptation d'un livre, et je sais pas c'que ce livre donne.

Enfin, j'vous l'conseil x').

[katep]

vu sanctum hier (et en 3D)


images superbes, traitant de l'escalade, la spéléo, et la plongée.
Histoire tirée d'une histoire vraie.
Une pression croissante et d'autant plus angoissante qu'on pratique et qu'on connait les risques liés à ces activités.
vraiment, j'ai aimé, même si j'ai manqué d'air tout la nuit après ca !

[GibsontheRocker]

Pour ma part j'viens de voir True Grit au cinéma, et franchement, j'ai adoré.


Ce film est l'adaptation d'un livre, et je sais pas c'que ce livre donne.

C'est la seconde adaptation d'un roman publié en 1968, après l'excellent western d'Henry Hathaway Cent dollars pour un shérif (également intitulé True Grit dans la version originale), sorti en 1969 avec John Wayne qui, pour son rôle du shérif Cogburn, remporta l'unique Oscar de sa longue et prolifique carrière.

[godown67]

Je viens de voir [Rec] (oui, je sais, ça date) et en ressors assez déçu. Sans aller vers le naufrage total, cela reste, à mon avis, bien loin du "mètre étalon du film d'horreur des années 2000" que l'on veut nous présenter.

Malgré quelques passages un brin stressants, on sort rarement du schéma type d'un "zombie survival" convenu. Et alors que ce qui fait la force d'un film de zombies, c'est généralement l'effet de miroir existant entre ces derniers et les humains, ce point là n'est absolument pas abordé, ni même suggéré. A la place, on a des dialogues souvent limités à des hurlements, une pseudo explication un brin fumeuse, et surtout un certain nombre d'incohérences (un seul exemple : une personne mettra plusieurs jours à être contaminée, une autre le sera presque instantanément) qui font tomber à plat la crédibilité recherchée par l'usage du procédé de la "caméra embarquée".

Tout n'est pas irratrapable dans [Rec]. En particulier, l'exiguïté des lieux (pour l'essentiel, les personnages évoluent dans une cage d'escalier) crée une angoisse certaine. Mais une gestion assez peu rigoureuse des temps forts et des temps faibles rend l'ensemble assez prévisible... on voit un personnage s'approcher d'une porte sans la surveiller et on se dout que ce n'est qu'une question de secondes avant qu'un zombie ne l'attrappe. D'où une tension assez mal gérée. On imagine que l'idée de base était de faire monter progressivement la tension pour finir en apothéose. Résultat, à l'instar de deux autres films usant d'un mode narratif similaire (et eux aussi hâtivement présentés comme "les films les plus terrifiants depuis l'exorciste"), j'ai nommé Blair Witch et Paranormal Activity, le film vaut essentiellement pour ses 10 dernières minutes.

Parmi les films d'horreurs des années passées, on lui préfèrera largement un Dark Water, un 28 jours plus tard ou un Hostel...

[Bonny94]

Question de goût visiblement. En ce qui me concerne, le cinéma de genre espagnol est de loin le meilleur au monde. Loin devant les films que tu cites je place largement "L'orphelinat" de Juan Antonio Bayona, "Abandonnée" de Nacho Cerda et "L'échine du diable" de Guillermo del toro.
Les américains ont à mon sens perdu l'essence de ce qui faisait l'attrait de ce cinéma. Mis à part Rob Zombie avec des films comme "Devil's Reject" et le premier remake de "Halloween". Je trouve la vision des cinéastes de genre américains très formatée. La mode des Saw like ou slasher movie pour ado à complètement ringardisé le genre aux U.S.A.
Outre les espagnols dans ce style, les anglais s'en sortent pas mal. "Creep" de Christopher Smith, "The Descent" de Neil Marshall et "28 jours plus tard" de Danny Boyle valent mieux que la plupart des productions U.S.

