Oye Oye braves gens, voici ma modeste review de ce concert fabuleux. Asseyez-vous confortablement dans un fauteuil en cuir de vachette, prenez une bonne bière et ouvrez vos yeux, le spectacle va commencer...
Bon, par où commencer ? Question difficile. Peut être par le commencement d’abord : Merci Denis ! C’est grâce à lui que j’ai pu obtenir ces précieuses places. En effet, rappelez-vous, les places pour l’Allemagne sont parties comme des petits pains et je n’avais pu m’en procurer, faute de liberté professionnelle. Denis, dans son extrême obligeance, m’a dépanné avec son accès fan.
Je remercie d’avance tous ceux qui vont lire la review jusqu’au bout. Je n'ai pas pu faire plus court.
Ce n’est pas le premier concert d’AC/DC auquel j’assistais. J’étais présent deux fois à Bercy et une fois à Anvers, la deuxième date ayant été annulée (putaing). C’était donc mon 4ème show.
Pour un question de style, je vais tout mettre au présent, ce sera plus vivant. Nous (Nico165 et moi-même) quittons donc notre cher plat pays vers 16h00 afin de nous rendre en Teutonnie occidentale.
Nous sommes très impatients d’assister au concert au vu de la frustration accumulée depuis mardi soir. En effet, nous nous sommes rendus à Anvers pour nous apercevoir que les portes étaient closes… Triste destin pour cette soirée du 3 mars.
Comme vous le savez très certainement, l’Allemagne est le paradis des amateurs de vitesse. Aucune limitation sur l’autoroute. Étant d’un naturel prudent au volant, je n’ai malgré tout pas pu résister à l’envie d’appuyer sur le champignon le plus vénéneux qui soit : celui de ma voiture (un bref instant rassurez-vous).
Après moult péripéties directionnelles (faut avouer que les « Ausfahrt » allemandes ne sont pas toujours très claires), nous arrivons à destination. L’organisation est au rendez-vous : ça ne bouchonne absolument pas dans ce magnifique parking à étage, grande spécialité teutonne. La voiture étant garée, nous nous dirigeons vers l’entrée principale de ce bâtiment rondelet qui est, je vous le rappelle, tout neuf (2005 si mes souvenirs sont bons).
HORREUR ! une file de dieu le père gît devant nous. Apparemment, pas de distinction entre les gradins et la fosse. Nous faisons le tour du bâtiment et apercevons une entrée « fans » ! Oh, que ça tombe bien, nous avons des tickets « fans ».
N’étant pas pressé, on fait le tour du propriétaire. De nombreux regards sympathiques se retournent vers moi et certains hèlent mon nom « Angus… » car j’avais sorti la tenue de circonstance
Curieux de découvrir l’intérieur de la salle, nous nous dirigeons vers notre entrée privée et en deux temps-trois mouvements, vous accédons à nos gradins. Voici le couloir qui mène au paradis :
Première inspection rapide de la salle et repérage de nos places. D’emblée, ce qui frappe, c’est la taille. Plus petite que Bercy, on sent une presque-intimité avec la scène qui se dresse devant nous. Ayant des places « fans », nous sommes très bien placés, côtés Malcolm.
Mon dieu, nous sommes en Allemagne, notre fébrilité festive nous a presque fait oublier le principal : où est la bouffe et la bière ? On ressort de la salle pour tomber sur l’échoppe marchandising (T-shirt spécial tournée allemande, moins sexy que le tish français).
Notre estomac criant famine, le stand « food » est plus que le bienvenu. Les prix restent démocratiques (2,50 € für eine BradtWusrt, ça reste encore catholique).
Notre attention a soudainement dépassé le seuil de l’excitation lorsque nous avons aperçu le bar. Nouvel item commercial, les gobelets Black Ice Tour, et surtout les cruchons ! Une petite bière de 40 cl dans un verre AC/DC (payant), c’est tout ce que demande le peuple.
Après un petit détour par madame pipi, il est temps de regagner nos places. La salle se remplit doucement, sans bousculade, tout est très bien organisé.
Du côté Malcolm, on aperçoit les loges VIP. Vu la petitesse de la salle, la vue y doit être imprenable.
Détail qui frappe les touristes que nous sommes : les mecs se baladant avec 20 litres de bière sur le dos, venant à la rescousse des troupes assoiffées.
Bon, il va bien falloir parler un peu du concert en lui-même : attaquons le morceau dès à présent. Le public est chaud, très chaud, au moins autant qu’à Bercy (nous n’avons pas eu droit à la holà, mais le moindre accord des Roadies provoque une effervescence à faire pâlir un comprimé de paracétamol). The Answers, pareils à eux-même, je ne vais pas entrer dans les détails, chacun s’étant fait sa propre opinion.
Notre excitation arrive à son comble lorsqu’on entend rugir les bruitages ferroviaires juste avant que la vidéo ne commence. La sauce monte, la mayonnaise va être réussite je le sens. Le public est en feu lorsque la locomotive déboule sur scène dans un vrombissement titanesque. Et là, PAF ! un son de malade (peut être dû à la nouveauté de la salle je ne sais pas, mais le son est d’une qualité jouissive).
Les voilà, mes idoles, mes héros, mes dieux.
La fosse est déchaînée et les gradins sont debouts. Runniiiiiiiinng riiiiiiiight off the tracks…
Je ne sais pas si c’est la pause à Anvers où s’ils ont bouffé du Lion, mais Angus et Brian sont chauds comme une baraque à frites ! C’est une vérité qui va se généraliser durant tout le concert ! Un pêche d’enfer.
Ce premier morceau s’achève dans un Thunder d’applaudissement. Ils enchaînent direct avec une de mes chansons préférées en Live :
Hell Ain’t a bad place to be. Là, je tire mes bouchons pour m’en prendre plein la g….. Le résultat dépasse mes espérances. Après 3 concerts, j’ai appris à doser mes bouchons avec une efficacité redoutable
. Je m’empresse de les remettre à la fin du morceaux pour conserver une certaine fraîcheur pour ma sélection de titres « sans bouchons »
L’assemblée est complètement bouillante après seulement deux chansons.
Back in Black va mettre à genoux les derniers sceptiques (mais existent-ils ?).
On peut apercevoir les premiers(ères) évacué(e)s de la fosse (évanouissements, …)