Prologueviewtopic.php?f=26&t=17742&start=15#p439815Retour de Séville début juin. Des images plein les yeux, un superbe voyage, j’avais oublié depuis toutes ces années le trip (au sens propre comme figuré) que c’était de voir AC/DC en concert. Dès mon retour à Bordeaux, je me dis que ce n’est pas possible, ça ne peut s’arrêter ainsi. Ce groupe m’a tellement apporté, tellement fait kiffer…. Il reste encore plein de dates sur la tournée, il faut que je les revoie une dernière (?) fois !
Il reste des places en Pelor pour Bratislava, je réfléchis longuement, je regarde pour y aller, compliqué, il faut passer par Vienne, et ça tombe en plein sur mes congés d’été déjà calés…. Et puis je repense à Dublin, qui était la première date que je m’étais fixée mais qui n’avait pas voulu de moi en raison d’un grand nombre de problèmes techniques le jour de la vente (merci ticketmasterdemerdeboncourageauxfansdoasisroycominutesoup)
Alors quasiment tous les jours, je retourne sur le site ticketmasterdemerde pour checker les places. Je vois que régulièrement, il y en a quelques unes, mais très haut, trop haut, trop loin. Si je recasse la tirelire, il me faut une Pelor. Et un beau jour, le miracle arrive, des Gold Accès dispo à 176 balles. Ni une ni deux, je la mets dans le panier, avec le stress que tout fonctionne jusqu’au paiement et à la confirmation de commande. Ouf c’est fait ! Dans la foulée, j’appelle ma compagne pour lui dire si elle est intéressée pour un petit we prolongé en Irlande, elle me répond oui

. Je réserve l’hôtel, les vols, la CB est prête de se consumer toute seule.
Je compte les jours, je patiente en lisant toutes les reviews des autres concerts, il me tarde. Vient enfin le jour du départ, Dublin me voilà
Jour J-1Départ en avion en début de matinée. Je flippe un peu sur cette histoire de ticket par QR code dynamique (merci ticketmasterdemerde, le dynamique ils semblent aimer ça à la fois pour les prix mais aussi pour les billets), et l’impossibilité de télécharger l’appli en France, ni en Irlande apparemment. Il faudra passer par le navigateur internet, en espérant que tout fonctionne, un coup de stress supplémentaire….

Après 1h30 de vol, nous arrivons en Irlande. Cerise sur le gâteau il ne pleut pas, il fait même beau !

Gros coup de stress en débarquant : j’active l’itinérance et je n’ai aucune données mobiles, même après un bon quart d’heure. Tout de suite c’est la panique, je me vois déjà refoulé au stade le lendemain, jurant intérieurement envers ce fichu site ticketmerdique, et regrettant encore plus la période des jolis tickets papier…. Je ne suis plus qu’un fantôme, ma compagne le remarque, mais je ne suis plus là…. Nous cherchons les bagages, je reboote en même temps mon tél, et j’obtiens le fameux réseau « E » (Edge, je me dis qu’on me fait une blague avec l’Irlande, U2 et tout ça, et qu’elle est de très mauvais goût). Bref ce n’est pas avec une connexion à 10 ko/s que je vais être tiré d’affaire…
Petit tour à l’hôtel pour poser nos bagages, et là miracle, j’ai enfin de la 4G !!!! Let There Be Rock !!! I’m back !!!! Nous partons découvrir la ville, faire un peu de tourisme. Première étape l’incontournable Temple Bar, le quartier des pubs, où nous devons nous retrouver ce soir avec ceux de la team H2. Il doit être 10h du matin, mais tout le monde semble carburer non pas à l’eau, mais à la Guiness dès le matin. Visite de la Christ Church Cathedral, avec ses sous sols /crypte, de vieux grimoires, des costumes (bon j’en verrai un autre que je préfère demain), et surtout de magnifiques vitraux.




