Tout est une question de tessiture en fait.
Connerie mise à part, et je ne parle pas des vrais fans du bonhomme tels que nous en avons ici, je trouve pénible cette déferlante d'hommages dans toute la presse et sur les rézos, jusqu'à la nausée.
Alors que le pauvre gars n'arrivait pas à vendre 600 tickets à Marseille, avec pas moins de 7 groupes en support (dont un Tygers of Pan Tang sorti de je ne sais quelle cave), ramait comme un malheureux pour faire quelques dates à moitié vides dans des clubs obscurs, était fui par tous ses anciens partenaires, tout le monde est fan aujourd'hui de Paul Di'Anno et n'a pas de mots assez forts pour saluer son œuvre, son apport à la musique et à l'humanité. Et chacun de ressortir "sa" photo" avec Paulo, même s'il a fallu près de quarante ans pour que la rencontre ait enfin lieu... Jusqu'à Dickinson qui parle de son "ami" devant les yeux humides des crédules.
Ça me rappelle quand Motörhead est soudain devenu à la mode, mais au moins Lemmy a pu en profiter de son vivant. Putain que l'humain est con !