[Sam Lightning]

Voici mes dernières toiles:

The Way Back (Les chemins de la liberté):

[...]
En résumé, Peter Weir se place là où on ne l’attendait pas, livrant une œuvre au caractère assez intimiste, loin de la grande fresque épique espérée. Pourtant, il réalise un film doté d’une personnalité très forte, grâce à une réalisation à la fois superbe et intelligente, mettant en avant la difficulté de l’épopée, le dépassement de soi et la rédemption. Tout juste, regrettera-t-on un déséquilibre très net entre la longueur des séquences dans le désert et le reste du film (notamment, le goulag et la traversée de la Chine). The Way Back peut paraître d’abord difficile, mais c’est pour mieux vivre l’aventure extraordinaire des personnages, magnifiquement interprétés par un casting au exemplaire. Bref, un très bon film à la fois dur et émouvant. A découvrir !

The King's Speech:

[...]
Au final, The King’s Speech est un excellent film, un drame humain émouvant, mais également un belle leçon de vie. Le film vaut essentiellement par son casting exceptionnel de justesse, sa réalisation intelligente et sa musique envoûtante, sans oublier son humour irrésistible. Le seul reproche qu’on pourrait lui adresser est d’être un peu trop lisse, trop parfait. Mais cela passe au second plan devant ses nombreuses qualités qui lui ont valu une avalanche de récompenses amplement méritées. A voir, absolument!

Rango:

[...]
En définitive, Rango est un bon film d’animation, visuellement sublime, très drôle, par moment, bourré de références et au scénario tenant la route. Toutefois, il a tendance à digresser de temps à autres dans ses propres délires et manque de personnages secondaires véritablement charismatiques. A la fois épopée fantastique et quête personnelle, Rango est un film devant lequel on passe un très bon moment. A découvrir au cinéma pour profiter pleinement de l’expérience visuelle, auditive.

Si vous désirez en savoir plus, les critiques complètes sont disponibles sur mon blog: http://beyondfrontiers.canalblog.com/

[godown67]

Je suis en principe assez d'accord avec toi, Bonny94, sur la supériorité du cinéma d'horreur (et plus largement du thriller) espagnol sur les productions américaines. Amenabar par exemple, a signé des oeuvres de maître avec Tesis ou les Autres. Du coup, je suis d'autant plus frustré après [Rec] : j'en attendais beaucoup, j'avais un bon a priori, et ça n'a pas fonctionné avec moi. Je crois que je suis définitivement imperméable aux films tournés à la première personne (je n'ai pas aimé Blair Witch et j'ai vomi Paranormal activity).

Après, c'est vrai que j'ai un petit retard sur le cinéma d'horreur de ces dernières années, que je suis en train de combler. Je me suis fait ce matin la Maison des mille morts de Rob Zombie... pas mal, mais ayant un peu du mal à se démarquer de son grand frère Massacre à la tronçonneuse. Dans les prochains jours/semaines, je pense que je regarderai les 3 films espagnols que tu cites, et [Rec2] quand même aussi, histoire de ne pas mourir idiot !

[Etienne Wilkens]

Je suis en principe assez d'accord avec toi, Bonny94, sur la supériorité du cinéma d'horreur (et plus largement du thriller) espagnol sur les productions américaines. Amenabar par exemple, a signé des oeuvres de maître avec Tesis ou les Autres. Du coup, je suis d'autant plus frustré après [Rec] : j'en attendais beaucoup, j'avais un bon a priori, et ça n'a pas fonctionné avec moi. Je crois que je suis définitivement imperméable aux films tournés à la première personne (je n'ai pas aimé Blair Witch et j'ai vomi Paranormal activity).

Après, c'est vrai que j'ai un petit retard sur le cinéma d'horreur de ces dernières années, que je suis en train de combler. Je me suis fait ce matin la Maison des mille morts de Rob Zombie... pas mal, mais ayant un peu du mal à se démarquer de son grand frère Massacre à la tronçonneuse. Dans les prochains jours/semaines, je pense que je regarderai les 3 films espagnols que tu cites, et [Rec2] quand même aussi, histoire de ne pas mourir idiot !

