15 Juil 2006, 13:05
Trivium et BFMV ce sont des groupes de Metalcore (il y a Avenged Sevenfold dans le genre aussi) et ça n'a rien à voir avec du Hardcore
15 Juil 2006, 13:13
Voila qui illustre parfaitement mon ignorance dans ce genre musical et ben j'aime ni l'un ni l'autre 
!
!
15 Juil 2006, 14:01
Anesthesia a écrit:C'est le sommet de la violence dans la musique (avec le Brutal Death Metal aussi je pense), donc au vu de ce que t'écoutes, c'est pas fait pour toi.
Tiens c'est marrant ça me rappelle que dans le genre ultra-bourrin, y'a quand même le grind, avec des ambassadeurs français tels que Gronibard.... (samples de films X au milieu des chansons...enfin des pistes musicales...sonores...je sais pas vraiment tellement ça va vite !
)
A une soirée, un mec a commencé à m'enn parler : il n'écoutait QUE ça. Autant dire que sa culture musicale frisait l'encéphalogramme plat !...
15 Juil 2006, 14:05
Gronibard c'est marrant comme groupe je trouve...ils nous ont gratifié de certaines parodies comme people-frite ou de tu bes maisons comme "ton anu* est un héliport à g*ands"...
intellectuel
intellectuel
15 Juil 2006, 15:26
Au moins ils chantent en français c'est cool on comprend.
Du grindcore ils appellent ça les gens lol, l'évolution du Death Metal vers la violence.
Du grindcore ils appellent ça les gens lol, l'évolution du Death Metal vers la violence.
15 Juil 2006, 15:44
Sinon, pour participer plus directement à ce topic, deux points :
1- hardcore, grindcore, power metal, death metal, black metal, neo metal, dark metal, hollywood metal, trash metal, doom metal, air metal, horror metal....
Bon ! On va pas la refaire à chaque fois, mais je trouve que cette manie des étiquettes m'exaspère un peu : "je suis étiquetté donc je suis"
Moi j'aime des trucs, je sais pas à quoi ça correspond forcément, mais je m'en bats la race metal !
2- Que pensez-vous de In Flames ? Etant assez fan des groupes qui réussissent à construire des morceaux "violents" et "mélodieux" à la fois, je trouve ce groupe innovant, avec des touches électro, des petites voix féminimes de ci de là, un chant pas trop guttural (ça j'aime pas)...Un peu comme si Slayer rencontrait le (bon) neo metal !
Je considère un peu In Flames comme le "maximum-bourrin-écoutable" (en même temps, je disais ça d'AC/DC y'a 8 ans !), et donc, auriez-vous des conseils d'écoute dans le même genre ?
1- hardcore, grindcore, power metal, death metal, black metal, neo metal, dark metal, hollywood metal, trash metal, doom metal, air metal, horror metal....
Bon ! On va pas la refaire à chaque fois, mais je trouve que cette manie des étiquettes m'exaspère un peu : "je suis étiquetté donc je suis"
Moi j'aime des trucs, je sais pas à quoi ça correspond forcément, mais je m'en bats la race metal !
2- Que pensez-vous de In Flames ? Etant assez fan des groupes qui réussissent à construire des morceaux "violents" et "mélodieux" à la fois, je trouve ce groupe innovant, avec des touches électro, des petites voix féminimes de ci de là, un chant pas trop guttural (ça j'aime pas)...Un peu comme si Slayer rencontrait le (bon) neo metal !
Je considère un peu In Flames comme le "maximum-bourrin-écoutable" (en même temps, je disais ça d'AC/DC y'a 8 ans !), et donc, auriez-vous des conseils d'écoute dans le même genre ?
15 Juil 2006, 15:50
1-Oui mais franchement on peut pas non plus mettre Helloween (power Metal), Gorgoroth (Black Metal), Hatebreed (Hardcore) et Obituary (Death metal) dans le même panier, ça n'a rien à voir.
Après c'est sur que je capte pas trop certaines nuances comme la différence entre le power et le heavy...
2)J'aime modérément ce groupe, et c'est les samples qui font que j'aime pas. Je trouve que ça manque un pue d'originalité mais bon ça reste correct quand même (avis personnel).
Après c'est sur que je capte pas trop certaines nuances comme la différence entre le power et le heavy...
2)J'aime modérément ce groupe, et c'est les samples qui font que j'aime pas. Je trouve que ça manque un pue d'originalité mais bon ça reste correct quand même (avis personnel).
15 Juil 2006, 17:16
Bon jvais faire comme vous.
1) Oui je trouve aussi les classification assez chiantes.
La différence entre le Power et le Heavy c'est que le Power met plus l'accent sur la mélodie.
