19 Nov 2020, 18:43
Voilà après 6 jours d écoute, je suis complètement rentré dedans.
Et comme beaucoup ici, je le trouve terrible. Money Shot et Systems down très très bon.. Le groove, les solos, la patate. Ça balance solide.
La, Brian est plus au centre, plus présent dans le mix
Cet album est bourré d énergie et d ondes positives.
C est la vitamine D pour l hiver.
Je ne peux que les féliciter de sortir ça en 2020
Derriere cela il y a un genie, le grand et regretté Malcolm.
Je remonte ma note
8/10.
19 Nov 2020, 19:50
Moi aussi, plus je l'écoute et plus je l'aime cet album. Au casque c'est un régal.
Même s'il lui manque peut-être un petit truc pour être exceptionnel, il reste très bon cet album et c'est ça l'essentiel
19 Nov 2020, 20:53
Et bien tant que vous y êtes, réécoutez Black Ice, l'album au complet, la filiation est évidente... Et là, Malcolm était bien présent. On l'a un peu vite oublié ce Black Ice, mais il y en avait des choses surprenantes aussi, agaçantes parfois, et un Brian au top etc etc... Power Up est dans la continuité.
19 Nov 2020, 21:16
Après à peine une semaine on va dire genre 4 écoutes générales, un ben je trouve cet album fabuleux, pas exceptionnel mais ce qui est exceptionnel c'est d'avoir réussi à sortir un album aussi beau après tous les coups durs, et l'âge des membres, franchement je suis bluffé, j'ai encore plus d'admiration pour eux aujourd'hui que jamais, moi qui pensais que c'était fini, j'espère que quelques dates se feront.
J'ai entendu AC/DC toute ma vie, né en avril 1980, highway to hell et back in black était souvent les vinyls diffusés par mon père, j'ai eu le déclic à 14 ans avec le live à donington pour la guitare et le rock
Aujourd'hui, ce groupe me donne encore des frissons et je me dis putain, ça fait 40 ans qu'il m'accompagne et je n'ai que 40 ans. Ils vont me manquer. En plus ils sont humbles, ça renforce l'admiration. Bref je met un 9/10 à l'album et si il n'y avait pas quelques petits détails qui me taquine un peu dans la prod ben ce serait 10 mais je ne m'attendais pas du tout à ça après black ice et rock or bust. Merci Angus, Brian, Cliff, Stevie, Phil et biensur Malcolm et Bon et puis Chris et Simon . Vive le rock.
19 Nov 2020, 21:32
Bonjour à tous, ce sera une review bref.
Globalement une bonne surprise, au dessus des 02 derniers opus, je le considère (c'est un avis strictement subjectif) comparable à SUL.
Évidemment c'est pas l'album du siècle mais ça se laisse largement écouté, on "entend" les ptits gars prendre du plaisir évident et ça cogne fort.
2 morceaux ont retenu mon attention, witch's spell et Demon fire.
wirch's spell car pour moi c'est un morceau gâchis car je trouve qu'il ont gâché un super riff, il y a avait largement la place pour en faire un truc beaucoup plus accrocheur.
Demon fire qui est pour moi une pâle copie de Safe in new york city....
Un bon opus de l’après ère Razor Edge qui se range dans la même catégorie que l'album heatseeker pour la carrière globale du groupe et un peu similaire à SUL pour l’ère moderne du groupe (je me répète)
Maintenant les questions que l'on va se poser: La tournée? La Set liste? La vidéo d'intro?
19 Nov 2020, 23:21
Judge Dan a écrit:Et bien tant que vous y êtes, réécoutez Black Ice, l'album au complet, la filiation est évidente... Et là, Malcolm était bien présent. On l'a un peu vite oublié ce Black Ice, mais il y en avait des choses surprenantes aussi, agaçantes parfois, et un Brian au top etc etc... Power Up est dans la continuité.
Bien entendu, Angus a déclaré en interview (diffusée sur France Inter le 12 novembre) que ces morceaux datent pour la plupart de la période de Black Ice, selon lui cela faisait même des années qu'il tanait Malcom pour les enregistrer, Malcolm lui répondait "patience, on le fera, t'inquiétes" et puis la maladie de Malcom est survenue...
