Quel trolleur ce Samcdc
Pour en revenir à la version de GTDAB: il faut d'abord avouer qu'il faut se pincer pour l'écrire car voir cette chanson débarquer dans la setlist est un petit séisme en lui même. Non seulement ils ont ouvert la setlist, mais en plus, ils sont allé dans le couillu. Donc faut souligner et se réjouir de cette initiative.
Ceci étant dit, il faut aussi quand même être de mauvaise foi pour ne pas concéder que cette version est bien bien loupée. Je ne me fais pas trop de soucis pour Brian et je reçois l'argument selon lequel il est en rodage et qu'il se calera assez vite dans la tonalité et le flow de la chanson. Mais ce soucis pour Brian ne doit pas cacher le fondement même du problème de cette version qui est qu'ainsi battue, elle ne décollera JA-MAIS.
Putain mais que c'est plat. Aucun accent tonique dans la frappe, aucune musicalité, c'est d'une criminelle linéarité. Et sur cette version là, je ne reçois même pas l'argument du soit-disant "super-technicien" qu'est Slade. Elle est où la descente sur le
"she's using your head again" qui vient si joliment épouser le riff des guitares pour amorcer ensuite le refrain sur la version studio? Disparu. GTDAB est une fusée qui doit décoller, poussée par sa section rythmique. Ici, c'est râté, mais ce n'est pas ce qui me chagrine le plus. Râter, ca arrive. Mais ici, c'est complètement
dénaturé. On a l'impression que le groupe ne fait pas qu'un, qu'il n'y a pas de liant là dedans.
Tout ça commence à fortement me tourmenter dans mon coeur de fan
The Stones gave us an hour – that’s a dangerous thing to do. You don’t give us an hour before you go on, mate [...] The whole band just nailed it. We got into the van offstage and went, “Yeah, f**king follow that!” - Phil Rudd - Drum Magazine - 2005