Hi!
Phillageat a écrit:Vu le nombre de concerts donnés en 1979 - et le fait que Riff Raff n'ait été joué que très peu de fois sur cette tournée -, on peut comprendre ce "passage à vide" ponctuel. Pas de quoi, ce n'est que mon avis, pousser grand-mère dans les orties.
D'une certaine manière, je suis d'accord avec toi Phil, d'une autre, pas vraiment.
D'accord dans le sens où (et c'est relatif à l'ensemble du groupe), AC/DC semble être atteint d'une mémoire à court terme. J'entends en ce sens qu'un morceau évincé d'une set-list a vite fait d'être oublié, et que lorsque celui-ci réapparaît ponctuellement ou spontanément, l'interprétation est rarement convaincante. Il suffit de songer à la version d'It's a long way to the top de Londres en décembre 1979, semblant avoir été décidée au tout dernier moment et dont Bon nous revisite les paroles tel un puzzle sans nom!
Pas d'accord, et tu es bien placé pour le savoir, les tournées marathon d'AC/DC n'ont pas débuté avec le Highway to Hell Tour! Or, vu la tripotée de lives entendus et écoutés jusqu'à 1978, ceux où Bon est à la rue sont bien rares. Excepté le Reading 1976, mais là, c'est le groupe qui est à la ramasse. Par contre, sur le Highway to Hell Tour, sans que les gigs à 3 francs six sous soient légion, ils sont un peu plus récurrents.
Soyons objectifs, les excès de Bon commençaient sérieusement à se faire ressentir sur ses prestations scéniques. Et tout Bon Scott talentueux pouvait-il être, de tels excès ne pouvaient conduire qu'à une descente vertigineuse. Finalement, à moins d'un revirement et d'une prise de conscience de l'intéressé, la tournée suivante aurait-elle pu être celle d'une apothéose entachée d'une déchéance en même temps. Je n'ai jamais côtoyé le groupe, et encore moins à cette époque, mais les différents témoignages que l'on peut lire ici et là, ont ce point commun d'induire que Bon n'était pas dans un état d'esprit à calmer ses ardeurs en matière de bibine.
Comme je l'ai tjs dit, et ce n'est pas de l'humour noir, Bon est mort au bon moment. Tant pour lui que pour le groupe.
Pour lui, car la légende qui s'est construite sur le personnage ne serait pas aussi intense avec l'image d'un dégénéré du goulot qui semblait se profiler inéluctablement. Et le succès d'Highway to Hell ne pouvait tomber que mieux pour cette légende.
Pour le groupe, car si ce soir de février 1980 avait eu une autre issu, je ne suis pas convaincu que le groupe aurait connu la même ascension ensuite. Sûr que le successeur d'Highway to Hell avec Bon aurait cartonné.... mais ensuite.... d'autres problèmes seraient apparus. Et l'épisode Malcolm en 1988 en est sans doute un écho....
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