Après un retour à l’hôtel et un repas sur le pouce, nous repartons via O Connell Street à Temple Bar, vers le Hard Rock café, premier lieu de RDV fixé par la team. On aperçoit au loin sortir du Hard Rock Café un groupe de quelques personnes dont une patchée plus que de raison. Je me dis que je brûle et que ça sent la team H2.
On les suit avant de les rejoindre devant le Foggy Dew, 2e lieu de RDV. C’est bien ça, nous faisons la connaissance IRL de Twatwane (expert en FlightRadar et en japonais), Blabla (expert en barrière), Jul’ (expert en couture) et sa femme, BB73 (expert en ballade et photos avec des rockers dans le parc) et sa femme. Joey nous envoie un message, il ne peut nous rejoindre la faute à un breuvage de couleur jaune.
On attend un peu avant de pouvoir rentrer dans le pub resté fermé suite à un pb électrique désormais résolu. Je découvre un pub magnifique, avec tout un tas de pièces avec plusieurs bars pour servir. Je commande une Guiness, un breuvage que je n’ai pas bu depuis des décennies, et je prends un « cider » pour ma compagne qui n’aime pas la bière. Je n’attends pas, on me sert rapidement, avec le sourire, y’a pas à dire les Irish ils sont rodés pour le service ! Je reviens avec la « petite » pinte de cider, je vais être bon pour aider ma chérie à la finir …. La femme de Jul’ me dit qu’il fallait demander un « half » cider, bien noté pour la suite du séjour

.

Jul’ semble connaitre tous les allemands du Foggy Dew, ça parle couture, pièce à rapiécer, fringues, bref de vrais sujets de mecs, pendant que nous, ça papote sur ac/dc, gratte et ampli, Flight Radar, et problème d’appli et de ticket électronique avec tous les potos du forum.
J’ai fini ma Guiness mais je veux alors tenter une autre bière. Je retourne au bar en demandant une bière blonde mais un peu amère au type, il me dit d’attendre, va à la tireuse et revient avec un verre avec un fond de bière de 1 cm qu’il m’avait versé. Je me demande ce qu’il fout, avant de comprendre qu’il voulait me la faire goûter avant de me servir un verre complet, bref un peu comme on gouterait un vin dans le Bordelais

. Encore un truc qui me fait bien apprécier la convivialité des pubs. Je lui dit que c’est OK et il me sert la bière non pas dans une pinte mais une demi pinte. Ce n’est qu’après l’avoir finie que je comprends que cette bière doit allègrement dépasser les 10° et peut être bien plus….
Vient ensuite le temps de caler l’organisation pour le jour J. Tous commencent à parler de se retrouver à 15h proche du stade. Pas possible pour moi, je débarquerai un peu plus tard, car ma compagne n’assiste pas au concert et je vais rester avec elle un peu. On se salue après une soirée bien sympa, en attendant de se voir le lendemain
D-DayC’est le D-Day, mais pour cela, il faut prendre des forces, avec un petit Irish Breakfast. Nous nous rendons dans un pub vraiment sympa de O Connell Street, avec une déco faite de centaines de bouteilles de whisky en vitrine, et des écrans qui diffusent en boucle du Rugby. Je me laisse tenter par un plat avec des oeufs, pommes de terre, et du saumon, c’est excellent.


Après nous être restaurés, nous repartons vers le quartier temple bar, histoire de faire quelques achats. On croise Jul’ et sa femme à un passage piéton, qui se dirigent vers le stade (normal il doit être 11h^^). Je tente le popup store acdc officiel qui est dans le quartier, mais je laisse tomber, environ 200m de queue, pour me rabattre finalement sur le Tshirt du power up tour vendu à la sauvette 15 balles, et peut être de meilleure qualité que l’officiel à 50.

