Voici la suite de ma review de la page 17, cette fois du second DVD (désolé pour l'attente, mais j'ai eu des problèmes de PC récemment...)
Bref, c'est après une bonne claque suite au premier DVD qu'avec plaisir on va se farcir le second avec une play list énorme. Le menu est toujours aussi rétro et chaleureux, ça me plait bien.
Bref, entrons dans le vif du sujet avec Tokyo 81. Une sacrée surprise! La touffe de Brian, l'ambiance électrique, et le
Shot Down In Flames survolté qui s'accompagne. La qualité aurait pu par contre être meilleure, sachant que c'était du pro shot... Enfin ce n'est pas bien grave, on va dire qu'il fait bien plaisir quand même.
What Do You Do For Money Honey coupé continue dans la foulée, ainsi qu'un très bon
You Shook Me All Night Long, issu d'une période où ce n'était pas le super-tube-qu'il-faut-absolument-jouer-à-chaque-concert. C'est donc avec plus de plaisir qu'on le savoure, avec ce
TNT une nouvelle fois coupé en guise d'enchainement avec la puissance du
Let There Be Rock qui s'en suit! Comme d'habitude me direz-vous, mais en voyant un Brian complètement fou sur l'intro y'a de quoi s'en mettre sous la dent. On dira que ce concert est excellent, mais que 2 morceaux coupés ça fait trop... Assez mal exploité, mais ça reste un plaisir quand même!
Pour la suite, ce sera Landover 81 bien sur! Comment pouvais-t-on passer à coté... La technique et l'ambiance sont superbes (j'ai même pensé à Détroit 83 avec les lumières), et cette version de
Back In Black est donc une petite perle. Et cette fois s'enchaine un très bon T.N.T. complet, là enfin on savoure ça! Une bombe avec son riff et ses cris de guerre.
C'est ensuite un surprenant
Shoot To Thrill qui nous attend en extrait de Houston 83 dispo sur le troisième DVD, et c'est avec technique aussi que celui ci est remarquablement joué. Souvent habitué à la version de 91 et sa grosse puissance, c'est une autre facette de la chanson que l'on découvre ici. Rock N Roll à souhait, c'est encore une fois que du bon!
Arrive la partie que j'attendais, et je ne fus pas déçu: Détroit 83, et l'énorme
Guns For Hire en guise d'intro. Enorme, mais aussi énergique, électrique, autant d'adjectifs ne suffisant pas à décrire le sentiment que je ressens en écoutant cette bombe atomique. Bon sang que c'est bon ce solo d'Angus en mise en bouche! La lourdeur de l'intro s'enchaine parfaitement avec la batterie et la guitare de Malcolm. Divin.
Dirty Deeds Done Dirt Cheap garde la même ambiance, électrique et sauvage, et s'enchaine parfaitement. Il me le faut ce concert complet, il me le faut!
Pour entrer dans le moins connu, c'est une nouvelle fois Landover qui est servi. On croirait même à un retour 2ans plus tôt puisque c'est pratiquement la même scène qui nous accueille. Pourtant les morceaux joués sont typique de 83,
Flick Of The Switch si efficace et
Bedlam In Belgium par son originalité. Un petit trésor que ces extraits puisque malheureusement plus jamais on ne pourra les entendre en live par la suite. Dommage, car ils n'ont rien à envier à d'autres pourtant.
Après l'énorme trou de 84 à 88, on passe directement à la tournée 91 et le célébrissime concert de Moscou, devant 1 million de personnes venues acclamer les Monsters Of Rock. Quelle mise en bouche avec
Back In Black, mais alors après la grosse coupure, c'est une frustration qui suit directement. Comme si on avait tendu un os à un chien et que celui ci n'eut à peine le temps de le renifler que déjà on le lui enlevait. Bref, c'est
Highway To Hell qui sera servi. Sans plus. Pas mauvais, mais pas énorme. Merci aux 2 autres titres suivants de rattraper le coup:
Whole Lotta Rosie bien sur, au rythme endiablé avec un Brian survolté une nouvelle fois, mais surtout grâce à l'époustouflant
For Those About To Rock, qui nous laisse scotché par l'émotion qui s'en dégage, surtout par la voix de Brian sur l'intro (oui, AC/DC est bien un spécialiste de l'intro d'enfer). La suite est fidèle à elle même, le "twenty one guns salute" bien mis en évidence, et le final pourraient suffire à eux même.
