Bon alors ce soir ils ont passé retour vers le futur 2, qui a regardé ???
"Alors tout ça c'est ma faute ?
- Bah, c'est du passé !
- Du futur, vous voulez dire ?" lol
MasterBob a écrit:Into The Wild
Entre "Grizzly Man" et "Une histoire vraie", Sean Penn nous signe un film surpuissant, éblouissant de réalité.
Christopher est un surdoué, un cerveau, la fierté de l’Amérique. Brillant élève à Harvard, ce futur prix Nobel a, en jeune homme prévoyant qu’il est, sa carrière toute tracée et son petit projet en tête. C’est ainsi qu’après quelques années d’université, il découpe ses cartes de crédit, roule pied au plancher vers l’ouest, abandonne sa voiture dans un désert arizonien, brûle ses derniers billets verts, et disparaît dans la Nature. Rebaptisé Alexander Supertramp, il parcourra le pays pendant deux ans, se préparant pour l’ultime étape de son voyage, les seules terres que les États-Unis n’ont su dompter, le seul lieu où la liberté existe encore: l’Alaska.
Qu’est-ce qui pousse un jeune homme de 22 ans à partir vivre une existence d’ermite dans le Wild Wild North-West américain? C’est peut-être ce que Sean Penn a cherché à découvrir en adaptant cette histoire vraie sur grand écran. Christopher (Emile Hirsch) veut trouver sa vérité, et celle-ci ne peut découler que de la liberté totale. Être libre des addictions, de la société (de consommation), de l’argent. Sur sa route il croise des semblables, individus marchant sur le même chemin de liberté sauvage, de dénuement et d’anti-conformisme. Hippies sur le retour, rednecks agriculteurs, globe-trotters danois et autres nudistes des sables. Même s’ils ont, eux, l’air d’être arrêtés sur le bas-côté. Par dépit? Ou bien auraient-ils déjà trouvé la vérité?
Devant une thématique si profonde et dans laquelle on pourrait facilement se noyer, il est soulageant de constater que les discours ne tombent pas dans une quelconque pseudo philosophie. Les propos sont d’une étonnante pertinence, et s’en contentent. Sans être époustouflant, Emile Hirsch joue avec une grande justesse, à l’image du reste du casting. Ode au genre humain, le film de Sean Penn réussit à graver des visages en notre mémoire, des histoires. Et des paysages. Les somptueux décors naturels sont l’un des points forts du film. En particulier en Alaska, paradis blanc d’une beauté à couper le souffle, Klondike où Alexander Supertramp devient un chercheur d’or des temps modernes.
Into The Wild nous aspire inexorablement hors de notre quotidien, pour nous reposer devant des questions que l’on préfère éviter. Des milliers de fois plus efficace que le plus enragé des films de Michael Moore sur la société de consommation, Into The Wild nous donne finalement une grande leçon d’humilité. Plus dur qu’émouvant, plus beau que glamour, ce film irrite et plaît à la fois. Comme la beauté froide du grand Nord.
john john a écrit:stalingrad est une parodie !!!!!!!!!!!!!!!!!!! il existe un film allemand autrement plus réaliste que cette production hoollywodienne
"stalingrad" de Joseph Wilsmaier ON SORT DE LA GUIMAUVE
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