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Explication de texte de la semaine (2): Evil Walks

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iangillan
 
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Explication de texte de la semaine (2): Evil Walks

Messagepar iangillan » 13 Mars 2009, 15:51

Suite aux réactions euh ... contrastées, mais rarement indifférentes de la semaine dernière, nous poursuivons cette semaine avec une petite explication de texte de « Evil Walks » (vendredi 13 oblige), sur l'album For those about to rock. Cap sur la période Brian, pour faire bonne mesure, puisque la semaine dernière nous avions commencé par un texte emblématique de Bon Scott, « Sin City ».
Merci à EirKa dont j'ai pillé la traduction sur de nombreux points !


EVIL WALKS

(S1) Black shadow hangin' over your shoulder
Black mark up against your name
Your green eyes couldn't get any colder
There's bad poison runnin' through your veins

Evil walks behind you
Evil sleeps beside you
Evil talks arouse you
Evil walks behind you

(S2)Black widow weavin' evil notions
Dark secrets bein' spun in your web
Good men goin' down in your ocean
They can't swim 'cause they're tied to your bed

Evil walks behind you
Evil sleeps beside you
Evil talks arouse you
Evil walks behind you

(Break)You just cry wolf
I sometimes wonder where you park your broom
Oh black widow

(Reprise)C'mon weave your web
Down in your ocean
You got 'em tied to your bed
With your dark, dark secrets
And your green, green eyes
You black widow

Oh Evil -- walks behind you
Evil -- sleeps beside you
Evil -- talks arouse you
Evil -- walks behind you
Refrain
Refrain ... so bad!


LE MAL AVANCE

Une ombre noire est perchée au-dessus de ton épaule
Un symbole noir est accolé à ton nom
Tes yeux verts ne pourraient être plus froids
Un poison malfaisant coule dans tes veines.

Le mal avance dans ton sillage
Le mal avance à tes côtés
Les mots du mal t'enflamment
(littéralement:les discours mauvais te stimulent)
Le mal avance dans ton sillage

Veuve noire qui tisse des idées malsaines
De sombres secrets sont filés dans ta toile
Des hommes honnêtes coulent dans ton océan
Ils ne peuvent nager, car ils sont ficelés à ton lit

Refrain

Tu te contentes de crier au loup
Parfois je me demande où tu ranges ton balai
Oh, veuve noire

Allez, va tisser ta toile
Au fond de ton océan
Tu les as ficelés à ton lit
Avec tes sombres, sombres secrets
Et tes yeux, tes yeux verts
Toi, la Veuve Noire/espèce de Veuve Noire !

Refrain ...
avec tant de malveillance!



Trop méchant, evil walks !
AC/DC donne dans ... le Romantisme germanique.

Le titre, passablement énigmatique, invite à la curiosité: le mal marche (littéralement), mais on peut également lire « walks » comme un nom au pluriel: les chemins, les promenades du mal. Si le refrain va dans le sens d'une lecture verbale (to walk à la 3ème personne), « evil talks arouse you » revient à une lecture de « talks » comme substantif. Bref, la polysémie ajoute au mystère.

Ici, quelqu'un (je ne sais pas qui écrit les textes d'AC/DC à cette époque) règle ses comptes avec une femme, réelle ou fictive. Peut-être le vers « you just cry wolf » est-il une référence externe au texte, car on ne voit pas pourquoi ou en quoi la femme « crie au loup », lance de fausses accusations, une fausse alerte. On penche pour une allusion, difficile à décrypter sans contexte.
Ce qui est certain: le ton est d'emblée celui de la mise en accusation, avec un « you » qui s'adresse directement à la personne honnie, et ce pendant tout le texte.

La première strophe fonctionne selon le principe du zoom: on voit la créature dans sa globalité (apparence globale, identité), puis de près (focalisation sur les yeux), enfin on pénètre dans ses entrailles (on voit le sang couler dans ses veines). Mais où que l'on se place, le Mal est omniprésent, s'accompagnant de sa symbolique chromatique usuelle (le noir, les yeux verts, associés au Mal); l'ombre noire du vers 1, c'est le Mal lui-même, le Malin, le Diable, avec laquelle la créature fait corps. La beauté, l'attrait exercé sur les hommes (cf S2) sont donc liés à ce pacte implicite qui donne à la créature sa force d'attraction, sa beauté diabolique et fascinante. Mais la créature elle-même (car impossible de dire à ce stade s'il s'agit d'une femme, c'est avant tout une CHOSE, un démon) est d'une froideur absolue (V3). Le sang, synonyme de chaleur, de sentiments, de vie, est ici remplacé par son contraire, le poison. Cette créature est l'inversion maligne d'une femme !

