Avec un peu de retard , le concert de lundi au Zenith
Salut, vous êtes prêt ? Nous sommes Motörhead et nous jouons du Rock’n’Roll !
Celle-là, je la garde bien en tête, m'sieu Kilmister !
Je suis plus doué pour dessiner et travailler l'image mais voici en quelques lignes une petite review du concert d'hier soir, avec, à la suite, celle de mon pote "journaleux-métalleux" qui raconte ça pour nous (H2AC-DC) et qui fait ça à la perfection (le p'tit salaud).
N'ayant pu voir Lemmy et ses comparses à Colmar, j'étais assez pressé de planter mes 107 kg DE MUSCLES au milieu du Zénith parisien. Hé bien pas déçu le Zebulon. Un concert à la hauteur, grosse hauteur !! Je ne me suis pas fait trois litres d'huile à slalomer à moto sur le périf ET sous la flotte entre les voitures, pour arriver sur place et tapoter du pied sans bouger ma longue chevelure à la Chris Slade
Au bout de deux minutes d'écoute sur la première partie, je fais demi-tour pour chopper une bière. Je m'approche du zinc en plastique et je croise un forumeur "Oh Zebulon... comment ça va ?.... bravo le site.... beau le nouveau design...z'êtes doués.... une bière ? ...patata vos infos, superbes... une bière encore ? ..." arrive un de mes potes "tiens, une bière". Zebulon, deux gobelets en main, pas l'air con

mais chaud pour bouger... Et ravi d'avoir discuté avec toi R
Les places en gradin qui nous étaient attribuées n'ont pas eu le temps de se réchauffer. Direct en fosse entre le rang 10 et barrière face à la scène. J'ai rarement vu le Zénith plein comme ça. Juste les 3 ou 4 derniers rangs des gradins vides. 98% de fringues Motörhead dans la salle et seulement aperçu 2 tee-shirt AC/DC. Les gars en veulent, ça se sent, ils connaissent et attendent. Un gamin de 7 ans avec un casque large comme ses épaules que j'ai pris en photo avec son père, un "p'tit vieux" avec un perfecto, rasé comme le Père Noel, qui fixe l'énorme bâche Motörhead. Tous les âges, c'est bon je trouve. Et la salle qui commence à gueuler "LEMMY, ...LEMMY...." Bref, prêt pour recevoir Lemmy et ses acolytes. Les lumières s'éteignent, ils se pointent... ET PAN, ça démarre, Shoot you in the Back.

BIEN, JUSTE, GROS, BONHEUR, MOUVEMENT EN FOSSE, BAFFE LOURDE

. Lemmy statique (en même temps ça n'a jamais été un grand danseur

) amaigri mais plus que vivant, est planté comme un monument et moi je suis le petit touriste à ses pieds avec mon polaroïd autour du cou, en admiration. C'est énorme, le son est bon, sa voix est rocailleuse, bien grinçante.
Mikkey Dee fait le ménage et impose le rythme. Sa longue tignasse blonde part dans tous les sens, "elle va se prendre dans les baguettes, c'est pas possible autrement". Et puis le mec derrière ses fûts, admiration que j'ai pour le joujou en question, c'est celui que je détaille le plus dans les concerts, il tape, sa machine prend presque feu, les lumières jaunes, rouges, blanches, lui donnent un surplus de puissance FANTASTIQUE. Et comme il est un peu en hauteur, il en impose, il tabasse. C'est sûr, la garantie après-vente de sa machine, elle est morte ce soir !!!
prise du lien plus basPhil Campbell va changer plusieurs fois de gratte. Une blanche avec lumières vertes sur le manche...rrrhhooo c'est beau... il se balade de gauche à droite avec son petit chapeau sur le crâne. Plusieurs regards à Lemmy, tout va bien, le plaisir de jouer est là.