20 Nov 2020, 06:17
Bon, je me suis laissé aller à une review extensive...
Premier constat à l’écoute de Power Up : cet album est le plus hard rock depuis Ballbreaker, tant par l’écriture que par la production. Autre constat : tout le monde est en grande forme, notamment Brian dont la performance est impressionnante. Enfin, cet album s’écoute, le travail de composition est riche, l’interprétation est forte, chaque titre raconte une histoire différente. Mon sentiment actuel est que Power Up est le meilleur album d’ACDC depuis Ballbreaker.
Realize est agressif et programmatique. Dans la veine des albums Blow Up Your Video et The Razors Edge, il annonce ce qui nous attend pour ce nouvel album : Gonna make you realize / I got the power to electrify / Make or break, or satisfy / Feel a chill up and down your spine / I'm gonna make you fly / Fly, fly! Le morceau est compact, puissant, très produit. Dans l’ensemble, c’est le groupe qui se lance à toute vitesse sur l’autoroute de l’enfer, à bord d’une Chevrolet Nova 1970 de couleur noire, Brian au volant avec un sourire malicieux.
Rejection est plus roots, presque dans l’ambiance de l’album Highway to Hell. Le titre s’ouvre sur un question-réponse entre Angus et la section rythmique. Puis le premier couplet démarre, c’est maintenant qu’on entre véritablement dans l’album et c’est à la fois groovy, lourd et menaçant. Le refrain se reprend en chœur, la frappe lourde de Phil souligne la menace latente qui porte le titre : Disrespect me / And you get burned. Le solo d’Angus s’achève brillamment sur la reprise du pattern d’ouverture (question-réponse), puis nous voilà de nouveau dans le refrain. Au final, un titre qui rock et qui roll furieusement, dans une veine très 70’s.
Shot in the Dark est entraînant, mais ce titre me laisse un peu mitigé : un boogie rock dans la veine post-2000 d’ACDC, un peu trop attendu pour moi. Le solo d’Angus est en revanche vraiment intéressant.
Through the Mists of Time est une très belle surprise, nostalgique voire mélancolique, construit autour d’une montée en puissance depuis l’ouverture jusqu’au refrain. Musicalement, ce titre dédié à Malcolm résonne pour moi avec l’ère Bon Scott. La contribution de chacun des boys est remarquable, la charge émotionnelle est certaine.
Kick You When You’re Down est l’une des grosses claques de cet album. En ouverture, un Brian remonté gueule dans un crescendo menant jusqu’à la reprise collective de la question qui drive le titre : Why do they kick you when you're down?! Puis le titre se lance dans un pur « field holler style » : c’est roots, lancinant, puissant. On est aux racines de la musique d’AC/DC. On part des rives du Mississippi pour rejoindre Taste au festival de l’Île de Wight.
Witch's Spell est porté par un excellent riff de refrain digne de l’album Ballbreaker (Burnin’ Alive). En revanche, le couplet sonne à mes oreilles comme une face B de l’album Stiff Upper Lip. Aussi, la touche glam-rock du chant sur le refrain n’est pas à mon goût.
Demon Fire est une autre belle surprise, on se rapproche ici d’un Caught With Your Pants Down, avec un Brian plus badass que jamais. L’ouverture est un question-réponse entre Brian et le groupe, le chant se place dans les graves dans une veine différente de celle exploitée sur des titres comme Stiff Upper Lip. Puis le titre démarre sur les chapeaux de roues, ça cogne très dur, mais sans sacrifier au relief. Le solo d’Angus s’ouvre sur un riff heavy qui conclut également le titre avec une belle énergie. Ce titre, c’est la Chevrolet Nova 1970 de couleur noire lancée sauvagement sur la route en pleine nuit. Il pourrait figurer dans un film Grindhouse comme Boulevard de la mort. Surtout, il aurait toute sa place dans la setlist de la tournée à venir.