2) Dans le genre alternance violent/calme, tu as Opeth qui est un excellent groupe. Dernièrement les tarés de l'Iowa ont un peu pompé le concept pour une ou deux chansons, mais ça le fait pas trop.
Je suis quand à moi un fou d'In Flames.
1) Oui je trouve aussi les classification assez chiantes.
La différence entre le Power et le Heavy c'est que le Power met plus l'accent sur la mélodie.
2) Dans le genre alternance violent/calme, tu as Opeth qui est un excellent groupe. Dernièrement les tarés de l'Iowa ont un peu pompé le concept pour une ou deux chansons, mais ça le fait pas trop.
Je suis quand à moi un fou d'In Flames.
Re: le Hardcore et vous.....
19 Jan 2010, 23:47
Bon, j'ai décidé d'endosser mon costume de pilleur de tombes et de nécromancien pour sortir ce pauvre topic mort-né traitant d'un genre cher à mon petit cœur de sa sépulture.
On parle bien de Hardcore, pas de Death-Metal, vous l'avez compris.
Déjà merci à Conan de l'avoir créé, pas merci à ceux qui l'ont catégorisé avec de mini-posts remplis de clichés (on comprend rien à ce qu'ils disent, les riffs c'est nul, etc...) et qui sont d'ailleurs retournés dans l'espace intersidéral...
Je parlerai pour commencer des débuts du style.
Pour vulgariser, le Harcore à la base, c'est un dérivé du Punk-Rock anglais, réinventé par des kids américains désœuvrés qui l'ont débarrassé de son côté arty et théâtral (au sans visuel) dans lequel ils ne se reconnaissaient pas pour n' en garder que l'essentiel: le message, le coup de poing sonique et la remise en cause de la génération précédente (qu'elle soit musicale, culturelle, artistique ou politique).
Le début du séisme viendra du côté de la West-Coast, dans l'ennui de grandes villes comme L.A. ou San Francisco où les groupes punk locaux se radicalisent et se mettent à jouer plus vite et plus fort en découvrant la deuxième vague du punk anglais (notamment les extrêmement influents Discharge), apprennent des erreurs de leurs aînés (labels, management et communication seront souvent autogérés). Évidemment, l'impact sur le grand public sera moindre, l'Amérique étant suffisamment vaste pour ignorer ce qui dérange plutôt que de l'attaquer directement (comme le firent les tabloïds anglais avec le Punk des années 70), solution plus simple quand on veut étouffer une contre-culture ou une minorité: on la met dans une "réserve".
On dénombre ainsi à Los Angeles des groupes tels que:
X, Germs, Black Flag, Descendents, Circle Jerks, Youth Brigade... pour les grands noms.
A San Francisco, scène plus politisée, avec:
Dead Kennedys, Crucifix, DRI, Verbal Abuse, etc...
Ces gens-là vont, à force de tournées incessantes dans tout le pays, essaimer un peu partout ou influencer des scènes déjà existantes comme celle de Washington D.C. (avec Teen Idles, Scream, Bad Brains, SOA, Minor Threat...) et créer un réseau de distribution de disques, fanzines, organisation de concerts et bien évidemment formation de groupes à la durée de vie plus ou moins éphémère.
Du point de vue musical, pas de fioritures: guitare-basse-batterie-chant (souvent hurlé), peu d'accords, mais une incroyable énergie et une furieuse envie d'accélérer le tempo qui maquera l'esprit des groupes de métal se formant parallèlement du côté de la Bay Area mais aussi en Europe...
Il est d'ailleurs amusant de noter que le Hardcore US a souvent à l'époque été mis côte à côte avec la Oï européenne bourgeonnante du fait d'un radicalisme musical et vestimentaire quelque peu semblable, donnant naissance à des split LPs assez hasardeux...
En devenant de plus en plus rapide et violent puis en fusionnant une première fois avec le Metal (comme chez Suicidal Tendencies ou DRI), le Hardcore va créer une multitude de sous genres, mais également s'éssouffler.
En effet, la violence simulée sur scène devient réelle dans le public, qui va servir de défouloir à tout un tas de gens à qui il manque quelques cases et provoquer une multitude d'incidents, avec les autorités ou entre membres du public. Manque d'unité et coups qui pleuvent vont amener certains groupes à déposer les armes et partir défricher d'autres genres musicaux...
Mais ceci est une autre histoire, sachant quand même que le genre a perduré et a évolué vers la côte Est en retrouvant le Metal qui avait lui aussi changé durant les années 80-début 90...
La porte ouverte aux Agnostic Front, Gorilla Biscuits, Cro-Mags, Murphy's Law, Youth Of Today, puis Madball, Biohazard, Sick Of It All, 25 TA Life, Boucing Souls...
Voilà pour un rapide survol de la genèse. Je ne compte pas en rester là et rentrer dans le détail en parlant des disques de groupes phares du genre, toutes époques confondues.