Mais ce n'est pas fini, puisque derrière s'en suit une offrande qu'est
Gone Shootin' aux studios VH-1 en 1996. Simple, bluesy, sobre, efficace, c'est un régal pour les oreilles mais aussi dans les yeux puisque c'est un groupe soudé et prenant son pied qui nous est offert. Un petit bijou, dommage qu'il n'y ais pas plus d'extraits de ce concert.
On continue avec la période 96, avec un Sydney qui nous rattrape un peu le massacre de No Bull sur le plan du son. Cette fois-ci, il est beaucoup plus gras et nous accueille avec un
Hail Caesar si fort, et ensuite un
Ballbreaker bien prenant. Mais Sydney 96 c'est aussi une superbe version de
Rock And Roll Ain't Noise Pollution avec ses paroles si vraies. Une grosse séquence émotion en l'occurence.
Mais l'émotion, elle va crescendo avec l'apparition du Stade de France 2001. Tout d'abord, le public scandant l'intro de
Hard As A Rock nous donne des frissons, pour suivre avec un
Hells Bells mémorable. Mais c'est surtout bien sûr
Ride On qui fait office de monument, où on sent toute l'émotion d'un groupe pour le moins troublé par une chanson si Blues, si triste dans l'âme. C'était un énorme cadeau de l'interpréter, c'en est un autre de nous l'offrir ici. Tout simplement superbe...
Remettons nous de tout ça, avec Munich 2003 et la meilleure version de
Stiff Upper Lip à ce jour. On a l'impression de revenir dans les ambiances du regretté Bon Scott, avec cette salle où un peu plus de 25 ans plus tôt le groupe nous jouait un Baby Please Don't Go remarquable. Remarquable aussi comme le
Thunderstruck proposé là. J'avais un peu de mal à l'apprécier en dehors de la tournée de 91, eh bien là j'ai réussi à me remettre dans le bain! Que du bonheur, encore un concert qu'on aimerait voir complet tellement la qualité est superbe.
On continue en 2003 avec Toronto, alors là un des concerts dont je n'ai jamais réussi à m'attacher à cause d'un son trop brouillon avec une foule trop lointaine pour se mettre dans une ambiance live. De plus l'image aurait pu être bien meilleure elle aussi comparée à celle de Munich. Bref, les
If You Want Blood,
The Jack et
You Shook Me All Night Long, même s'ils sont de bonne facture, ne ressortent pas aussi bien qu'à l'habitude. Vraiment, sans plus ici, malgré les efforts de Brian sur sa voix surtout pour le 3è morceau.
On passe aux bonus, l'intro de 1996
Beavis and Butt-Head plutôt originale est sympathique, tout comme les interviews de 1980 et 1984. D'ailleurs le
Hells Bells que l'on entend sur la première aurait pu nous être proposé complet, tellement il était bon. Enfin pas bien grave, là n'était pas le plus important.
Ce qui suit, c'est le magnifique bouquet final de ce DVD 2. Tout d'abord, la répétition de
Gone Shootin' de 1996. Quel son, quelle ambiance! Un réel régal pour les oreilles, une merveille. Comme quoi parfois les répèts sont meilleures que les versions finales. Même si on sent le producteur derrière s'amusant avec le potard, le son de gratte ici m'a fait chavirer. Et pour finir, c'est un fantastique
Rock Me Baby qui nous est servi en bon dessert. Ce Boogie Blues est tout simplement énorme avec les Stones, Angus volant la vedette à Keith Richards dans l'un de ses concerts. Là le pied tape vraiment, comme à l'habitude, mais c'est un réel plaisir de voir cette reprise figurer là dessus.
En somme, c'est un très bon DVD 2 qui nous a été offert aussi, malgré quelques coupures inutiles qui laissent un peu sur leur faim. Mais on dira que les perles qui nous sont servies compensent largement, et c'est un réel pied qu'on prend une nouvelle fois. Une seconde claque dans ce coffret, vraiment!
EDIT: Pour un 600è message, c'est l'un des meilleurs je pense! Quelle fierté!
Dernière édition par
Mcbeef le 16 Nov 2007, 20:11, édité 2 fois au total.