Le refrain, maintes fois répété, à la manière d'une litanie accusatrice, entonnée par le choeur, la communauté qui se démarque de la créature maligne (dans la tragédie antique, le choeur représente la collectivité, le bon sens commun, la société) ne fait qu'enfoncer le clou: la créature « respire » le mal, où qu'elle aille, quoi qu'elle fasse (et notamment au lit: evil sleeps beside you !). Le mal l'excite même (« to arouse » peut avoir une connotation sexuelle).

La S2 fonctionne sur deux métaphores simples juxtaposées:
1) La créature est une veuve noire. La veuve noire, l'araignée, tisse sa toile engendrant et ourdissant le mal (V1 et 2). Mais la veuve noire n'a pas qu'une connotation arachnéenne: c'est aussi une femme fatale, dont le veuvage (inexpliqué, mais suspect) connote de sombres présomptions de meurtre: les araignées ne sont-elles pas célèbres pour dévorer leurs partenaires ? La veuve noire, c'est une croqueuse d'hommes ! Au sens littéral (et figuré, bien sûr)! D'ailleurs, la veuve noire, c'est aussi le surnom de la guillotine (même si ce n'est pas connoté par le texte), ce qui s'explique de la même manière.
2)La femme-pieuvre/poisson (ou qqch d'approchant), qui règne sur un océan (l'adjectif possessif « your » ocean suggère qu'elle en est la souveraine, que c'est son antre, son domaine. L'eau, pas seulement depuis Freud, a souvent été le domaine de l'inconscient, notamment de la pulsion, de la face cachée de l'Homme. On retrouve ce mythe chez les sirènes d'Homère, chez Goethe, chez les Romantiques. Pour faire bonne mesure, la créature attache les pauvres gars à son lit. Ils coulent. C'est une Loreley moderne (cf. la Loreley romantique de Clemens Brentano et Heinrich Heine, en 1801 et 1823, puis Eichendorff peu après): une magicienne qui ensorcèle les hommes par sa beauté: le symbole est évident, les hommes se perdent, perdent leur identité virile, leur volonté, dans les bras de cette créature, ils courent à leur perte en se vautrant dans une passion débridée. Tout le monde n'est pas Ulysse, difficile de résister aux sirènes !

Le break vocal avant et après le solo n'apporte rien de neuf, il condense des bribes des deux premières strophes (on retrouve un élément de la S1: les yeux verts, l'emphase de la répétition en plus, et plusieurs éléments de la S2 entremêlés). Nuance (lecture possible, mais pas certaine): la créature est sommée d'aller tisser sa toile au fond des eaux, de disparaître de la surface de la terre.
La référence au balai, accompagnée d'un petit rire de Brian (littéralement: « où gares-tu ton balai »), ajoute une pointe sarcastique au propos: la créature est une véritable sorcière des temps modernes. Quant au balai, on sait ce qu'il représente. Toujours cette phobie de la sexualité féminine ...

Conclusion (qui n'engage que moi, of course): en 1981, littérairement parlant, AC/DC a un peu de retard. « Evil walks » n'est pas mal faite (chacun en jugera), mais accumule les clichés romantiques d'une femme démoniaque. (Nota: à l'époque romantique, cette vision relève de la projection: le désir pour la femme, décuplé par l'interdit religieux de la plupart de ces poètes (souvent en réaction contre les idées libérales issues de 1789), conduit à l'auto-censure, à l'aliénation de soi (moi moral et religieux vs.moi animal, pêcheur). Par une sorte de réflexe d'auto-défense, c'est la femme qui est chargée de tous les maux, qui par sa force magique tente le poète. Ce n'est pas un hasard si les femmes-sorcières pullulent pendant la première moitié du XIXè siècle ... )
Mais le hard et le heavy piochent allègrement dans le bestiaire et le brimborium romantique, quilui-même se tourne vers le Moyen-Age; et les années 1980 (en fait ça commence avec certains titres de Rainbow, en 1975) sont une décennie qui voit refleurir bien des motifs hérités du XIXème siècle (Moyen-âge,donc, mais aussi mode de l'Egypte, Fantastique, Paradis Perdu vs. horreur du monde contemporain, Héroïsme guerrier etc etc). Heureusement qu'AC/DC n'aura pas trop creusé cette veine-là ... mais quelle chanson malgré tout !
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acdcboy02
 
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Messagepar acdcboy02 » 13 Mars 2009, 16:17

