C'est normal que tu ne comprennes pas, puisque tu n'as pas forcément le même vécu.
Fly on the Wall relève en ce qui me concerne de l'émotion.
Parce que c'est AC/DC, parce que c'est Brian Johnson qui hurle à ma place, moi qui suis enfermé au sens propre du mot dans une rééducation physique (et conséquemment psychologique) qui relève plus du tourment que du soin. Je connais seulement la date de sortie de cet album par Hard-Rock Magazine, mais je ne pourrai pas aller le chercher, corseté que je suis... Et ce jour-là, "on" entre dans ma chambre, et "on" me tend un sac plastique bleu de Rigaud, je reconnais un "album", le cœur s'accélère, je n'ose y croire. Je prends le sac, je l'ouvre, je regarde à l'intérieur... et je découvre cette pochette marron, cette palissade, cette mouche, et derrière, cinq photos live du groupe. L'émotion
Fly on the Wall, elle commence là, en ce samedi 29 juin 1985. Elle commence avec le bon sourire de celle qui déteste ce que tu écoutes, mais qui ne songe qu'à te soulager de ton affliction.
La suite, c'est du riff, du cri, un énorme son de batterie et des morceaux plus "joyeux" que sur
Flick. Certes, je ne retrouve pas l'ambiance de
Back in Black et de
For Those About to Rock, mais quelle importance... C'est "un nouvel album d'AC/DC", j'ai 15 ans, il fait beau dehors et Brian Johnson hurle à ma place !
Compris Lulu
?