L'acceptabilité d'un graffiti, tout en étant extrèmement subjective, dépend autant du support que du dessin lui-même.
Evidemment, peu de personnes de plus de 12 ans savent apprécier la profondeur d'un pauvre "Nik tamèr la teupu" taggé au marker sur l'Arc de triomphe.
Mais quand une personnne passe plusieurs heures à faire un véritable dessin, ou même une inscription un tant soit peu originale sur un support laissé à l'abandon, ou mieux sur un mur d'expression prévu à cet effet, ça peut valoir la peine de s'y intéresser.
Parfois la transgression même, inhérente au graffiti, pourra être légitimée. Je pense à ces véritables oeuvres qui ont fleuri sur le mur de Berlin au fil des années, réactions non violentes et souvent pertinentes à la violence étatique.
A part ça, c'est vrai que détruire les biens d'autrui c'est pas classe, et le chômage j'suis contre, et la violence c'est pas gentil

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Je suis un gentleman ; c'est marqué sur la porte des chiottes.
Wallace Palès