Ils nous ont fait un set d'1h45 enchaînant leurs plus grands tubes (Summertimes Blues, Rock Me Baby, Doctor Please, Second Time Around, Parchment Farm ...) ainsi que quelques titres de What Doesn't Kill You, leur dernier album, le tout à leur sauce heavy blues rock. La basse était vombrissante, lourde, à faire vibrer le liquide de votre verre à chaque coup de médiator. Le chant montait dans des aigus éraillés, rappelant un Ozzy au début du sabbath, et pouvait redescendre momentanément sur un calme plat. La batterie était percutante, lourde et particulièrement technique, comme lors du solo sur lequel s'est déchaîné Paul durant 10 min. La guitare supersonique, blindé de fuzz se calait sur la base rythmique parfaitement en place et se lançait dans des solos de plusieurs minutes avec des passages au bottlneck parfaitement maîtrisés.
Ce concert était un cataclysme, un véritable tremblement de terre !
