par ConanleMoloch » 20 Août 2010, 18:40
Suite de ma review entammée il y a ... longtemps.
Samedi
Réveil sous la pluie, on est donc assez inquiets et on espère que ça va pas devenir aussi boueux qu’en 2007, mais heureusement ça ne dure pas.
Le premier concert que nous verrons pour ce deuxième jour sera celui d’Obscura. Groupe de death technique pouvant être classé aux cotés de Necrophagist, qui passait la veille, ou de Decapitated, qui passera le lendemain, les musiciens nous offrent une prestation assez incroyable sous la Rock Hard Tent devant un public impressionné par tant d’aisance. Cependant, la musique d’Obscura ne s’arrête pas à la technique puisque les chansons sont très efficaces et font mouche à chaque fois. Un excellent concert donc !
Direction ensuite la Main Stage 1 pour assister au show des thrasheux allemands de Tankard. Pas de surprise, une musique bien grasse, qui tâche, centrée sur la bière. Pas de prise de tête, l’ambiance est bonne, et le son l’est aussi. 40 minutes de show « greatest hits » qui passent bien vite, conclues par le tube Empty Tankard, qui fait son petit effet.
On poursuit avec une visite de l’Extreme Market, qui est vraiment immense (ça change de la première édition, lorsqu’il était encore dans le gymnase) et offre des stands variés (disques, tee shirts, goodies…). Détour ensuite par le metalcorner pour boire un coup tranquille en compagnie de collègues, puis retour sur le site.
La curiosité Anvil est sur scène depuis quelques secondes quand nous arrivons sur le coté gauche de la Main Stage 2. On sent qu’il y a du buzz sur ce groupe depuis le film The Story Of Anvil, et l’affluence est impressionnante pour un milieu d’après-midi ! Le show lui est assez bon, mais n’étant pas trop fan de la musique du groupe, j’avoue le suivre avec une attention toute relative. Par contre la foule est vraiment dedans et Lips est tout sourire durant tout le long du concert, qui sera l’occasion pour lui d’executer un solo au « vibromasseur » puis qui se terminera par le classique Metal On Metal. Pas transcendant pour ma part, mais agréable.
Nous pouvons ensuite nous déplacer vers la Main Stage 1 pour aller voir Airbourne. J’y vais là encore sans grosse attente…Pourtant, en y pensant quelques secondes avant l’arrivée du groupe sur scène, les deux shows que j’avais vu d’eux avant s’étaient passés exactement de la même manière : sceptique avant, conquis après. Là encore, ça a été le cas. J’y allais un peu en trainant des pieds, et force est de constater que ces gars sont de vraies tornades ! Energie incroyable, pas de temps mort entre les chansons, Joel O’Keefe qui joue un solo en haut de l’armature de la scène qui doit bien être deux fois plus haute que celle de 2008 qui avait accueilli leur premier concert ici…La performance est vraiment de très haut niveau, et je pense pouvoir dire sans trop m’avancer que le groupe a vraiment pris de la bouteille en 3 ans, et qu’il nous offre maintenant des shows très professionnels d’un point de vue musical, tout en gardant le coté imprévisible et rock’n’roll de leur jeu de scène (enfin surtout de Joel). En 2 ans ils ont d’ailleurs sacrément gagné en notoriété et les titres de Runnin’ Wild sont devenus des hits repris en cœur par la quasi-totalité du public : ils remportent donc logiquement l’adhésion d’une bonne partie de l’audience, et ont probablement le prix de l’ambiance sur les Main Stages pour le samedi ! En tout cas encore un concert qui aura fait taire les sceptiques dont je faisais partie, du moins sur les shows, sur les disques c’est une autre affaire.