Ouahou ! bon boulot :wink:
On comprend mieux le texte comme ça (de toute façon c'est le but) !
Mais par contre, j'ai pas tout compris pour la conclusion :lol:

Vivement la semaine prochaine, hein ? :mrgreen:

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Messagepar godown67 » 13 Mars 2009, 18:09

:clap: :clap:
Moi les analyses de Mr Gillan, je suis fan !!
Branlette intellectuelle ? Peut être, mais sans revenir sur le débat de la semaine dernière (Bon et Brian ne sont pas Rimbaud, on est d'accord là-dessus), ces explications de texte, bien qu'elles ne soient qu'un avis personnel, donnent une interprétation de ce qui, au moins inconsciemment, a pu traverser l'esprit des boys au moment de l'écriture.

Un grand bravo, Iangillan !
Je suis un gentleman ; c'est marqué sur la porte des chiottes.
Wallace Palès

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Messagepar bluebell » 13 Mars 2009, 18:30

on a un peu de mal à tout lire quand même... désolé IanGillan... ton style est pour le moins compressé. anyway, ça donne tout de même une approche très intéressante de la chanson.

Et comme ce morceau est un de mes préférés, ben c'est cool.

je me suis souvent imaginé dans les bras de la veuve noire en écoutant cette chanson. Pris au piège ?.... nan je pensais plus à la (presque gentille) veuve noire, la copine de daredevil dans les marvels des 80's , tout en chair et au regard envoutant.

Si ça se trouve, il a aussi pensé à elle Brian (ou je sais pas qui) quand il a écrit ce texte et qui est ma fois assez bien écrit. Quel bonheur de l'écouter ensuite avec son p'tit grain bluesy à tomber par terre.


ooouuuu black widow !!

. merci IanGillan pour ce petit moment.
Toquey si gauses

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Covered In Black
 
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Messagepar Covered In Black » 13 Mars 2009, 19:25

bluebell a écrit:
nan je pensais plus à la (presque gentille) veuve noire, la copine de daredevil dans les marvels des 80's , tout en chair et au regard envoutant



Héhé, Natasha Romanova...pas mal...

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Kicked in the Teeth
 
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Messagepar Kicked in the Teeth » 13 Mars 2009, 20:20

Oui, je serais curieux de savoir qui l'a écrite.
Tu ne les mentionne pas mais le texte me fait énormement penser au Sabbath du début.
l'Enfer c'est le Paradis...

mattsg
 
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Messagepar mattsg » 14 Mars 2009, 02:05

merci, pour la prochaine, je verrais bien, burnin alive', chanson a gros sous entendu, pour ma part :wink:

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Mikee
 
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Messagepar Mikee » 14 Mars 2009, 10:14

Merci pour ton analyse, je la préfère à la précédente (peut être parce qu'elle est moins tordue :lol: ), personnellement j'adore.

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Messagepar Yanikurdt » 14 Mars 2009, 11:40

Hypothèse: Brian pourrait ici parler de sa femme avec laquelle il est en train de divorcer, divorce difficile qui plus est...

Attaque à peine voilée contre sa charmante "veuve noire" qui la tué (financièrement et sentimentalement) d'où le "veuve". En plus la "veuve noire" en tant araignée tue son mâle sans prévenir, lâchement après copulation...

Le reste des paroles pourrait concorder aussi...

Il faudrait bien entendu que les paroles soit de Brian, mais pourquoi pas d'autant qu'il est inscrit en tant qu'auteur sur les crédits de cet album.

La classe quand même, la critique serait à peine voilée, nous aurions à faire à une bonne chanson polémique en plus d'être sympa sur le plan artistique.

Voilà, je suis peut-être en train de me monter un bateau mais qu'en pensez-vous?

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Messagepar iangillan » 14 Mars 2009, 12:22

Brian a divorcé en 80-81 ?

Je ne connais rien à leur vie privée.
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Messagepar Yanikurdt » 14 Mars 2009, 12:28

Je sais pas comment te dire ça sans que tu te sentes agressé mais il me semble que la base pour faire une explication de texte c'est d'en connaitre l'auteur, son état esprit, ce qu'il à traversé dans sa vie... Sinon c'est plus de l'hypothèse ou de l'explication mais de la voyance...

Mais beau boulot quand même car sans ton travail je n'aurais jamais réfléchit là dessus. De plus tout ce que tu dis est juste mais il manque l'essentiel à mon goût (si mon hypothèse est la bonne).