On retourne ensuite vers l’hôtel, qui n’est pas trop loin du stade, mais entre temps, j’ai pris goût à la guiness, et j’ai soif. Arrêt stratégique dans un pub, je commande cette fois une Guinness et un « half » cider. Au comptoir le type me tire la Guinness, verre pas tout à fait plein, la pose et se barre pour servir d’autres avant de me la donner. Je me dis « mais qu’est ce qu’il fout, j’ai un concert tout à l’heure ». Puis il la reprend, et remets un coup de Guinness pour verser à ras bord avec le moins de mousse possible. Je découvre alors ce que c’est que l’art de servir une bière, à des lieux de la pression pleine de mousse tirée en 2s en France, ça vous fera 11 euros, oui je sais mais GDP a besoin de pognon.
On s’assoit dehors, au milieu des tshirts acdc qui se font de plus en plus nombreux. Pas mal d’écossais en kilt notamment. Je finis ma bière, et à partir de ce moment là, je ne bois plus rien pour ne pas avoir envie d’une pause technique en plein milieu de riff raff. Retour à l’hôtel, on mange un morceau, je lis le WhatsApp de la team, Jul’ nous dit qu’il est déjà sur place, et nous envoie les horaires du show (portes, première partie etc…) Blabla nous dit qu’il est planté dans le train, etc etc….
Il doit être dans les 15h, depuis qu’on est rentrés j’alterne non stop entre ma montre, WhatsApp, mon cerveau qui se pose plein de questions : à quelle heure je pars, est ce que je pars maintenant ou après, est que je j’y vais après ou maintenant…. Est ce que mon fichu dos va tenir le coup ? Est ce que mon tél va fonctionner avec de la connexion ?
16h. Jul’ et Twatwanne postent une vidéo, ils viennent de rentrer ouverture des portes 1h avant. Je me remets à cogiter. Est ce que j’y vais maintenant ou après ? …. Blabla, qui est finalement lui aussi arrivé, me dit qu’il y a peu de monde et que la pelor est très petite, garantie d’être assez bien placé du coup.
16h45. Je décide d’y aller et file en direction de Croke Park. Après l’expérience de Séville et la longue, longue, très longue marche sous un soleil de plomb, j’ai pris un hôtel à seulement une quinzaine de minutes. Il commence déjà à y avoir pas mal de monde qui se rend au concert.

Je dois marcher un peu plus que prévu pour accéder à l’entrée de la pelor, car toutes les rues adjacentes et qui raccourcissent le trajet sont barrées. J’arrive à un premier filtre au bout de la rue, il n’y a personne, le type me demande le ticket. Gros coup de stress, le temps de me connecter à tickermerdique via le navigateur, ça rame… mais ouf ça ouvre le billet, le type me dit OK, me montre les portiques à quelques dizaines de mètres et me dit de ne surtout pas fermer le navigateur, alors je maintiens la page et le tel ouvert en touchant l’écran tout en marchant, on croirait ma fille au passage piéton au collège, quelle connerie ces histoires de tél tout de même.
17h10. Je passe sans aucune attente les portiques, une fille me place le bracelet gold accès autour du poignet, je file faire une dernière pause technique par précaution et j’arrive dans une pelor quasi pas remplie

, on y est !!!! Je rejoins la team H2, on est parfaitement placés, pile en face de la rampe. Je fais la connaissance de Joey et son pote qui sont là également .


18h30. Début de la première partie. Je n’accroche pas trop sur ce groupe même si ça ne joue pas trop mal. Le son est pourri, la basse me fait vibrer la cage thoracique comme jamais, et heureusement que j’ai les bouchons avec moi. Jul’ passe la moitié du concert à essayer de photographier et filmer la culotte de la chanteuse.

19h30. Fin de la première partie. Jul’ n’a plus que 10% de batterie. Les roadies finissent d’installer la scène.
20hje ne sais plus combien. Jul’ se retourne et me dit « passe un bon concert ». Générique ! Il y a le feu, il y a du monde, steevie fait un signe du pouce à la section rythmique, c’est parti !

Tout le monde saute pour le début de If You Want Blood, je suis comme un gosse, c’est la folie au premier passage d’Angus sur la rampe.

