Merci, merci, merci à vous les loulous pour ces superbes reviews, spécialement à landslide et bedlam. Qu'elles sont belles ! Par contre, landslide, si tu penses avoir vu theKing avant ton arrivée au Stade, tu n'as pas totalement dessoulé !
Là où je te rejoins en revanche :
landslide a écrit:On finit par se retrouver sur le parking, on se fait beau, Wallace nous offre une bière dégueulasse mais comme c'est de la bière, j'aime.
Wallace, ta bière était vraiment immonde. Oser offrir une bière aussi infecte aux amis, c'est quasi criminel !
Ces précisions faites, que dire de plus ? Vous avez tellement bien résumé mon vécu que tout ajout serait superflu. Et je manque de temps, une fois de plus, pour faire un compte-rendu circonstancié. J'espère pouvoir le faire pour mon ultime et dernière date, Londres, et qui sait, faire une séance de rattrapage pour les autres concerts auxquels j'ai assistés cette année.
Alors en quelques mots : le concert lui-même : un son grosso modo assez dégueulasse, tout du moins de là où j'étais. Je pourrai difficilement juger la prestation vocale d'Axl, car comme beaucoup d'autres, je ne pouvais pas l'entendre. Visuellement, j'ai toujours du mal à m'y faire, mais c'est quand même beaucoup moins pire que ce que je craignais avant le début de la tournée... au moins il nous a épargné la danse de la couleuvre. Et je lui sais gré de s'efforcer de se faire son trou dans le groupe, en chantant avec les choristes, en créant des instants de complicité avec Angus, etc.
Fan de la section rythmique d'AC/DC, il y avait longtemps que je n'avais porté autant d'attention à Angus. Pour le coup, c'était dur de le louper, tant j'ai trouvé qu'il portait tout le show sur ses épaules. Le travail qu'abat ce petit lutin est phénoménal, son abnégation et sa dévotion à son art totales. Rien que pour ça (et pour mon petit Cliff !), même si je n'ai pas encore totalement intégré le AC/DC 2016 (que j'ai d'ailleurs du mal à appeler AC/DC), même si sur cette tournée les sentiments sont mitigés et la tristesse le mêle souvent à la joie, je sais que je serai là pour ceux qui restent, et pour tout ce qu'ils m'ont apporté depuis plus de 25 ans que ce groupe rythme ma vie.
Pour faire une analogie, Hells Bells est une chanson qu'intrinsèquement je n'aime pas plus que cela. Pourtant, à chaque fois que je l'entends en live, c'est une de celles qui me remuent le plus, et pour laquelle mon implication est totale. Parce que ce moment dépasse la chanson elle-même -que j'apprécie mais sans plus- et que quand je l'entends, c'est une grande partie de l'histoire du groupe qui défile dans ma tête, et notamment la vie et la mort de ce petit mec bardé de tatouages que je suis trop jeune pour avoir connu mais qui a changé ma vie à jamais. AC/DC c'est pareil : je suis loin d'être en phase avec ce que le groupe est devenu, mais il suffit d'un instant de grâce, si court soit-il, d'Angus, de Cliff, et dans une moindre mesure de Chris ou Stevie, pour que je ne me pose plus la question de savoir pourquoi je suis là. Un concert d'AC/DC, même en demi teinte, c'est pour moi bien plus que deux heures de show, c'est un concentré de 25 ans d'émotions musicales intenses.
Alors au-delà d'un son déplorable, d'un chanteur inaudible, de larsens intempestifs, d'un Thunderstruck baclé, de je-ne-sais-plus-quel-titre avec une strophe entière bouffée, d'une pluie parfois décourageante, d'un public timoré exception faite d'un mec bourré qui voulait absolument être mon pote, j'ai tout de même passé une superbe soirée.
Et bien évidemment, cette superbe soirée, je la dois en grande partie à mes compagnons de route :
Les déglingués que je côtoie depuis un an : Tags (le roi des pilotes), Blablackice (on comprend pas tout ce que tu dis, mais c'est drôle), King (qui est capable de prendre des billets pour Düsseldorf rien que pour faire une blague à Tags), Jul' (le seul qui supporte mes jeux de mots), Wallace (ta bière était infecte) : putain les gars, ne grandissez jamais !
Celui que je connais depuis moins d'un mois : Landslide, alias le migrant avec une veste à patches : je te kiffe, et la sono de ta fuego est magique.
Ceux que j'ai découvert dimanche : anthofender (la fougue de la jeunesse), Mme Wallace (ton enthousiasme est contagieux), l'ami-de-lansdlide (ton pull m'a sauvé), bedlam (ta bière était bien meilleure, et excuse le torticolis que tu m'as causé) : j'espère vous revoir bien vite !
Merci la H2Team !
Ps : on vous a dit que j'ai été twitté par acdc.com ??
Je suis un gentleman ; c'est marqué sur la porte des chiottes.
Wallace Palès