Wild Reputation se place dans l’ambiance de l’album Powerage. Titre le plus court de l’album (2’54), sa structure lui confère une belle dynamique : entrée progressive des différentes contributions, Angus en picking, un solo travaillé suivi d’un bref intermède durant lequel Brian se place superbement dans les graves, puis quelques coups de tom et le groupe repart avec une montée en puissance pour conclure le titre sur une grille d’accords de puissance. J’apprécie particulièrement les paroles, on nous raconte une histoire en peu de mots : In a one horse town / They try to put you down / And make you feel out of place / Don't dare look in your face / Got a wild reputation (…) / Somebody robbed the bank (…) / And I'm comin' down Main Street / Get out of my way / I ain't stoppin' for nobody.
No Man's Land pourrait figurer sur l’album Flick of the Switch (Badlands). Ce blues celtique porté par la frappe au fond du temps de Phil prend toute sa mesure dans les pré-refrains particulièrement puissants, et un refrain qui se reprend en chœur.
Systems Down est une quasi-variante de Touch Too Much qui aurait pu figurer sur l’album Ballbreaker. Peut-être le titre le plus ombrageux depuis Furor, c’est une belle surprise pour moi. Et sauf erreur de ma part, le titre traite du réchauffement climatique avec une imagerie forte : Feel it burnin' up the heat / See the flames / Scorchin' everything it seeks / We got a chain reaction / It needs immediate action / This furnace is about to blast / Systems are going down / Systems are burning out / And they all fall down.
Money Shot est sexy, dans l’ambiance de l’album For Those About to Rock (I Put the Finger on You). Deuxième titre le plus court (3’05), ce titre direct possède un refrain particulièrement entraînant et un solo relativement étendu. Le placement des interventions de Cliff contribue largement au dynamisme du titre (Cliff est absent sur l’essentiel des couplets pour entrer au moment des refrains).
Code Red a le potentiel d’un excellent titre hard rock, dans l’ambiance des albums Back in Black et For Those About to Rock, mais il manque quelque chose. La prestation de Brian est cependant superbe par le flow et l’énergie. On peut également se réjouir du caractère sombre du titre, un registre abandonné après l’album Ballbreaker.
Au final, ma préférence va aux titres (1) Rejection, Demon Fire, Systems Down, Kick You When You’re Down et Through the Mists of Time, puis (2) No Man's Land, Money Shot, Code Red, Wild Reputation, et enfin (3) Realize, Shot in the Dark, Witch's Spell.
Une singularité soulignée sur le forum est la présence importante des chœurs sur l’album. J’y vois deux causes :
(1) En tant qu’album hommage, il laisse plus de place à chaque membre.
(2) La British Invasion a fortement influencé ACDC, un courant qui a souvent valorisé les chœurs. En écoutant l’album Power Up, je me suis baladé dans l’UK des 60’s/70’s, un périple allant de Newcastle à Manchester en passant par Edinburgh et Dublin, avec les Yardbirds, Kinks, Rolling Stones, The Who, Free, Taste, Deep Purple, Black Sabbath…
20 Nov 2020, 09:02
Superbe review Stanley. Tu as tout dit.
Ma review ne devrait plus tarder.
Je bosse dur là, je peux pas tout faire
20 Nov 2020, 09:11
Stanley a écrit:On peut également se réjouir du caractère sombre du titre, un registre abandonné après l’album Ballbreaker.
Quand-même, entre-deux on a eu droit à Decibel, Stormy May Day, Black Ice ou Dogs of War dans un registre un peu plus sombre...
Ca n'a pas été que du blues depuis Ballbreaker, chaque album a su relativement puiser dans les différents registres du groupe, du Rock'n'Roll, du Hard, du Boogie, du Bluesy etc.
Et ce que disait Judge Dan sur Black Ice est assez vrai, y'a de très bon morceaux sur cet album, rétrospectivement !
Mais, comme sur les 3 albums les plus récents (peut-être moins Rock Or Bust) les compos sont plombées par la prod'.
Dur dur de réécouter Black Ice, de mon côté, tellement le son est froid et agressif.
20 Nov 2020, 10:28
Heatseeker a écrit:Et ce que disait Judge Dan sur Black Ice est assez vrai, y'a de très bon morceaux sur cet album, rétrospectivement ! Mais, comme sur les 3 albums les plus récents (peut-être moins Rock Or Bust) les compos sont plombées par la prod'. Dur dur de réécouter Black Ice, de mon côté, tellement le son est froid et agressif.
