SOULTRIPPER a écrit:Le propos n'est en rien de "rejeter" impunément Stevie, ou de snober un autre batteur que Phil Rudd. C'est le fond qui fait mal ! Ceux qui comme moi suivent le groupe depuis pratiquement son origine le ressentent forcément. Si le départ de Mark Evans en 1977 n'a en rien déstabilisé le groupe (au contraire, l'histoire prouve que LE bassiste d'AC/DC, c'est bien notre fidèle et indestructible Cliff), la mort de Bon et la découverte de Brian fut un sacré challenge. Pour eux bien sûr, mais aussi pour les fans. Pari gagné... Il a su nous convaincre. Le choix d'Angus de ne pas raccrocher le cartable également. Et si la période Bon Scott reste l'époque la plus magique pour moi, AC/DC a survécu grâce à Brian et nous l'apprécions tous beaucoup, je le sais.
Reste qu'en 2014, les mêmes mordus ont du mal à s'identifier, non pas à de nouvelles recrues évidemment irréprochables, mais au vide incommensurable laissé par Malcolm, tant au niveau co-fondateur, musicien (certainement le meilleur guitariste rythmique du monde rock), qu'humain. Bah ouais, le bonhomme, on l'adorait. Et AC/DC sans cette gueule, et sans cette présence, ça chie, c'est tout. Quand au cas Phil, c'est plus complexe. J'ai en 1983 digéré son départ avec difficulté certes, mais n'ai en rien boycotté les boulots de Simon Wright et Chris Slade. En revanche, j'ai pris une bonne tôle de sagouin en apprenant son retour en 1995 ! Cette tournée qui s'annonce, c'est encore AC/DC sans Bon Scott (ça c'est acquis, ne tirez pas), sans Malcolm (quel pourcentage de l'âme de ce putain de groupe?), et probablement sans Phil Rudd, le batteur impliqué dans les plus extraordinaires albums de la légende. Le "groove-beat AC/DC", c'est Phil Rudd, indiscutablement.
Choc des générations, les plus "grands ados" d'entre-nous ont bien du mal à digérer la pilule et à prendre tout cela avec entrain...
pas mieux.