Et si on parlait du concert de lundi ? Qui l'a vu ?
Retour donc sur Paris pour l'Impera Tour de Ghost que nous attendions avec une grande impatience.
Accompagnée de Dan, Sandrine et Badboy nous avions des places en gradin carré or pour voir le "show", l'idéal !
(Yoda a préféré se reposer de son long voyage et n'était donc pas de la partie)
Dan depuis quelques semaines :
- Surtout ne me dis rien, je ne veux rien savoir sur leur visuel, leur setlist, je ne veux rien voir, rien entendre
pas de spoil !
Or vous savez à quel point le Judge aime parfois fouiner, mais là rien, nothing !
Petit bisou d'avant concert à un forumeur que nous n'avions pas vu depuis la pandémie, cela rajoute à notre joie du moment.
Après une première partie de 2 groupes : Twin Temple, sans intérêt, n'est pas Ami Winehouse qui veut. Uncle Acid, (je ne connaissais pas), qu'on n'a pas vu (pas de lumière directe sur le groupe) mais qu'on a bien entendu. Super moment avec des sons bien lourd "Sabbathien" (dommage pas au Hellfest cette année).
Et enfin... Ghost, Papa Emeritus et ses Ghouls ... !
Superbe concert, bien abouti, bien métal, bien tout simplement.
Des moments fantastiques tel "He is" envoutant tout l'Accor Arena, envoutant tout être humain présent ce soir là.
Spillways, un titre super pop à l'écoute de l'album, est devenu un rouleau compresseur en live. C'était très surprenant.
Tout aussi surprenant dans sa musicalité et sa puissance pour Kiss the Go-Goat,
Des classiques qu'on voit et entend toujours avec autant de joie comme Year Zero, Cirice, From the pinnacle,
Les nouveautés comme Hunter Moon s'est très bien inséré dans la soirée,
La reprise de Enter Sandman a la même montée en puissance que "He is",
Et une fin détonnante sur Square Hammer pour soulever toute une fosse en délire.
Seul Kaiserion mériterait d'être plus travaillé pour devenir parfait, ce n'était pas tout à fait au point.
Et puis j'avais hâte de voir sa splendide nouvelle veste bleue paillette et noire à te crever les yeux tellement ça brille, et c'est sur le morceau le plus crade "Mummy Dust" que Tobias Forge a fait son apparition, j'ai adoré le contraste entre le bling-bling de la veste et ce titre, c'est démoniaque.
On peut apprécier ou pas l'évolution choisie par Tobias Forge vers une scénographie plus théâtrale (pour une partie du concert seulement), cependant, la sonorité "métal" est encore plus présente, et s'est nettement améliorée en 2 ans.
Les sons, c'est bien du lourd et Ghost a largement sa place dans les groupes de Métal quoiqu'on en dise.
Les tenues des Ghouls ont changées, net clin d'oeil à Star Wars (Yoda aurait apprécié)
Papa émeritus est devenu un autre personnage qui a appris à danser, à se déplacer depuis l'album Prequelle.
L'ensemble du concert est calculé dans le moindre détail pour chacun des musiciens, l'occupation de la scène, la gestuelle (manque le coup de pied du précédent Ghoul et c'est dommage).
Le groupe est plus performant, la batterie, les solos, le son, tout a été étudié, travaillé au millimètre près, et ça se ressent.
Seul bémol, la configuration de la scène n'était pas top. Leur jeu n'était pas aussi facile et développé qu'à Lyon par exemple.
Cependant, quelle maîtrise dans l'attitude de notre gourou ! Sa gestuelle, ses pas, on sent l'artiste qui a appris à danser, se déplacer, ne laissant rien au hasard. Il est tout simplement Di-vin !
Quand au son "bouillie", on a connu pire (pour moi Maiden en 2011), rien n'a changé dans cette salle à ce niveau.
Le public ? à fond ! fosse et gradins.
1h45 de show, trop court quand on aime.
Rien à redire sur la set list. Il aurait pû rajouter 20 minutes de concert pour les titres "classiques" des autres albums. Spirit, Infestissumam, Con clavi con dio par exemple
Petite surprise de fin en direct, l'annonce de leur venue au Hellfest suscitant un huuurlement de joie dans la salle !
Je suis totalement fan de ce groupe. Nous suivons son évolution depuis la petite salle de 2000 personnes à Nîmes et sommes émerveillés d'année en année. Après Nîmes, Lyon, Toulouse et Paris, nous sommes prêt à le suivre encore et encore.