26 Juil 2011, 20:36
27 Juil 2011, 10:52
27 Juil 2011, 11:09
krychtov a écrit:Je me suis amusé à rechercher sur le Tube "Amy Winehouse paparazzi" : et là on tombe sur une flopée de vidéos du style : "Amy allant commander un burger","Amy allant au fish&chips" et autres bêtises de ce style : comment ne pas péter les plombs ?
29 Juil 2011, 14:48
29 Juil 2011, 15:14
iangillan a écrit:Pardon pour ce quart d'heure de philosophie, mais la mort me rend toujours un peu sentimental et verbeux.
29 Juil 2011, 16:02
29 Juil 2011, 20:11
29 Juil 2011, 20:48
the nightprowler a écrit:Excellent post de iangillan .
Quand on sait l'énergie que demande le bizness du show pour arriver au sommet de nos jours, on peut effectivement s'interroger sur l'énergie négative qu'elle a pu déployer pour en redescendre aussi rapidement. Cobain était dans cette lignée aussi. C'est trés différent des Hendrix, Morrison, Joplin des 60's de mon point de vue.
30 Juil 2011, 19:52
30 Juil 2011, 20:07
30 Juil 2011, 20:39
30 Juil 2011, 20:51
30 Juil 2011, 21:09
31 Juil 2011, 11:07
iangillan a écrit:Je suis d'accord avec nightprowler et vaijuju pour mettre Hendrix à part du club 27, c'était quelqu'un de fragile, sans nul doute, qui a eu une enfance très très difficile, mais on ne voit pas aussi clairement l'auto-destruction à l'oeuvre que chez Amy Winehouse. Hendrix s'est enfoncé dans les excès de drogue, comme l'ont fait tant de musiciens, mais pour moi, il n'était pas aussi clairement "condamné d'avance", et il n'est pour moi pas très différent d'un John Lennon (qui certes a connu une fin tragique mais pour d'autres raisons, que l'on connaît), qui s'est camé pendant plusieurs années; bref, sa mort (je parle de Jimi) était un "accident", comme on peut dire d'un chauffard qui se tue que sa mort était évitable, quoique les risques qu'il finisse ainsi fussent très grands --- je veux dire par là que Hendrix n'a pas systématiquement et radicalement suivi la pente de l'auto-destruction;
En revanche, Joplin et Morrisson me semblent être dans une telle logique, et je ne comprends pas exactement pourquoi tu les dissocies d'Amy W., nightprowler (mais tu vas nous le dire !!!) --- par exemple, l'usage massif de l'alcool dès le plus jeune âge -- alors que l'alcool n'est pas "à la mode" dans les sixties, en tout cas beaucoup moins que les drogues, notamment amphets etc -- chez Janis J. comme chez Jim M. témoignent d'un processus intrinsèque à l'oeuvre dès avant le début du succès. La drogue, chez eux, vient se superposer à l'alcool comme moyen encore plus radical de se défoncer et de se réduire en miettes -- mais elles ne sont pas au coeur d'un processus de création (élargissement de la conscience et blablabla) comme chez Hendrix ou Lennon. Je ne crois pas trop au barratin de Morrisson à cet égard, c'est son côté "mode de l'époque", mais en fait c'est avant tout un alcoolo dépressif.
Je pressens aussi que les "survivants", outre qu'ils ont eu de la chance, tout simplement, ne sont pas des personnalités aussi sombres: je connais mal K. Richards hors musique, mais pour Ozzy c'est net -- c'est plutôt un bon gars, assez barré et perturbé certes, qu'un authentique dépressif (le vrai dépressif du groupe, c'est Geezer Butler !).
Bon Scott est à part, lui aussi: son côté casse-cou radical relève presque d'une sorte de défi permanent, d'une volonté intense de vivre à fond la caisse; et c'est un soiffard "social", un de ces alcoolos 'working class' comme l'Australie en a produit par millions ... Sauf qu'à un moment l'alcool prend le dessus. Mais sa mort est un "accident" (à forte probabilité, cf l'exemple du chauffard), pas le point final logique d'une volonté de se détruire --- je dis ça, en fait j'en sais rien ... juste des impressions !
11 Août 2011, 15:20