On parle bien de Hardcore, pas de Death-Metal, vous l'avez compris.
Déjà merci à Conan de l'avoir créé, pas merci à ceux qui l'ont catégorisé avec de mini-posts remplis de clichés (on comprend rien à ce qu'ils disent, les riffs c'est nul, etc...) et qui sont d'ailleurs retournés dans l'espace intersidéral...
Je parlerai pour commencer des débuts du style.
Pour vulgariser, le Harcore à la base, c'est un dérivé du Punk-Rock anglais, réinventé par des kids américains désœuvrés qui l'ont débarrassé de son côté arty et théâtral (au sans visuel) dans lequel ils ne se reconnaissaient pas pour n' en garder que l'essentiel: le message, le coup de poing sonique et la remise en cause de la génération précédente (qu'elle soit musicale, culturelle, artistique ou politique).
Le début du séisme viendra du côté de la West-Coast, dans l'ennui de grandes villes comme L.A. ou San Francisco où les groupes punk locaux se radicalisent et se mettent à jouer plus vite et plus fort en découvrant la deuxième vague du punk anglais (notamment les extrêmement influents Discharge), apprennent des erreurs de leurs aînés (labels, management et communication seront souvent autogérés). Évidemment, l'impact sur le grand public sera moindre, l'Amérique étant suffisamment vaste pour ignorer ce qui dérange plutôt que de l'attaquer directement (comme le firent les tabloïds anglais avec le Punk des années 70), solution plus simple quand on veut étouffer une contre-culture ou une minorité: on la met dans une "réserve".
On dénombre ainsi à Los Angeles des groupes tels que:
X, Germs, Black Flag, Descendents, Circle Jerks, Youth Brigade... pour les grands noms.
A San Francisco, scène plus politisée, avec:
Dead Kennedys, Crucifix, DRI, Verbal Abuse, etc...
Ces gens-là vont, à force de tournées incessantes dans tout le pays, essaimer un peu partout ou influencer des scènes déjà existantes comme celle de Washington D.C. (avec Teen Idles, Scream, Bad Brains, SOA, Minor Threat...) et créer un réseau de distribution de disques, fanzines, organisation de concerts et bien évidemment formation de groupes à la durée de vie plus ou moins éphémère.
Du point de vue musical, pas de fioritures: guitare-basse-batterie-chant (souvent hurlé), peu d'accords, mais une incroyable énergie et une furieuse envie d'accélérer le tempo qui maquera l'esprit des groupes de métal se formant parallèlement du côté de la Bay Area mais aussi en Europe...
Il est d'ailleurs amusant de noter que le Hardcore US a souvent à l'époque été mis côte à côte avec la Oï européenne bourgeonnante du fait d'un radicalisme musical et vestimentaire quelque peu semblable, donnant naissance à des split LPs assez hasardeux...
En devenant de plus en plus rapide et violent puis en fusionnant une première fois avec le Metal (comme chez Suicidal Tendencies ou DRI), le Hardcore va créer une multitude de sous genres, mais également s'éssouffler.
En effet, la violence simulée sur scène devient réelle dans le public, qui va servir de défouloir à tout un tas de gens à qui il manque quelques cases et provoquer une multitude d'incidents, avec les autorités ou entre membres du public. Manque d'unité et coups qui pleuvent vont amener certains groupes à déposer les armes et partir défricher d'autres genres musicaux...
Mais ceci est une autre histoire, sachant quand même que le genre a perduré et a évolué vers la côte Est en retrouvant le Metal qui avait lui aussi changé durant les années 80-début 90...
La porte ouverte aux Agnostic Front, Gorilla Biscuits, Cro-Mags, Murphy's Law, Youth Of Today, puis Madball, Biohazard, Sick Of It All, 25 TA Life, Boucing Souls...
Voilà pour un rapide survol de la genèse. Je ne compte pas en rester là et rentrer dans le détail en parlant des disques de groupes phares du genre, toutes époques confondues.
Re: le Hardcore et vous.....
20 Jan 2010, 10:03
Raah les Bad Brains!! je ne peux m'empêcher de citer une chronique tirée du meilleur webzine du monde (à vous de deviner...):
"Voilà, maintenant il n’y a plus qu’à expliquer très calmement à tous les fans de hardcore que leur musique a été inventée par des blacks pleins de dreadlocks qui jouaient du Jazz fusion, et logiquement le monde devrait se prosterner assez rapidement devant ce disque. Qui s’occupe d’annoncer la nouvelle à Varg Vikernes ?"
