hop là les amis, voici ma review comme à l'accoutumée !
des videos commencent à se ballader sur le tube, et Zegut a fait de supers photos sur son blog, je me suis vu sur l'une d'elle !
DEPECHE MODE – BERCY – 19/01/2010
N’ayant pas pu voir ce groupe au Stade de France en juin 2009 du fait d’un calendrier concerts déjà bien chargé, c’est avec joie que j’ai appris que le groupe revenait dans nos contrées en janvier 2010. Malheureusement les deux concerts se déroulaient en semaine, et en période d’examen, j’ai donc rapidement abandonné l’idée de m’y rendre. Par la suite, j’appris qu’un collègue de bureau de ma mère y allait le mardi 19. Je commençai donc à m’y intéresser à nouveau, car les examens semblaient tomber la semaine précédente. Seulement, ce concert du 19 était complet, j’envisageai donc le mercredi 20. Cette seconde date fût également annoncée complète à deux semaines de l’échéance. Par chance, pas plus de trois jours avant le concert, je trouvai sur eBay une place en fosse pour le soir du 19. C’était donc gagné ! Il s’avéra par la suite que cette date m’arrangeai plus, car j’eut une semaine de vacances après les exams, et le matin du 20 je prenais le TGV pour me rendre à Lyon passer quelques jours…
Le mardi 19, je me rendis à la fac pour trouver le collègue avec qui je devais partir. Nous partîmes une dizaine de minutes en retard, mais la route se passa bien dans l’ensemble. Mis à part le final, qui nous vit nous perdre aux abords de la salle et mettre 2h30 pour y aller au lieu de 1h20 en temps normal. Finalement je sautai quasiment de la voiture en marche en passant devant la salle, et entra à l’intérieur le temps que mes amis allaient la garer (ils étaient en gradins). Il faisait nuit. Quelle joie de se retrouver à nouveau ici ! J’entrai donc dans l’enceinte par le sous sol, et débouchai dans la fosse. La grandeur de la salle m’impressionna presque autant que la première fois. Je me promenai un peu dans la fosse avant d’aller me placer, à quelques mètres des barrières. Comme tout le monde ici, j’observai la scène malgré des projecteurs aveuglants pointés dans notre direction. Elle était plutôt simpliste : un écran géant seulement, bien que d’une taille imposante, au sommet duquel se laissait voir une demi sphère. On pouvait y voir le matériel de la première partie, mais aussi celui de Depeche Mode : pas moins de 7 claviers, une batterie (histoire de donner un rythme à tout ça), et une guitare. Les minutes défilèrent, puis 20h arrivèrent. Les lumières s’éteignirent, ponctuelles. La première partie commença. Un groupe d’électro pop. Des sons synthé en play-back, et sur scène un chanteur, un batteur et un percussionniste. Des sons intéressants, une réflexion musicale assez intelligente, mais des percussions trop omniprésentes, et des paroles gâchant les mélodies, malgré la présence assez forte du chanteur. Un moment plutôt agréable tout de même. D’ailleurs, je pense ne pas être le seul à avoir apprécié, les gens autour de moi avaient l’air content également.