Après ce concert, pause bière pendant le concert de Nevermore. Au bout de quelques minutes, on va se placer pour le concert de Slash devant la Main Stage 01, on peut donc y suivre Nevermore, qui nous inflige un concert vraiment minable. Musicalement c’est carré, impressionnant, on secoue même parfois timidement la tête, mais ce chanteur mis super en avant avec sa voix super désagréable, c’est un véritable bourreau…
Heureusement, pour Slash, ça sera autre chose. Beaucoup ont écouté le dernier (et premier d’ailleurs) disque solo du guitariste, et il a laissé une impression mitigée pour beaucoup. Personnellement, j’ai adoré. Ce qui explique que dès l’introduction sur Ghost (chantée par Ian Astbury de The Cult sur le disque), j’accroche déjà bien. Le son est bon, assez clair, permettant de mettre en avant chacun des musiciens ainsi que le chanteur. La seconde chanson est une des meilleures du CD, pour moi, Back From Cali, et elle est vraiment super bien interprétée. Je commence à ce moment là à me rendre compte que Miles Kennedy est vraiment un super chanteur. Malheureusement, le public est encore assez timide. Il faudra donc attendre que Slash et son groupe sorte des chansons des Guns pour déclencher un peu plus d’enthousiasme…Civil War, Nightrain, Sweet Child O’mine, Paradise City… Grand moment pour les fans des guns présents. Les autres auront aussi apprécié les derniers morceaux, et surtout, le talent de Miles Kennedy, capable de reprendre dans un même show du Axl Rose, Ian Astbury, du Scoot Weiland ou encore du Mr Shadows.
Pause bière pendant Annihilator (ça a l’air pas mal) avant d’aller voir Twisted Sister. Je connais pas trop mais j’ai trouvé ça génial ! La power ballad The Price, les tubes Stay Hungry, We’re not gonna take it, et I Wanna Rock (participation délirante du publique ) un hommage à Dio (reprise de Long Live Rock’n’Roll de Rainbow)…ce concert est gavé de moments d’anthologie. Des musiciens qui sourient, qui sont contents d’être là, et qui délivrent un tel concert, ça mérite le respect ! Incontestablement un des temps forts du festival !
On passe ensuite à Immortal. Autant le dire tout de suite, pas un mauvais show, mais assez plat. Trop de chansons du dernier disque (très bon, faut pas se méprendre), mais aucune chanson de Battles In The North, une seule de At The Heart Of Winter, sans même parler de l’ambiance assez morte, du son assez brouillon. Pas un mauvais concert, mais pas un bon non plus.
Pour être en forme pendant Carcass je décide d’aller me poser pendant le début d’Alice Cooper, mais je crois nos potes belges entre les deux main stages, donc on discute, ce qui fait que finalement, bah Alice arrive sur scène avant que j’aie eu le temps de rallier le bar…et attaque avec School’s Out, No More Mr Nice Guy, I’m Eighteen, et Under My Wheels, rien que ça. Super son, joli décors, finalement je reste. Je suis pas un grand connaisseur en Alice Cooperitude, mais j’ai adoré ce show. Les zicos sont top, la musique est un peu actualisée de ce fait, et le show est vraiment marrant…J’aurai retenu une super version de Poison également. Un des meilleurs shows du fest.
Après des décapitations, pendaisons, empoisonnements, etc… un peu de fraicheur et de poésie sont bienvenus, donc on va voir Carcass. Un écran géant en fond de scène diffuse des images assez jolies, comme par exemple un gland purulent, ou bien une dissection…Pendant ce temps-là, bénéficiant d’un son très précis et de lights de bonnes qualités, le groupe instaure une ambiance glauque à souhait, à coup de chansons de Necoticisme. Le reste n’est pas oublié, avec l’instrumentale Genital Grinder ou encore le tube Heartwork, même si Swansong est absent ce soir. Pas grand-chose à dire, ceux qui aiment Carcass ont du prendre leur pied, les autres ont du être surprise…Là encore un grand moment pour moi, Bill Steer et Mike Amott toujours aussi impeccables, Daniel Erlandsson toujours aussi balèze derrière sa batterie et Jeff Walker fidèle à lui-même, assez communicatif entre les morceaux mais plutôt sobre pendant. Après le départ des membres, une vidéo d’autopsie est diffusée sur l’écran, assez dégueulasse, histoire de faire passer le message un peu plus. Pendant ce temps là, Jello et son école de médecine de Guantanamo ont a priori donné un grand show, d’après ce qui m’a été rapporté.
Fin de la deuxième journée, il fait froid et on est crevés, et le dimanche sera assez physique…dodo !
Dernière édition par
ConanleMoloch le 18 Nov 2010, 03:47, édité 1 fois au total.
Daily Rock France :
http://www.daily-rock.fr/Riffraff a écrit:Toi tu dois adorer Les Stones .... Avec leur humilité déployée a chaque morceau. Et meme plusieurs fois par morceaux des fois, mais ca c'est les concerts privilégiés...