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Messagepar Yanikurdt » 14 Mars 2009, 12:51

Par contre est-ce que quelqu'un peut répondre à cette question (et uniquement si il est sûr de lui lol, j'en appelle aux spécialistes).

Il me semblait bien que j'avais lu que Brian avait divorcer à peu près au moment de rentre dans le groupe. J'ai retrouvé cela sur wikipedia (la source n'est donc peut-être pas fiable d'autant que le nom de l'épouse n'y figure pas).

En revanche, ce qui est sûr (vu le nombres de sources qui en parlent) c'est qu'il a divorcé durant la période Razors Edge (d'une femme appellée Carol).

En gros le premier divorce de Brian a t'il eu lieu? Brian à t'il divorcer une ou deux fois? Il est actuellement marié, ça je sais (à une certaine Brenda).

Ca fait un peu feux de l'amour je sais Mdr.

Merci beaucoup.

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Messagepar iangillan » 14 Mars 2009, 15:21

Yanikurdt a écrit:Je sais pas comment te dire ça sans que tu te sentes agressé mais il me semble que la base pour faire une explication de texte c'est d'en connaitre l'auteur, son état esprit, ce qu'il à traversé dans sa vie... Sinon c'est plus de l'hypothèse ou de l'explication mais de la voyance...


Remarque intéressante qui me donne l'occasion de préciser un ou deux petits points; mais je tiens à redire avant tout combien il est important de ne pas prendre trop au sérieux tout ceci ... comme je le disais la semaine dernière, c'est avant tout un exercice de style, qui comporte sa part de blague et de fumisterie ...

Alors pour te répondre (à moitié) sérieusement: Question d'école, cher ami ! Il existe en la matière bien des façons de procéder; au 19è siècle, on faisait "l'homme et l'oeuvre", càd rechercher ce qui dans l'oeuvre relevait de la biographie (en gros, c'est ce que tu préconises, et c'est ton droit). S'agissant d'AC/DC, on comprend bien que les groupies que nous sommes un peu tous aient envie de faire la "Fly on the wall", la petite souris qui s'insère dans la vie de ses idoles. Sur ce plan, je ne sais rien, sauf ce que tout le monde sait, donc inutile de me lire (no problem).

Maintenant, depuis en gros les années 1960, on a opté pour une démarche dite structuraliste (encore les grands mots), qui se focalise sur le texte, rien que le texte. Certains ayatollahs du structuralisme proscrivent même les analyses sémantiques ... Alors en ce qui me concerne, pas trop ayatollah, je pars du texte et utilise les éléments contextuels à ma disposition.

Expliquer un texte, c'est avant tout en décrire les mécanismes de fonctionnement et l'effet ! Pas de spéculer exclusivement sur les "intentions de l'auteur" (je suis pas plus dans la tête de Bon ou Brian que dans celle de Rimbaud), car elles n'empêchent en rien l'existence d'un texte, que vous entendez, et qui consciemment ou pas vous évoque quelque chose (surtout si vous êtes anglophone, ce qui est quand même un peu présupposé par qqun qui écrit en anglais, sinon autant produire des sons indistincts ...)
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Messagepar Yanikurdt » 14 Mars 2009, 15:34

T'as surement raison chaque démarche à ses avantages et ses inconvénients...

Mais expliquer un texte n'est-ce pas avant tout chercher ce que l'auteur a voulu faire passer comme message? De ce point de vue là une connaissance de celui-ci est nécessaire et indispensable.

Après on peut se concentrer sur les mots sans vouloir faire d'hypothèses abracadabrantesques (comme l'est peut-être la mienne)...

Des points positifs et négatifs de deux côtés... Les deux démarches doivent exister car elles sont toutes deux utiles.

Néanmoins je pense qu'il ne faut pas oublier que derrière un texte il peut y avoir un simple cerveau qui veut faire passer un message et pas forcément un sémantologue qui connait toutes les références épistémologiques de ce qu'il écrit...

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Messagepar iangillan » 14 Mars 2009, 17:27

Yanikurdt a écrit:Mais expliquer un texte n'est-ce pas avant tout chercher ce que l'auteur a voulu faire passer comme message? De ce point de vue là une connaissance de celui-ci est nécessaire et indispensable.
Néanmoins je pense qu'il ne faut pas oublier que derrière un texte il peut y avoir un simple cerveau qui veut faire passer un message et pas forcément un sémantologue qui connait toutes les références épistémologiques de ce qu'il écrit...


Absolument !
En l'occurrence, l'auteur dit : cette femme est une salope. Quant à l'identité de la femme ... reste plus qu'à mettre un nom ! :wink:
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