Over the Top démarre, on plonge, pogo..."c'est ton tee-shirt ? non le tien ... c'est quoi ça ? Ma copine, tu marches dessus... Oh pardon...." et ça brasse, ça bouge...
Tout est parfait. Après plusieurs morceaux, solo de Mikkey à la la batterie. Là Zebulon, kiki tout dur. Rhhhhooo, j'veux savoir faire ça, faut venir de quelle planète m'sieur Mikkey ??
Et ça enquille les morceaux. Avant-dernier morceau, Ace of Spades. Re-perte de poids dans un gros pogo. Les mecs disparaissent. Et le dernier arrive : Overkill, avec 1 relance. Eux donnent tout, la foule aussi. Mikkey balance 8 ou 10 baguettes en l'air après avoir tapé une fois avec. Ils nous saluent :
Nous sommes Motörhead. Nous jouons du Rock’n’roll. Bonsoir ! 
A bientôt 45 ans, j'en ai fait des concerts, mais là je suis sur le cul, rincé, ravi, ému, tatoué Motorhead 18 novembre.
J'ai cette impression que le groupe avait une grosse cuillère en bois et nous remuaient gentiment pendant 1h30 en prenant soin de nous. Miam!
Revenez messieurs, on n'est pas tout à fait cuit...!
C'est en sortant que l'on s'est dit avec mes potes : ces moments-là, faut les chopper et tous les bouffer. Vivement 2015 avec nos boys !
ZEBULON70
Motörhead – Afterschock Tour – 18 novembre 2015 – Paris, Zénith. Par Michael Levivier.
Ils sont toujours Motörhead…
Et ils jouent toujours du Rock’n’Roll ! Devant un Zénith parisien bondé, Lemmy et ses potes ont montré que les années et les pètes de santé n’avait pas de prise sur leur rage hurlante et bruyante de faire du bon dieu de foutu bon R’n’R !
« Salut. Nous sommes Motörhead et nous jouons du Rock’n’Roll ! ». Et d’envoyer Shoot you in the Back dans la face des quelques 6000 forcené(e)s de tous âges (de 7 à 77 ans, si, si !) et de tous poils (sales ou propres) qui s’étaient amassés, mardi 18 novembre 2014 pour le live tant attendu d’un des plus grands groupes de Rock de tous les temps. Cette phrase d’intro, les fans l’attendaient depuis l’annulation en février du concert. Une longue attente, des craintes : comment va Lemmy ? Il paraît qu’il a beaucoup maigri… Les fans étaient anxieux. Faut dire que le bassiste-chanteur de 68 ans a pris cher dernièrement : un sale hématome l’a empêché de marcher un moment, on lui a ensuite posé une putain d’assistance cardiaque pour palier à ses problèmes de cœur. Lui qui l’a si gros, hier soir, il nous a aussi prouvé qu’il l’avait solide et bien accroché ! Contraint à bouffer du brocolis et de l’eau de vichy (c’est une image, mais merde, la tuile !) et d’arrêter la clope, notre bon vieux Lemmy a salement maigri mais a conservé toute sa gouaille, sa voix chargé de rock et de rocaille, et sa prestance inimitable. Tête haute, basse en main et chapeau noir vissé sur le crâne les Damage Case, Metroplis, Over the top se sont enchaînés férocement jusqu’au solo de l’ami Phil !
Il est du clan Campbell !Putain trente ans ! Et toujours pas une ride. Ou plutôt si, des rides, celles que l’on aime comme autant de preuve de vie, comme l’usure d’un vieux fauteuil club, d’une fidèle gratte de rock ou d’un vieux perf’ qui en a bouffé du live qui sent la sueur, le pogo et le slam. Phil Campbell, Lâg bien en main devant ses murs de stack Marshall. La fureur heavy toujours chevillé au corps sous sa chemise de bucheron, une tenue adéquate pour des riffs qui l’étaient tout autant ! Ce bon vieux Phill, qui a donc intégré le groupe en 1984, a su graver les riffs puissants de Motörhead
ad vitam eternam dans les tablettes du Heavy-Speed-Trash Metal, enfin du Rock’n’Roll quoi, comme le préfère ce cher Lemmy. Hier soir, à paname, Phill nous en a donné pour notre fric et bien plus, malgré un son qui aurait pu surement percé d’avantage le lourd et massif mix rythmique de Mikkey et Lemmy.
Disney-baston-Motörhead-landLe Mikkey (Dee) qui tient les baguettes de Motörhead n’a pas les grandes oreilles de l’autre petite souris marketing, mais des paluches de mammouth qui assurent une frappe lourde et dévastatrice au groupe ! Doctor Rock nous a soigné avec un solo de batterie Motörheadien (là votre Zebulon, on ne pouvait plus lui parler) ! Mikkey, qui a rejoint le band en 1992 et qui est reconnu par certains comme l’un des cinq meilleurs batteurs au monde, a fait vibrer les viscères, poumons, cœur dans les carcasses amassés dans le Zénith. Quelle puissance ! Quelle frappe ! Quelle balance qui matraque la foule à grands coups de fûts et de double grosse caisse et pour le plus grand plaisir de tous. Rhaa trop bon. Just ‘Cos you got the Power, mec !
Bouquet et pogo final !Final sur Ace of Spades et rappel avec Overkill ont finit de nous tuer de plaisir et de pogos sauvages dans la fosse aux métaleux. Quel bonheur. Et si Lemmy avoue, contre tout avis médical bien pensant, se taper encore une clope ou deux par ci par là, et avoir remplacer le whisky par la vodka –
« parce que c’est plus sain, paraît-il » - il nous a surtout prouvé, hier soir, devant un Zénith parisien plein comme rarement, que son power trio fondé par
himself en 1975, est toujours putain bien vivant ! Les régimes alimentaires n’auront pas la peau de notre cowboy en rock massif.
« Nous sommes Motörhead. Nous jouons du Rock’n’roll. Bonsoir ! »Set list Motörhead Zénith 18 novembre 2014• Shoot You in the Back
• Damage Case
• Stay Clean
• Metropolis
• Over the Top
• Guitar Solo
• Suicide
• Rock It
• The Chase Is Better Than the Catch
• Do You Believe
• Lost Woman Blues
• Doctor Rock
(with drum solo)
• Just 'Cos You Got the Power
• Going to Brazil
• No Class
• Ace of Spades
• Encore:
• Overkill
Premières parties : The Damned & Skew Siskin
Prise sur Youtube. A voir.
http://www.youtube.com/watch?v=4427H-AIUbw