Ho mon dieu mes amis... Quel concert ce fut ! Peut être l'émotion plus palpable vu que les derniers remontent à 5 et 6 ans, mais une claque magistrale...
Je suis arrivé autour de 16h30 aux abords du stade, ambiance bon enfant les sonos déjà prêtes sur du AC/DC... Direct je m'installe patienter avant l'ouverture des portes à 17h00, placement en pelouse or côté Cliff. Tout se passe bien, on entre, No One Is Innocent passe pas trop mal (déjà vus en première partie de Motörhead à Lille y'a 2 ans, les mecs doivent prendre un sacré panard), arrive ensuite Vintage Trouble avec un style à part, plaisant, un guitariste excellent... Belle ambiance avant la grand-messe de ce soir.
Je ferai ma petite dédicace au mec qui a essayé en attendant AC/DC de lancer les olas dans le stade, parfois sans succès mais parfois avec, on se sera bien marré avec les "à poil ! à poil !", bon moment ! On discute un peu avec des mecs qui viennent du sud de Paris (si tu as fait 1h de RER pour venir et que t'as discuté avec un chevelu, c'était moi !). 21h00. AC/DC arrive, grosse pression d'un coup... On fait un bon de 10 mètres avant d'entrer en fusion avec le reste de la PELOR, tout le monde bouge et saute, c'est la déflagration ! De ce fait j'avance encore de plusieurs mètres avant de me retrouver tout heureux au 3è-4è rang, les quatre-cinq premiers morceaux sont suffocants, quelques malaises et évacuations d'entrée, c'était physique ! Les parents qui amènent leurs enfants là dedans, c'est limite...
Je me décale vers la passerelle à côté de l'écran géant et me trouve à 10 mètres du groupe, incroyable... L'ambiance retombe je me décale du coeur de l'action pour mieux apprécier... Le groupe est en pleine forme, j'ai un choc en voyant Stevie dès son entrée en scène, ce mec est un Young, ça se lit sur sa tronche ! Le son est fort, très fort oui, on en prend plein les oreilles. Mais c'est du bonheur, la setlist défile à une vitesse ! Shoot To Thrill me donne une première grosse érection, High Voltage poursuit c'est un bonheur de retrouver ce morceau en live.
La tombée de la nuit donne une vision magnifique du stade avec toutes ces cornes rouges clignotantes, on passe à la 2è partie du show après Hells Bells, et là j'avoue prendre mon pied : Sin City et Have A Drink On Me, mon dieu, ça donne ! Plaisir de retrouver ces morceaux en live après tant d'années. La touche Stevie / Chris ? A propos de l'album, Baptism By Fire passe bien l'épreuve du live malgré le petit accroc d'oreillette.
Pour le final, d'autres parlaient de violence, c'est le mot. Whole Lotta Rosie, T.N.T., Let There Be Rock, un rythme d'enchainement effréné (tempo légèrement ralenti il m'a semblé mais sans grande incidence). Cette vision sublime d'Angus sur sa passerelle au milieu du stade, c'est magique. Il m'a semblé apercevoir Cliff légèrement énervé envers son roadie à la fin de Let There Be Rock, petit problème avec sa basse ?
Le rappel traditionnel, Highway To Hell, For Those About To Rock, derniers sursauts d'énergie et de puissance avant une fin qui arrive déjà. On sort de là lessivé, une dépense énergétique monstre (pour le groupe et le public, en tout cas pour moi), quel bonheur. Dieu bénisse ces mecs, increvables. Malgré les éléments contre eux (Malcolm, Phil...), ils sont toujours là. Imparable.
PS : Je n'ai pas parlé de chaque membre du groupe en détail, mais j'ai trouvé Angus complètement déchaîné et affûté hier soir... Brian me fait toujours plaisir à voir, ce mec dégage une assurance et une joie incroyable ! Cliff, on ne peut pas passer à côté du redondant "a fait le job". Par contre Stevie est à la hauteur, il est là, présent et participe à cette "War Machine" qu'est AC/DC, sans parler de Chris, ce métronome-bûcheron qui frappe, frappe, frappe et nous inonde de sa puissance. Une leçon pour mec de 70 balais. Section rythmique amputée aux 2/3, et pourtant, c'était jouissif. Merci.
par jedi27930 » 24 Mai 2015, 13:20 
)... Mon frère m'a même avoué qu'il avait eu un coup de barre et la tête qui tourne vers la fin, alors qu'il a pas un petit gabarit. C'est impressionnant la température qui monte au fur et à mesure des chansons et de se retrouver en sueur vers la fin, mine de rien.