Y a eu la période
High Voltage ->
If You Want Blood, puis pour moi "le" son AC/DC, celui de Mutt, période
Highway To Hell ->
For Those About To Rock, insurpassable, génial... Puis la séquence
Flick of the Switch ->
Blow Up YourVideo prod crado, l'OVNI
The Razor's Edge, puis
Ballbreaker ->
Stiff upperLip que j'adore, médaille d'argent, et enfin la trilogie de
Black Ice ->
Power Up... avec de bonnes compos, mais une prod... avec laquelle j'ai parfois du mal, même si j'aime énormément TOUT ce que fait AC/DC, cet album inclus.
Bref, redonnez-nous, rien qu'une fois, Mutt Lange, pour voir... ou plutôt entendre

J'aime bien l'idée émise plus haut d'entendre Brian dans mon oreille, tout près... Sur PWR/UP, il est souvent un peu "loin"...

Ceci dit, je dois en être à une trentaine
d'écoutes de cet album et j'y trouve encore des choses.
20 Nov 2020, 10:41
Robert "Mutt" Lange a un an de moins que Brian, il aurait peut être voulu rempiler lui aussi, dommage
20 Nov 2020, 11:35
Mutt Lange est encore en activité, il a d’ailleurs produit l’album Drones de Muse il y a pas longtemps ! Je pense plutôt que les boys n’ont pas envie peut etre plus sur le plan « humain » que musical

il faut dire que Mutt est tres exigeant et les sessions sont souvent laborieuses pour avoir la prise parfaite. Au contraire O Brien est moins excessif dans le travail et garde souvent les premières prises.
20 Nov 2020, 12:09
Stanley a écrit:Bon, je me suis laissé aller à une review extensive...
Vraiment bien ta review Stanley. Tu as des talents d'écriture. Je suis d'accord avec presque tout.
Stanley a écrit:Systems Down est une quasi-variante de Touch Too Much qui aurait pu figurer sur l’album Ballbreaker.
Je viens de l'écouter à nouveau et je ne perçois pas cette ressemblance avec Touch too much.
20 Nov 2020, 12:11
Stiff Upper Rock a écrit:Mutt Lange est encore en activité, il a d’ailleurs produit l’album Drones de Muse il y a pas longtemps ! Je pense plutôt que les boys n’ont pas envie peut etre plus sur le plan « humain » que musical

il faut dire que Mutt est tres exigeant et les sessions sont souvent laborieuses pour avoir la prise parfaite. Au contraire O Brien est moins excessif dans le travail et garde souvent les premières prises.
Effectivement, je suis d'accord avec tout ce que dit le Judge dans son dernier message et moi aussi j'adorerais entendre un autre album des dieux du Rock produit par Mutt mais, vu ce qu'ils disaient de l'enregistrement de For Those et à quel point l'exigence du Monsieur les a gavés, je doute qu'ils aient envie de remettre le couvert. Dommage.
20 Nov 2020, 12:41
Heatseeker a écrit:Quand-même, entre-deux on a eu droit à Decibel, Stormy May Day, Black Ice ou Dogs of War dans un registre un peu plus sombre...
Ca n'a pas été que du blues depuis Ballbreaker, chaque album a su relativement puiser dans les différents registres du groupe, du Rock'n'Roll, du Hard, du Boogie, du Bluesy etc.
Je suis d'accord sur le fait que depuis Ballbreaker les compositions débordent le blues rock. En revanche, le hard rock tend à refluer et ce à tous les niveaux : écriture, interprétation, production. Si l'écriture d'un titre tend vers le hard, son traitement tire vers le boogie rock, comme l'illustre bien Baptism by Fire. J'apprécie les albums Black Ice et Rock or Bust, mais il me manque des titres pleinement hard rock comme Ballbreaker en propose.
Sur le registre sombre, mon sentiment est que les titres comme Decibel sont en clair-obscur, un contraste de zones claires et zones sombres (par exemple la voix chaude de Brian sur un riff plus sombre). Avec un titre comme Systems Down, on rompt avec cette approche.