Ces petits gars se nomment les Electric Ducks, Chips nous en avait déjà parlé ici, et m’avait donné envie d’en savoir plus.
Donc samedi soir, au festival des deux roues de Narbonne, je me décide enfin à aller voir ce tribute à AC/DC, bien que j’aie un a priori négatif sur ce genre d’exercice.
Sur place, délaissant l’expo des gros cubes, je me rends vers la scène, belle scène en forme de T assez grande, un vrai Donnington ! Là, rencontre avec les Ducks avant la balance.
Brèves présentations, le courant passe immédiatement, cinq types sympathiques, des vrais amoureux des boyz, des passionnés, et de vrais pros, la séance de sound check me le confirmera : rien n’est laissé au hasard.
Le concert se passe dans le hall d’expo de Narbonne, au toit en tôle, bâtiment de 5 m de haut, ce qui expliquera la difficulté du groupe à sortir un son potable dans cet espace réservé à tout sauf au rock !
Fred, le batteur, toujours sourire aux lèvres, accompagné de sa Marie Do, me trace un bref historique du groupe. Avec Yannick, plus timide, échange de considérations sur sa Gibson sg Angus signature, et sa nouvelle panoplie d’Angus, en velours bleu, exacte réplique du maître.
Le Malcolm est interprété par Steph, qui lui ne veut savoir qu’une chose : à quand le nouvel album des Boyz ? Il ne sera pas déçu par ma réponse !!! Guilhem, le Bon/Brian, me semble plus atteint par le trac que les autres, il sera nettement plus détendu après le show. Enfin, Mouss, le Cliff des Ducks, derrière un look déroutant pour un hard rockeur, est très prolixe sur la musique d’AC/DC, on sent le passionné et le musicos pure souche et quelle belle Fender !
La Balance commence, j’ouvre tout grand mes esgourdes : merdum ! Foi d’informaticien, c’est du copier/coller ! J’ai déjà la patte droite qui ne peut s’empêcher de suivre le tempo d’un hell ain’t a bad place to be ! Mais la claque, c’est quand Guilehm éructe les premières paroles, je me retourne vers Marie Do : « - mais d’où sort-il ? ». La première groupie des Ducks m’avouera que c’est un énorme travail de sa part qui l’a amené à cette qualité de voix.
La balance terminée, le « tour manager » au look de vieux baroudeur hard rocker, les somme d’aller manger, car ces zozos, ont l’air de prendre un tel pied à jouer ensemble, qu’il faut les calmer.
21 h : première partie de soirée, un défilé de moto agrémenté de zolies gamines en tenues légères. Le public assez familial au début se renforce de mâles en rut adepte du matage.
Deuxième partie, un quatuor de gogo danseuses, en tenue, cette fois–ci très sexy, mais encore regardable par les plus de 12 ans ! La salle commence à se chauffer sérieusement.
Troisième partie : le chippendale de service qui va exciter nos adolescentes jusqu’à l’hystérie !
C’est donc dans une ambiance surchauffée qu’à 22 h, nos Ducks s’élancent sur la scène, et c’est parti pour 2 heures non-stop d’AC/DC reproduit à la perfection.
Les quatre donzelles de la deuxième partie déboulent sur le premier morceau, vêtues d’un mini-short et d’un blouson de moto, qu’elles feront tomber immédiatement révélant (enfin !) de superbes poitrines qui vont enflammer le public, mais aussi nos musicos, un peu décontenancés de la surprise, notre Bon Scott, ayant du mal à assurer sa prestation et à ne pas en louper une miette en même temps ! Quel début ! Les minettes ne font qu’un bref passage, mais mon appareil photo était prêt à flasher !
Les Ducks vont nous scotcher pendant 2 heures avec une partie « Bon », tout d’abord puis la partie Brian. On aura le droit à un Angus déchaîné, à un Malcolm plus ressemblant que nature, une rythmique carrée, propre, efficace, le tchak poum ruddien idéal sortant du kit de Fred, et une basse très présente qui vous secoue bien les tripes. Le show est bien huilé, j’ai devant moi une belle équipe de pros enchaînant les titres sans baisser d’intensité, avec de belles surprises comme un Jailbreak qui enflamme la salle, sur lequel on a le droit au strip-tease angusien, un Riff Raff de folie, le fumigène dans le cartable, et même pour un instant on se serait cru à Glasgow : Fling Thing ! Une set list classique, mais quel pied ! Le rendu final est bluffant, les puristes y verront quelques minces erreurs, mais l’amateur que je suis n’y a vu que du feu, et quel feu ! : le chanteur est résolument arrivé à une technique vocale parfaite, et l’Angus offre un véritable spectacle copie-conforme. N’étaient pas du voyage la cloche (bien qu’on l’ait entendu), les canons et les billets de moneytalks, mais la salle et le financement ne le permettaient pas ce soir là.
Immédiatement après le concert, nos cinq gaillards, nullement fatigué par leur prestation, sont allés à la rencontre de leurs fans, qui commencent à devenir légion. J’en rencontre plusieurs qui les suivent depuis plus d’un an dès leurs débuts.
Discussions encore une bonne demi-heure avec ces clones qui, décidément sont vraiment très sympathiques, et après avoir disserté sur la ligne rythmique de Beat Around the bush avec Mouss, je me résous à les laisser ranger le matos.
Donc vous l’aurez compris, si ces petits gars passent dans votre coin, n’hésitez pas une seconde, préparez vos cages à miel, et foncez aller les voir, c’est du pur bonheur ! L’exercice d’un tribute est casse gueule, mais eux, ils le réalisent de façon hyper professionnelle.
Je me suis pris à rêver de nous voir, tous nos forumeux réunis pour une méga-convention d’h2acdc.com avec ces dingos sur scène…
Les Electric Ducks préparent un album de leurs compos, du AC/DC like pur jus, pour la fin de l’année, j’essayerai de vous faire entendre un bout de maquette lorsqu’elle sera dispo, les canards électriques m’ont certifié que les fans des boyz ne pourraient qu’aimer !
Vous trouverez toutes les photos du concert, avec les zolies demoiselles : ICI
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