Puis les lumières se rallumèrent une demi-heure après. La scène fut arrangée pour le groupe de tête d’affiche. Vers 20h50, le logo de dM cru 2009/2010 (avec le ‘dièse’ et le ‘trident’ s’afficha sur la sphère protubérante de l’arrière scène et y tourna une dizaine de minutes. Puis, de manière ponctuelle également, les lumières de Bercy s’éteignirent à nouveau. Des sons synthé progressifs introduirent le groupe. Dave Gahan en bon leader se fit attendre (de la même manière que Bono chez U2). Son arrivée engendra un tonnerre de hurlements. Le groupe entama son set parla chanson ouvrant son dernier opus Sounds Of The Universe : In Chains. Pendant ce temps, le light show nous montrait une transition entre deux personnages. Un enfant noir, et un vieillard barbu, dont les traits et les cheveux s’inversèrent progressivement tout au long de la chanson, pour que chacun ait pris la place de l’autre à la fin de la chanson. Les anglais enchainèrent directement sur le premier single de l’album : Wrong. L’ambiance glauque et malsaine de cette chanson se transmit rapidement dans la salle, le public était déjà conquis. L’écran géant était ici dans des tons rouges, tout en alternant avec des images des musiciens sur la scène. Le groupe salua son public, le remercia d’être présent ce soir, puis interpréta encore une de ses nouvelles chansons : Hole to Feed. C’est au quatrième titre qu’un classique fit son apparition, il s’agissait de Walking in my shoes. Dont le refrain fut largement repris en chœur par les spectateurs. Tandis que l’on était observé par un œil de pigeon dessiné sur la boule du haut de l’écran. Le volatile dans sa totalité se promenait sur le reste de l’écran. Le concert progressa, Le groupe nous joua A Question of Time, qui passa parfaitement auprès du public. Ensuite, nous avons eut doit à l’ouverture de l’album Violator : World in my Eyes. Rien à signaler ici. Dave Gahan quitta la scène à ce moment. Martin Gore prit les commandes. Il nous interpréta en solo une magnifique version de Insight, puis une toute aussi rêveuse version de Home, de l’album Ultra. Dave Gahan revint ensuite sur scène, et le groupe joua Miles Away, du dernier album. La sphère de l’écran devint ici un globe terrestre tournant, et le reste de l’écran nous montrait le groupe. Vint ensuite une autre chanson de Violator : Policy of Truth. L’écran géant fut recouvert de ballons de toutes les couleurs, et dans la salle, des ballons rebondissaient dans la fosse. Je fini même par en toucher un, après 5 passages pré de moi, il retomba pile sur moi ! Le concert progressait toujours, sans problème. C’est vers 22h30 que LE classique de dM arriva. Une intro rallongée spécialement pour le live, un fond bleu, les trois membres en tenue d’astronaute. Enjoy The Silence. C’est bien entendu à ce moment que le concert décolla au plus haut dans la soirée. Le break fut également rallongé pour permettre une bonne participation du public. Puis le groupe fini le set par un autre gros classic : Never let me down again. Chanson qui mit le feu à la salle également. Ici, Dave Gahan encouragea tout le monde à balancer ses bras de gauche à droite, l’effet fut assez impressionnant. Imaginez 34.000 bras se balançant de gauche à droite de façon synchronisée. J’en eus même le tournis.
Le groupe quitta la scène. Ce qui ne refroidi pas le public très spécial. Les cris et applaudissements ne cessèrent pas avant le retour des anglais sur scène. Le rappel me fit espérer une chose que j’avais réussià oublier : Just can’t get enough. Je sais que le groupe ne joue pas cette chanson sur son Tour of the Universe, mais à leur retour, pendant quelques secondes, c’est bel et bien cette intro que l’ont entendit. J’ai à ce moment été le premier à lever les bras et à sauter. Malheureusement il n’en fût rien. Cette dernière ligne droite vit également les chansons One Caress, Stripped et Behind the wheel. Tout se déroula bien, même si la chaleur devenait de plus en plus insoutenable. Un autre énorme classique arriva : Personnal Jesus. De la même manière que son homologue Enjoy the Silence, cette chanson fut rallongée de toute part pour déchainer un public déjà chaud bouillant. Toutefois, une chose me chiffonna, c’est que cette chanson fût la dernière du concert, après le départ du groupe, la salle se ralluma. Le concert n’a donc duré que 1h50. Je suis légèrement déçu de ce set. J’ai passé un très bon moment, mais certains classiques que j’espérais n’ont pas été joués, comme Just can’t get enought, Master and servant, ou encore Strangelove. Dommage. Autre point négatif, j’ai assez mal vécu la fosse. La chaleur de plus en plus terrible, la foule de plus en plus serrée, un mal de crâne me gagna peu à peu, malgré mes efforts pour lutter contre. J’ai eut beau finir le concert torse nu, je mourrais encore de chaud.
Mais malgré tout ça, je suis énormément content d’y avoir assisté, c’était un très bon moment. Un groupe à voir sur scène.
Le lendemain je prendrais le TGV en direction de Lyon avec de beaux souvenirs dans la tête, et en arrivant je profiterais de dire ‘devine où j’étais hier soir !’
Setlist :
In Chains
Wrong
Hole to Feed
Walking in My Shoes
It's No Good
A Question of Time
Precious
World In My Eyes
Insight
Home
Miles Away
Policy of Truth
In Your Room
I Feel You
Enjoy the Silence
Never Let Me Down Again
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One Caress
Stripped
Behind the Wheel
Personal Jesus