Petite review du 22/03 en Belgique !
L'entrée de Forest National
Arrivée à Forest National à 18h30, à peine le temps de jeter un coup d'oeil au merchandising, de passer au vestiaire et de voir à quoi ressemble la salle que les lumières s'éteignent dès 18h50... soit, le placement étant libre je me faufile jusqu'au 15e rang en fosse sans trop de problèmes, il y a eu pas mal de surpris par le début à l'avance.
Testament
Jamais entendu parler avant ce concert. Première impression : on dirait un mélange d'ours et de vikings, le plus léger doit faire 100kg, quoique le bassiste soit un rien plus svelte. Le genre n'est pas trop ma tasse de thé mais il y a une bonne petite ambiance, les premières rangées sont remplies de fans du groupe qui le leur rend bien. Un bon échauffement !
Megadeth
Là je connais déjà un peu plus sans être spécialement fan. Je profite des départs toilettes/bières devant moi pour passer au 5e rang en plein milieu. Mise an place de la batterie, impressionnante !
Et voilà que déboule la bande à Dave... la bonne surprise de la soirée ! Son excellent (et pas besoin de bouchons), zicos en pleine forme qui alignent les hits avec une facilité déconcertante, fosse en délire continu de Take No Prisoners jusqu'à la fin (une bonne vingtaine de crowdsurfer sortis). définitivement mieux en live qu'en studio !
Quelques photos :
Judas Priest
21h30, l'éclairage s'éteint pour la 3e fois, un visage rouge apparait...
Ceux là je connais bien et pour cause, ils sont dans mes quelques groupes favoris juste derrière les boys. Première fois en live, avec comme point de comparaison le Live Vengeance de 82.
Pour commencer tout de suite avec le point qui fâche, je ne peux malheureusement que plussoyer Badboy... Rob est vocalement hors jeu. Sa voix est mixée en retrait des guitares (pour camoufler les dégâts ?), il se réserve pour quelques moments de bravoure mais dans l'ensemble ça fait mal... Le problème n'est pas que vocal d'ailleurs, l'expression sur son visage après chacun de ses cris évoquant plus le soulagement et le besoin de se rassurer via le public qu'un quelconque esprit conquérant... ouch.
Contraste saisissant avec le gars qui m'a scotché pendant la moitié du concert : un Glenn Tipton en pleine forme, rien perdu de ses moyens en 30 ans, ni musicalement ni scéniquement. Juste la couleur des cheveux qui change mais il nous le fait vite oublier le bougre ! Il sautille sur place comme un gosse, harangue la foule... mention spéciale à son petit jeu "je viens en plein milieu devant - je joue un accord - je le laisse sonner - je te regarde droit dans les yeux en te pointant du doigt - on chante le refrain à deux - je retourne de mon côté avec le sourire un peu moqueur en coin" frisson garanti !
Mention spéciale aussi pour KK Downing et ses notes aigues qui semblent défier le temps sur The Sinner
Et bien sûr le "truc" qui fait le Priest : le jeu d'équipe des deux compères. Les solis commencés par l'un et finis par l'autre, les rythmiques partagées ou se complétant dans une alchimie inégalée... et l'occupation de la scène, KK à gauche, Glenn à droite, quelques passages en alternance en plein milieu, puis les deux qui se regroupent dans une chorégraphie parfaitement synchronisée aux moments clés. Le vrai frontman de Judas Priest a deux têtes.
Quant à la section rythmique, elle abat son boulot de métronome sans bavure, Ian Hill discret dans son coin balançant sa basse dans tous les sens et Scott Travis allumant la salle avec une intro à rallonge de Painkiller
Public un poil plus calme que pour Megadeth, pas de gros pogos à part sur Breaking the Law, mais tous les refrains repris en coeur par toute la salle. Un peu comme une messe, un peu comme si c'était un sacrilège de faire n'importe quoi devant ces gars qui imposent le respect.
Set list identique à celles indiquées ci dessus, mais sans Living After Midnight... dommage, enfin je crois que c'est là l'explication de Testament encore plus en avance à Paris. Ici ça c'est fini à 23h30 sur un You've Got Another Thing Comin' de folie en commençant à 18h50.
Une excellente soirée en tout cas, avec des premières parties bien choisies pour faire monter la pression petit à petit. Et un 2e monstre sacré au palmarès en un mois. Ils assurent toujours ces anciens !
scream = cri ! et c'est bien ce que je lui reproche ; il est désormais incapable de chanter comme on pouvait l'entendre dans les années 80. 
alors il crie ou fait hurler le public pour cacher la misère ...), quelqu'un l'aurait-il ?
BRAVO Pour ta chronique Nico ! Judas restera Judas avec ses qualités ... et ses nouvelles faiblesses. 