J'adore tout cette scène NY/DC, et pour rigoler un petit coup, n'hésitez pas à jeter une oreille au Polly wog Stew des Beastie Boys. Mais c'est clair que cette scène s'est vite tarie, car elle correspondait je pense à une urgence, et qu'il était temps ensuite d'évoluer et de passer à autre chose. C'est ce qu'affirmait en substance Ian MacKaye en disant que ce mouvement et cette jeunesse ne devaient pas s'enfermer dans ces 3 mêmes accords de guitare. Dans nos musiques, on passe très rapidement du révolutionnaire/libérateur à une certaine aliénation qu'on entendait combattre au départ.
"Voilà, maintenant il n’y a plus qu’à expliquer très calmement à tous les fans de hardcore que leur musique a été inventée par des blacks pleins de dreadlocks qui jouaient du Jazz fusion, et logiquement le monde devrait se prosterner assez rapidement devant ce disque. Qui s’occupe d’annoncer la nouvelle à Varg Vikernes ?"
J'adore tout cette scène NY/DC, et pour rigoler un petit coup, n'hésitez pas à jeter une oreille au Polly wog Stew des Beastie Boys. Mais c'est clair que cette scène s'est vite tarie, car elle correspondait je pense à une urgence, et qu'il était temps ensuite d'évoluer et de passer à autre chose. C'est ce qu'affirmait en substance Ian MacKaye en disant que ce mouvement et cette jeunesse ne devaient pas s'enfermer dans ces 3 mêmes accords de guitare. Dans nos musiques, on passe très rapidement du révolutionnaire/libérateur à une certaine aliénation qu'on entendait combattre au départ.
Re: le Hardcore et vous.....
20 Jan 2010, 10:37
Tiens Agnostic Front et Sick Of it All ils passent à Montpellier ce mois ci, avis aux amateurs
Re: le Hardcore et vous.....
20 Jan 2010, 13:12
Bande de bourrins ! et plus sérieusement en vous lisant je suis allée sur youtube pour savoir déjà ce que vous appelez du hardcore, pour moi c'était de la techno bien bien rapide, bien lourde dans les sons, enfin c'est comme ça que je connais le hardcore. Donc j'ai écouté Sick of it all - Step down, la musique est à mon gout vraiment sympa, rapide, énergique, les moments de basse seule ça m'éclate, je trouve meme quelques similitudes avec Iron Maiden sur un passage ... mais alors ... faut qu'il se taise, faut qu'il arrete de brailler ... ça me casse les oreilles !
Dead Kenedy je connaissais mais j'ai toujours trouvé ça violent et bruyant ...
Alors ce qui serait bien ... ce serait du hardcore instrumental uniquement
Dead Kenedy je connaissais mais j'ai toujours trouvé ça violent et bruyant ...
Alors ce qui serait bien ... ce serait du hardcore instrumental uniquement
Re: le Hardcore et vous.....
20 Jan 2010, 13:33
Si tu trouves ça bourrin, n'écoute jamais Converge ou Today is the day, tu risque la crise cardiaque. Dans les musiques extrêmes, c'est vrai que c'est souvent la voix qui rebute. Rien que Brian Johnson fait déjà fuir un paquet de monde! 
J'ai commencé par écouter du AC/DC, Guns, Scorpions et cie, mais dès que j'écoutais un truc plus violent ça me faisait tilt. Converge ou Neurosis ont été pour moi de vraies révélations...tout comme la découverte du delta blues, du jazz, du rock psychédélique, du rap etc.
C'est juste une question de goût et d'attente par rapport à la musique. Le tout, c'est d'être ouvert, d'écouter "vraiment" pour se faire une idée. C'est comme la cuisine, il faut goûter 5 fois pour être réellement avisé.
J'ai commencé par écouter du AC/DC, Guns, Scorpions et cie, mais dès que j'écoutais un truc plus violent ça me faisait tilt. Converge ou Neurosis ont été pour moi de vraies révélations...tout comme la découverte du delta blues, du jazz, du rock psychédélique, du rap etc.
C'est juste une question de goût et d'attente par rapport à la musique. Le tout, c'est d'être ouvert, d'écouter "vraiment" pour se faire une idée. C'est comme la cuisine, il faut goûter 5 fois pour être réellement avisé.
Re: le Hardcore et vous.....
20 Jan 2010, 16:51
Je crois effectivement que l'ouverture d'esprit est primordiale, découvrir des groupes, des sons, des styles de musique différents est enrichissant ... aussi faut avoir le temps et en tout cas, ce n'est pas ou peu avec la radio que l'on peut se faire une idée.
Je ne sais pas dans quelle catégorie il faut classer Alec Empire, Ethnopaire et Qotsa, mais j'apprécie ces 3 groupes de style différent. Alors je suis prête à écouter du hardcore à la condition que ça ne gueule pas
Je ne sais pas dans quelle catégorie il faut classer Alec Empire, Ethnopaire et Qotsa, mais j'apprécie ces 3 groupes de style différent. Alors je suis prête à écouter du hardcore à la condition que ça ne gueule pas