Retour d’Angus pour le solo, je m’apercevrai après visionnage de la vidéo qu’il a failli se prendre un ballon de foot sorti je ne sais où, mais bon ça vaut mieux qu’une bière sur la gratte pendant bad boy boogie….

Je ne vais pas relater le concert morceau par morceau, mais mis à part le joli plantage sur le solo de Shot Down in Flames, j’ai vraiment pris mon pied, ce concert était génial, le son excellent d’où nous étions placés, et comme à chaque fois, j’ai été bluffé de l’énergie que dégage Angus pour son âge, il est toujours comme possédé, se donne à 200%, j’ai encore pris une grosse claque en les voyant.
Brian aussi très bon, mais toujours à pester avec des Fuck, des signes d’énervement envers le staff pour monter son retour, toujours à le remettre, puis à l’enlever dans la seconde qui suit…. Et il semblait pas mal souffrir de la jambe, mais il a tenu bon jusqu’au fire

. Nous avons eu droit aussi à un speech de sa part à la fin du premier morceau, disant qu’il était assez ému je crois, Blabla s’est retourné vers nous à ce moment en demandant ce qu’il avait bu ^^.
Par rapport à Séville, j’ai vraiment délaissé le tél et très peu filmé pour apprécier ce show, et je dois avouer qu’en fosse, l’ambiance est vraiment différente des gradins et qu’on vit vraiment plus un concert des boys. Je me suis retrouvé à peu près au même endroit que mon premier concert au SDF 2001, une sensation d’avoir un peu « bouclé la boucle ». Alors peut être que c’est parce que c’était probablement mon dernier concert, peut être que c’est totalement subjectif (ou a contrario objectif, je suis incapable de le dire), peut être était-ce le fait de se retrouver à l’étranger avec d’autres membres H2 pour vivre ça, mais ce concert a été pour moi le meilleur et le plus émouvant de ceux que j’ai vus. Même si Mal n’est plus là. Même si Cliff a raccroché. La section rythmique était impeccable et je leur tire mon chapeau. Et que dire de l’organisation sans faille de ce concert ? Rien car il n’y a rien à redire. Le SDF c’est fini pour moi, à supposer que par miracle ils rejouent en Europe, j’irai les voir en Irlande ou en Espagne avec grand plaisir.
Quelques clichés pour finir sur ce concert de cloture de la tournée européenne :


Pour BlueBell

Une section rythmique au top

Brian powa

La photo ou j’ai glissé comme un gosse à Twatwane « je suis heureux » (et le moment où Jul’ a réalisé que la femme aux cheveux longs et en vert n’était plus sur scène et qu’il s’agissait d’un guitariste qui ne montre pas sa culotte, enfin plus maintenant)

Fire !


Jour J+1 - EpilogueDimanche. Comme à Séville, des images plein les yeux, de la joie, de la tristesse d’avoir peut être assisté au dernier concert européen ?
Nous filons pour une excursion dans les landes Irlandaises, histoire de finir ce court séjour comme il avait débuté, par un peu de tourisme. Paysages magnifiques où certaines scènes de Braveheart ont été tournées.
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Retour l’après-midi où le bus nous dépose juste à côté de l’hôtel des boys. On décide d’aller patienter un peu, au milieu des quelques fans. On retrouve des têtes connues (Twatwane et Blabla). On aperçoit Stevie à travers la porte d’entrée qui vient jeter un oeil. On attend, un bon moment, mais plus rien, alors on file à notre dernière visite, celle du musée du whisky (je vous recommande par rapport à Guinness car moins cher, anecdotes et récits historiques très intéressants et dégustation à la fin)

Nous finirons la journée par une « petite » portion de fish’n chips avant de repartir tôt le lendemain pour Bordeaux. Dublin we salute you !


PS : je n’ai pas fait que bouffer et boire pendant le séjour, mais c’était bien appréciable ^^.