De Rob Zombie je ne peux que te conseiller la suite de La Maison des 1000 Morts, l'excelent The Devil's Rejects, moins clipesque et fête foraine que le premier, un tres bon film d'horreur gore à la limite du road movie sur la fin, et un final ... musicalment parfait

[Bonny94]

De Rob Zombie je ne peux que te conseiller la suite de La Maison des 1000 Morts, l'excelent The Devil's Rejects, moins clipesque et fête foraine que le premier, un tres bon film d'horreur gore à la limite du road movie sur la fin, et un final ... musicalment parfait

+1

Excellent film !
Son meilleur avec le remake d'Halloween. Par contre Hallowen II a été complètement raté.

[Etienne Wilkens]

Le Remake d'Halloween est en effet tres bien foutu, en revanche je n'ai pas vu le 2, je vais y jeter un coup d'oeil même si tu me dis que c'est un raté

[Angus3855]

"Le Rite" : Gros remake de L'Exorciste mais on peut y constater que Anthony Hopkins n'a rien perdu de son talent, toujours le même regard, les mêmes genres de répliques et la même attitude dans le personnage. Bon film malgré le manque d'inspiration pour le scénario

[night shadow]

Le Projet Blair Witch. J'avoue que si je ne crois pas du tout à la soit disant authenticité de l'histoire, j'ai quand même bien flippé en le regardant. Même si on n'y croit pas on finit par se prendre au jeu. Un film extraordinaire au sens propre, puisque tourné avec très peu de moyens, un petit camescope et zéro effets spéciaux, trois étudiants en goguette dans une forêt épaisse et inquiétante, une histoire de sorcière, des phénomènes étranges et les peurs primaires ressurgissent. Un site web a même été créé pour "prouver l'authenticité" de l'histoire, et 10 ans après il est toujours en activité. On finit par se poser des questions, est-ce un film ? Ou un vrai documentaire ? En tout cas c'est bien vu et bien joué ! Ils sont forts ces Ricains.

[Michimitzu]

Le PBW m'a navré, depuis le jour où j'en ai entendu parler jusqu'au jour où je l'ai vu et entre les deux il a dû s'écouler quelques années. Un des gros coups de bluff de ces temps naïfs, le début des années 2000 si mes souvenirs sont bons.

Vu ce soir : Le rite. Bien au début, je me suis forcé pour aller jusqu'à la fin et je me suis fait un devoir de me casser avant finalement, à partir du moment où on voit un cheval aux yeux rouges pas content , et tous les clichés du bon nanar d'exorcismes. Bien tourné, bien joué, que du bon savoir-faire mais une ambition artistique totalement nulle, ennui complet sauf quand les images avec la musique d'orchestre brusque m'ont fait sursauter.

Bref je vous le déconseille.

Ce sera quoi, la prochaine fois ? Un chaton aux yeux rouges ?

[iangillan]

The King's Speech:

[...]
Au final, The King’s Speech est un excellent film, un drame humain émouvant, mais également un belle leçon de vie. Le film vaut essentiellement par son casting exceptionnel de justesse, sa réalisation intelligente et sa musique envoûtante, sans oublier son humour irrésistible. Le seul reproche qu’on pourrait lui adresser est d’être un peu trop lisse, trop parfait. Mais cela passe au second plan devant ses nombreuses qualités qui lui ont valu une avalanche de récompenses amplement méritées. A voir, absolument!

Je ne sais pas si c'était cette projection en particulier, mais j'étais le seul à rire aux éclats (scène des dirty words) ...
Bref, je souscris tout à fait à ce que dit l'ami Sam. J'ajouterai que les décors/costumes sont géniaux (parce que bien dosés) et que la grande histoire s'entremêle de façon très intéressante à la petite.

[night shadow]

Le PBW m'a navré, depuis le jour où j'en ai entendu parler jusqu'au jour où je l'ai vu et entre les deux il a dû s'écouler quelques années. Un des gros coups de bluff de ces temps naïfs, le début des années 2000 si mes souvenirs sont bons.

C'est sur, PBW on aime ou on n'aime pas. Moi j'ai apprécié son originalité, son côté "improvisation", le fait qu'il n'y ait ni maquillages ni effets spéciaux. On sent l'angoisse monter jusqu'à la fin. Ca joue sur le côté psychologique et moi j'adore ce genre de film.