YOP1025 a écrit:Dans le même exemple, on pourra toujours se poser la question de l'éviction de Brian pour l'écriture des paroles depuis une vingtaine d'années.
Officiellement, pas le temps, ou "divorce & cie", ou "déjà prêt en arrivant au studio". Que des excuses souvent floues, voir bidons.
Mais lorsqu'on sait que le % des reversements des ayant droits se décompose tels que ceci : 40% pour les auteurs des paroles, on peut comprendre que les Young préfèrent garder cette part de gâteau rien que pour eux et ont sorti volontairement Brian de ce jeu.
"Maximum Cash" Certainement le nom du futur album

Je suis avec grand intérêt ce topic depuis le début.
La question des textes, donc. Permettez-moi de m'intéresser à cet aspect un bref instant.
D'abord sous l'angle des royalties: les chansons (textes et musiques, sans distinction) étant cosignées Young/Young/Johnson, la part de Brian en principe était de 33% (et non de 40). Mais ça fait un paquet de blé quand même. Je pense que Yop1025 a raison lorsqu'il suggère qu'on tient là la clé de l'énigme. Malcolm a dû penser:" je préfère me mettre ça dans la poche plutôt que dans celle de madame ex-Johnson. De toutes façons, les fans s'en tapent des textes. On va faire ça tous seuls, on saura bien aligner trois phrases ... "
N'oublions pas non plus que Brian est très contesté en cette fin des 80s. Je pense qu'il n'a pas eu le choix: tu restes, mais tu fais avec. Bien sûr, tout ceci est purement spéculatif (je ne suis absolument qu'un petit fan de base), mais plausible (je ne vois pas de scénario plus plausible).
Mais revenons au sujet à proprement parler (la situation du groupe). Ceci a eu une conséquence que personne n'a encore vraiment évoquée. Bien sûr, ce n'est qu'un petit point dans le tableau qui a été dressé par tous les intervenants, mais pour moi il compte, même si ce n'est que de façon marginale: les textes se sont considérablement dégradés depuis 1990.
Je ne dis pas qu'on "lit" AC/DC comme on lit Brassens, ni même qu'on écoute vraiment ce qu'ils racontent. Mais une chanson de rock fonctionne malgré tout par son texte, par des sons, des images, des connotations, des suggestions. Bon était un as dans le genre "texte de rock déjanté, crade et rigolo". Il y avait de la "rue" chez lui.
Je pense que Brian est moins bon, mais au moins ses textes racontaient des petites histoires et surtout, ils "sonnaient", même quand ils étaient assez simples (Back in Black est un texte de rock efficace, qui a contribué à la qualité de la chanson).
Depuis 90, à de rares exceptions près, on se vautre dans le tout-cuit, les platitudes,et le PLUS SOUVENT, dans l'INCOHERENCE TOTALE (on ne COMPREND RIEN !!!!) ... comme s'ils avaient été écrits par deux Australiens sous-éduqués, plus doués pour la guitare que pour l'éloquence ....
Ecouter parler Angus et Malcolm est un calvaire littéraire et rhétorique pour quiconque apprécie un tant soit peu l'art de la communication).Et ils écrivent comme ils parlent. A la longue, ça fait chier (c'était la touche de poésie finale ...), même si ce n'est de loin pas le plus grave.
Whether I'm drunk or dead -- I really ain't too sure ...