Il Etait Une Fois En Amérique
Je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir aussi longtemps dans ma vie sans visionner cette pièce maîtresse du 7ème Art. Je peux enfin mettre un nom sur le meilleur film de l'histoire du cinéma:
Once Upon A Time In America. Jamais je ne me serais douté que
Le Parrain avait un sérieux prétendant au titre de meilleur film de gangster. Et pourtant, Coppola n'arrive pas à la cheville de Leone, qui nous prouve qu'il ne sait pas que réaliser des Spaghettis, bien au contraire...
Réalisation brillante, casting fabuleux, scénario génial, musique extraordinaire. La critique est hasardeuse, de peur d'écorcher la toile du Maître. La fresque leonesque replace
Scarface,
Les Incorruptibles ou
L'impasse au rang de "petits films sur la Mafia".
En regardant
Once Upon a Time in America, l'industrie du cinéma est verte de jalousie. Voilà le film de toute la vie d'un génie. 45 ans dans l'histoire de l'Amérique du XXe siècle, de Brooklyn, de la Mafia, de la prohibition. Beaucoup de contemplations, dialogues crus et délicieux, violence très présente et trop bien maîtrisée. Mais le plus beau, c'est que le film, sans jamais tomber dans un quelconque intellectualisme ni dans la vulgaire simplicité, invite à réfléchir chacun de nous, peu importe notre sensibilité, origine sociale et niveau d'étude, sur la question de la culpabilité. Pas besoin d'avoir un master en cinéma pour trouver son compte dans OUATIA, et voilà ce qui en fait, subjectivement le plus grand film de tous les temps, et objectivement l'un des 5 plus grand films de tous les temps, au même titre qu'un
Citizen Kane ou
Casablanca.